Fyodor » taekook

Chapitre 25

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Il voulait se donner une raison, pour laquelle il était toujours là, dans ce manoir aux côtés de Taehyung alors qu'il lui avait certifié vouloir partir dès l'aube. Une raison rationnelle à tout cela était qu'une fois dehors, il se ferait tuer par la mafia japonaise dont le gang de Chunya était relié. Hors, taehyung lui avoua ceci en plein déjeuner :

— Je ne suis pas suicidaire. J'ai bien sûr collaboré avec la mafia pour garder sa mort secrète depuis un bout de temps. Je t'ai donné la mission de me trouver deux participants, simplement, pour te donner une raison de rester, et ainsi, j'ai tué également le japonais pour que tu restes à mes côtés.

Jeongguk mâcha silencieusement ce qu'il avait en bouche, le regard perçant dans le vide. Il le savait, qu'il avait été manipulé depuis le début et pourtant, pourquoi cela le rendait autant misérable ?

— Tu comptes vraiment partir ? Tu n'as vraiment pas peur, que je décide de me tuer sans toi à mes côtés hein ?

Il était hors de question, qu'il se laisse une nouvelle fois manipuler par cet homme, pour simplement, lui accorder ce qu'il avait envie. Il pourrait blesser quiconque, encore une fois, sans réellement en prendre conscience simplement pour obtenir ce qu'il voulait. Comment un homme sans empathie, pouvait en aimer un autre ?

Jeongguk lui repondu par un simple silence tout en machant son plat. Le regard de l'héritier se fit pénétrant, quand soudain, un bruit de verre se brisant fit sursauter l'ancien tueur à gage. Ses yeux s'ouvrirent de stupéfaction lorsqu'il vit taehyung, attraper un des morceaux du verre qu'il avait brisé contre la table et venir le placer contre son cou, en menaçant de s'égorger. Ahuri, jeongguk resta pétrifié.

Imprévisible. Cet homme était dangereusement imprévisible.

— Arrête ça putain! Tu ne me forcera pas à rester, simplement parce que-

— Alors pourquoi tu m'as prit dans tes bras hier soir!

— Parce que tu me faisais pitié putain!

Vraiment, jeongguk ?

— Pourquoi tu ne veux pas rester avec moi! Tu n'aimes pas ma présence ? Qu'importe. Moi. Ça me plait lorsque tu es avec moi.

— Parce que la toxicité entre nous m'étouffe tu comprends, j'ai besoin d'air! Tu apprécie ma présence, il pouffa de rire, encore une fois tu ne penses qu'à toi comment tu peux penser que c'est réciproque alors que tu me menaces de me tuer toute les deux minutes lorsque je te refuses quelque chose, ou que tu me provoque à longueur, ou que tu me fais des scènes comme ça simplement pour obtenir ce que tu veux! Alors pour l'amour du ciel, cesse tout cela, je ne changerai pas d'avis!

D'un geste colérique, le riche héritier fessa ses couverts contre la table. Puis attrapa son couteau pour le planter dans le bois de cette dernière, tout en refermant ses poings, fermement. Commençait-il à s'habituer ? Jeongguk n'avait pas été surpris une seconde par ce geste impulsif. La mâchoire crispée de colère, taehyung lui hurla :

— Dégage. Je n'ai pas besoin de toi à mes côtés, et je te le prouvais. Pars, maintenant!

Le noiraud se releva, tout aussi colérique, et sans un regard il sortit de table puis sortit de la salle à manger. Alors que le regard vitreux de taehyung se posa sur le couteau enfouit dans la table devant, il enfouit ses mains dans sa chevelure, puis laissa ses larmes de frustration tomber sur ses joues.

— Quel enfoiré, aiish!, jura-t-il tout en gigotant de frustration sur son siège.

Il avait pensé, que cet homme serait différent. Qu'il l'accepterait pour ce qu'il était, et le plus important, qu'il ne l'abandonnerai jamais comme d'autres l'avaient déjà fait. On dirait bien qu'il s'était trompé, constata-t-il, prît d'une avide déception. Alors que le participant, laissa son maître derrière lui, regagnant enfin sa liberté. Mais, cette liberté était-elle réellement l'antidote à sa douleur ?