Chapitre 3 : La fuite et les sentences

16 1 0
                                    

Toujours dans la chambre maternelle, Hector et Ava enlacés sur le lit de cette dernière, ils observèrent la porte en attendant impatiemment le retour du plus jeune garçon et du père. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que Poséidon était dans une mauvaise posture, un choix lui était imposé : tuer ses fils et sa dulcinée ou chercher un moyen de récupérer son fils cadet des bras de Zeus.

Là-haut, à l'Olympe, Athéna vit rouge en regardant la boule de cristal qui montrait la scène. Un petit garçon qui veut tout simplement aller dans les bras de son père, ce dernier à genoux face à ses sois disant frères. Tous les autres dieux et déesses l'observèrent, suite au visionnage elle prononça des mots dans un simple murmure pour elle-même :

« Comment pouvons-nous faire ce genre de chose, elle se retourna vers ses confrères et consœurs pour les observer un par un et déclara, Acceptez-vous cette souffrance ? La souffrance que Poséidon doit ressentir à ce moment précis. Trouvez-vous ça normal de le faire souffrir lui et ses enfants, répondez-moi !, vociféra Athéna aux autres dieux présents qui la regardaient scandalisés.

- Ma sœur, nous ne pouvons pas intervenir, expliqua calmement Artémis, Zeus et Hadès nous ont explicitement demandés de ne pas intervenir. Cette situation est certes regrettable, mais nous ne sommes pas assez fort pour leur tenir tête.

- Il ne s'agit pas de leur tenir tête, mais simplement de faire diversion afin que cette famille ne soit pas séparée.

- Cela sera sans moi Athéna, nous sommes aller trop loin pour reculer maintenant. Ces enfants doivent mourir, riposta Aphrodite.

-Très bien vous ne ferez rien, mais avec ou sans vous, je compte bien intervenir !, répliqua sèchement Athéna avant de tourner les talons et de partir vers la salle des armes.

- Il ne faudrait-il pas la retenir ?, demanda à voix basse Apollon en se rapprochant de sa sœur.

- Non laissez-lui de l'avance, Poséidon à le droit au bonheur et si notre sœur peu lui offrir en l'aidant, nous lui laisserons une longueur d'avance, murmura Artémis. »

Dans la salle des armes, Athéna s'arma de sa fidèle lance et s'équipa rapidement d'un bouclier et d'un casque.

Zach était toujours près de ses oncles en pleure et observa son père longuement, qui, en retour ne le lâcha des yeux afin de le rassurer du mieux qu'il peut

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Zach était toujours près de ses oncles en pleure et observa son père longuement, qui, en retour ne le lâcha des yeux afin de le rassurer du mieux qu'il peut. La discussion entre les trois frères traîna et lors d'un moment d'inattention, Zeus se fit attaquer par-derrière et dû lâcher son neveu, qui put aller rejoindre son père. Père et fils se serrèrent mutuellement et regardèrent leur sauveur, ou plutôt leur sauveuse. Stupéfié, Poséidon la remercia par un hochement de tête tout et s'enfuit avec son fils entre ses bras.

« Qu'as-tu fait Athéna !?, gronda son père, Hadès rattrape les, je m'occupe d'elle !, ordonna Zeus qui avait vu l'autre jumeau lui filer entre les doigts. »

Poséidon rejoignit aussi vite qu'il le pouvait la chambre d'Ava et ils rentrèrent rapidement pour rejoindre le reste de sa famille après que la mère des jumeaux eu ouvert la porte. Les jumeaux coururent dans les bras de l'autre et se serrèrent mutuellement, tandis que les adultes refermèrent la porte et ouvrirent l'une des fenêtres pour pouvoir s'échapper.

Athéna, quant à elle, essaya de trouver un moyen de s'échapper de son père afin de rejoindre son oncle, mais ses tentatives n'étaient pas fructueuses. Zeus prit la parole :

« Toi ma propre fille, qui m'a trahi. Comment as-tu pu me faire ça ? Je t'ai tout donné et tu me tourne le dos pour de simples êtres insignifiants.

- Insignifiant dis-tu !, poursuivi sèchement sa fille, s'ils étaient si insignifiants pour toi, tu ne voudrais pas les tuer !

-Te souviens-tu de la prophétie ?! Les jumeaux de l'un des trois grands dieux causeront notre perte !, hurla le dieu de la foudre.

-Elle dit aussi qu'ils apporteront peut-être la paix !

-Mais cela n'est pas..., voulut déclarer Zeus mais s'arrêta en se retournant suite au vacarme provenant du couloir emprunter précédemment par ses frères et son neveu. »

Dans la chambre de la mère de famille, une fenêtre était grande ouverte, les parents attachèrent des draps qui leur permettront de se hisser dans le vent glacial du mois de décembre.

Cependant, de son côté, Hadès était debout devant la porte de la pièce correspondant à la cachette de la petite famille. Il commença à parler à son frère :

« Je vous ai trouvé ! Sortez d'ici, cela sera moins douloureux pour vous et moins fatigant pour moi, ricana-t-il ».

Slayers Twins : Les origines (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant