Chapitre 2 : Les retrouvailles

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Tous observèrent Zeus qui se rapprocha de son frère dangereusement. Ce dernier prit alors la parole :
« Je ne connais même pas cette femme ! Je ne l'ai jamais vus et encore moins ses rejetons ! Mon frère crois-moi, menti Poséidon.

- Te croire ! Alors que tu es resté quatre ans sur les terres de son village sans l'avoir aperçu une seule fois ! Ne te joue pas de moi mon frère, cracha-t-il avec haine.

- Je n'ai jamais eu de fils, encore moins des jumeaux, hurla-t-il faisant sursauter plus d'un dieu se tenant dans l'assemblée.

- Je t'assure que ce sont les tiens, il se retourna vers l'assemblée et leur montra plusieurs images. Voici l'aîné des jumeaux, il se nomme Hector. Celui-ci est son petit frère, Zacharia, décrit Zeus, ne trouvez-vous pas qu'il y a un petit air de famille, ironisa le dieu du ciel. Des yeux d'un bleus intenses et un sourire qui en fera craquer plus d'une.»

Poséidon les admira, il était difficile pour lui de s'imaginer père un jour, mais étant donné les ressemblances physiques qui le foudroyé il était compliqué de ne pas croire en ce que son frère annonçait. Il dirigea son pouce sur son annulaire gauche et frôla la bague de fiançailles qui l'uni à sa femme. Sa femme ? Peut-il toujours la nommer ainsi après tant d'année ? L'avait-elle oublié ? Un homme partageait sûrement sa vie à l'heure actuel. Ces enfants sont-ils vraiment de lui ou de cet homme ?

Il sortit de sa réflexion après avoir entendu sa nièce prendre la défense de ces enfants :

« Tu veux les éliminer ? Ce ne sont que des enfants père ! On ne peut décider de qui doit vivre ou mourir, protesta Athéna.

- Tu as tord, on peut décider du sort des humain comme bon nous semble. JE peux décider ! Et sans la moindre hésitation ! Le sang de ces jumeaux ne sera pas sur nos mains, n'aie crainte Athéna. Celui qui vivra à jamais avec ce pécher sera leur propre père, Poséidon, dit-il en se retournant vers son frère. Je te laisse une opportunité de te racheter auprès de nous, ta famille, celle qui t'a toujours soutenue. NOUS sommes ta vraie famille. Afin de nous faire honneur saisi tes armes et achève les.

- As-tu perdu l'esprit ? Ces enfants ne sont en rien une menace pour l'humanité et encore moins pour nous. Pourquoi t'obstines-tu à vouloir les éliminé ? Excepté la prophétie, détiens-tu une information que nous ignorons t ? répliqua sèchement Poséidon ne voulant pas que ses enfants aient la moindre égratignure. »

- Mes intentions sont justes et loyales ! Ce choix est difficile mais ... si tu ne veux pas réaliser cette pénible tâche quelqu'un d'autre doit l'accomplir, affirma Zeus en faisant un signe à un satyre se trouvant non loin de l'assemblée, dites à Fenrir de les éliminer ... tous les trois ... »

- Non ! réplique le dieu de la mer, attend ... change d'avis mon frère ! Epargne les, ils peuvent être bon. Tu sais très bien qu'une prophétie n'écrit pas l'avenir ! Elle donne juste une possibilité d'avenir parmi des milliers. Nous pouvons prendre ses jeunes sous notre protection et les guider vers un avenir qui nous sera favorable à tous. Tu aura l'honneur d'avoir des être surpuissants de ton côté.

- Baliverne ! Ton seul et unique but est de protéger ces enfants. Comment pouvons-nous croire qu'ils ne seront pas une menace ? , interrogea Hadès.

- Si nous n'essayons pas nous ne le saurons jamais ! répondit Poséidon avec assurance à son frère avant de se retourner face aux autres divinités. Etes-vous favorable à l'exécution de ces garçons ? Pensez-vous que nous ne puissions pas les guider vers un futur prometteur ? »

De nombreuses protestations viennent couper court à la joute verbale entre Poséidon et ses frères.

« Nous leur laisserons une chance de survivre, si infime soit-elle, expliqua Zeus. Leur mort ne se résumera pas à un exécution, mon frère.   

Slayers Twins : Les origines (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant