Franck

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J'ai une question totalement rhétorique

Franck :

J'ai un très léger problème.

Par léger, je veux dire gargantuesque. Possiblement de la taille d'un éléphant, mais qui sait, je n'ai pas encore essayé.

 À la seconde où le festin se termina, je coupais Will dans un de ces monologues à propos de l'ignorance de Friar Laurence, peut importe qui c'était, et couru jusqu'au bureau de McGonagall. Je présumais que sa porte serai fermée à clé, et qu'elle allait arriver. Cependant, vous ne devriez jamais sous-estimer le pouvoir de Minerva McGonagall. Pendant que je l'attendais devant sa porte, une voix sévère me parvint de l'intérieur.

" S'il vous plait, entrez !"

Nerveusement, j'ouvris la porte. Elle m'accueillit avec une expression de surprise.

" Mr Zhang ! Vous ne vous êtes pas perdu sur le chemin de la salle commune des Poutsouffles j'espère ? Les préfets sont censés guider les premières années aux dortoirs !"

Elle prit sa tasse de thé, qui étais posé sur le bureau, et sirota comme si de rien n'était son thé brûlant.

" Non Professeur. En fait, je voulais vous parler de quelque chose. Et ne vous inquiétez pas pour les élèves ! Les autres préfets vont les conduire à bon port ! Et si mon absence avait soulevé un problème, j'ai demandé à Will Solace d'aider. "

Ce n'étais pas un mensonge, même si ma demande avait dû lui passer au-dessus de la tête. Il était toujours distrait. Une minute, on pouvait parler de l'essai en potion, et la suivante, il s'embarquait dans tout autre chose. Le  truc cool avec Will, c'était qu'il trouvait un intérêt dans un nouveau sujet chaque jour.

" Brillant. Asseyez-vous, vous allez me faire m'évanouir à force de gigoter."

C'étais un tic nerveux que beaucoup de mes camarades m'avaient fait remarquer dans d'innombrables situations. J'étais toujours en train de marcher de long en large, taper du pied ou transférer mon poids d'une jambe à l'autre. Je n'étais jamais totalement immobile. Will s'en moquait toujours en disant que c'était "mes instincts de combat ".

" Pardon, Professeur." Je m'assis sur la chaise devant son bureau. Elle prit un autre sachet de thé de sous sa table.

" Une tasse de thé ?" offrit-elle.

" Non merci." Appelez-la une étrange peur, mais les choses chaudes me rendaient nerveux. Les boissons chaudes, l'eau chaude, les filles chaudes (oubliez ce commentaire) et surtout le feu.

Elle remit le sachet à sa place.

" Alors, qu'y a-t-il ? J'ai des emplois du temps à corriger et seulement une nuit pour le faire, alors s'il vous plait, soyez bref !"

Je réfléchis à toute allure, avant d'inventer un mensonge. Je me sentis un peu coupable de lui mentir, car le professeur McGonagall était mon préféré. Mais aussi, comment j'étais censé le  lui dire ?

" Je me suis disputé avec un camarade pour quelque chose de stupide et je pensais que vous pourriez avoir la réponse."

" Et pourquoi cette dispute ne pouvait-elle pas attendre demain, durant notre heure d'étude ?"

Je me sentis rougir.

" Je - je ne sais pas, c'est - c'est juste ... "

" Bon, vous êtes là. Donc calmez-vous et dites en moi la raison."

J'avais répété ces mots dans ma tête une centaine de fois. Ou plutôt deux cents.

" Est-ce que l'on peut naître Animagus ?"

Elle me regardât durant un long moment, son visage ne montrant aucune émotion. Soudainement, le professeur McGonagall éclata de rire. C'était quelque chose que je ne l'avais vu faire qu'à de rares occasions.

" Un enfant ne peut pas naître Animagus ! Juste y penser est ridicule ! Être un Animagus nécessite des années d'entrainements, de la persévérance, et beaucoup de formulaires inutiles à remplir."

" Je comprends cela, Professeur. Mais rhétoriquement, si cet Animagus avait juste naturellement développé cette capacité à travers le temps ? Peut-être que c'est possible ? Je veux dire, nous vivons dans un immense monde magique aux possibilités infinies."

" Le jour où l'on annoncera que quelqu'un est né Animagus, sera le jour où je vivrai en tant que félin pour le reste de ma vie ! " Elle gloussa. " Même si je suis reconnaissante que vous me demandiez mon point de vue. Et peut importe qui est cet ami, dites-lui ma réponse : c'est illogique ! Et si ça arrivait, ce serait un phénomène ! Un miracle !" McGonagall secoua sa tête et regarda la pile d'emploi du temps sur son bureau.

" Je dois terminer cela et vous devriez retourner à votre maison."

" Merci Professeur. Désolé de vous avoir dérangé."

J'ouvris la porte de son bureau, cachant ma déception.

" Je vous verrai en classe, Mr Zhang."

" Bonne nuit, Professeur."

***

Le reste de mon dortoir dormait déjà depuis longtemps. Pas moi. J'étais trop stressé pour même penser à dormir et ce pourquoi je stressai était ridicule !

Maintenant, il me semblait que c'était une immense farce ! Peut-être, juste peut-être, mes yeux m'avaient joué des tours ce matin.

Oui, Oui ! C'était un rêve. C'était un étrange et unique rêve que j'avais dû avoir ! Je veux dire, c'était impossible que ...

Je ne pouvais même pas le dire, c'était tellement ridicule !

Comme McGonagall l'avait dit, c'était juste illogique.

Peut-être- peut-être que j'avais besoin de sommeil. Il n'y avait aucune raison pour que j'aie à nouveau ce rêve stupide ! Je veux dire, quel type de personne rêve récurremment qu'il se transforme en iguane ? Il n'y a aucune signification philosophique derrière ça, et encore moins une vision de l'avenir !


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