N. masc.
Pantin fantôme, qui n'existe que dans la tête de l'enfant qui joue avec. Jouet très répandu chez les pauvres et les indigents.
Au Moyen Âge, le seigneur féodal avait pour coutume de distribuer des fantins aux enfants de ses serfs une fois l'an, et organisait le soir un grand festin avec ses meilleurs potes pour célébrer sa propre munificence. Pendant ce temps-là, les serfs dans leurs chaumières buvaient de la soupe à rien.
On considère aujourd'hui le fantin comme l'ancêtre de tous les jeux virtuels et dématérialisés.
Le mot "fantin" aurait donné naissance à l'adjectif "enfantin", qu'on a ensuite raccourci en "enfant" pour faire le substantif sans trop se fouler.
Ex : "T'as réussi à perdre ton fantin ? T'en feras jamais d'autres, hein !" (une mère pauvre à son enfant pauvre, le soir, après la soupe à rien)
"Bwahahâ, ton fantin il a pas de fantalon !" (un enfant pauvre à un autre enfant pauvre dans la cour de récré, avant de se prendre une patate dans sa gueule)
Voir fantalon
Crédit : Punxsutawneyphil
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Lexicopédie théorique : petit dico des mots possibles, impossibles et probables
Non-FictionUn projet collaboratif à vocation oulipienne visant à proposer des définitions aussi précises que possible de mots qui n'existent pas, mais mériteraient d'exister. Initié par Quidamlambdalien, avec des participations de Punxsutawneyphil. Ouvert aux...