Acte I- Chapitre 1

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Hey ! Petit mot du début :
Les relations ici sont très, fortes ?, sur le point dominant-dominé. D'habitude, je suis plutôt pour les relations égalitaires où n'importe qui peut prendre ou non, et considérer que lea pénétré.e n'est pas forcément lea dominé.e.
Ici, je souhaite présenter un côté très bestial, alors c'est vachement "manichéen" dans les positions prises lors des relations sexuelles.
C'est nouveau, j'explore et je suis maladroit.
Aussi, j'ai tendance à parler de virilité ou choses qui s'en rapproche, je tiens à dire que, puisque c'est du yaoi, j'en parle que pour des mecs cis, mais tout le monde peut être viril. Et les dominé aussi, hein. Voili voilou, cela dit, ne m'accusez pas de sexiste ou trucs du genre dans les commentaires, car j'ai déjà prévenu. Je compte sur votre bienveillance et vous fait des bisous ! Bonne lecture ^^

/!\ scène de sexe explicite et langage cru /!\

(N/g) : nom garçon (genre un ami à vous owo)
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Et voilà un chien. Un stupide cabot noir avec de grandes pattes qui va m'aboyer dessus dès qu'il me verra.
Il remue la queue et gambade comme si tout était simple. Bon Merlin que je hais les chiens.
Tiens, voilà qu'il s'approche. C'était inévitable... et maintenant quoi ? Il va me chasser ? Me mordre ? M'uriner dessus ? Partir la queue entre les jambes ?
Que les animaux sont bête. Les chats, au moins, sont nobles et civilisés.
Alors qu'un chien ça se traîne dans la boue, c'est sale, ça porte des puces, ça renifle l'anus de ses congénères...
Enfin. Je suis sûrement très mal placé pour juger cette dernière activité.
Il se rapproche de moi et je ne peux empêcher ma queue d'onduler lentement. J'impose durement mon regard dans le sien, pour qu'il parte, mais quand je croise ses yeux tout s'effondre. C'est forcément un humain. Il n'y a pas d'autre explication.
Et maintenant ? Qu'est-ce qui va se passer ? Il ne va pas me dénoncer, si ?
Il a forcément compris, non ?
Il me devisage, si fort, ça me met mal à l'aise... C'est forcément un élève.
Mais combien d'élève dans cette école sont assez puissants, intelligents et investis pour devenir ainsi des animagus ? Je suis impressionné.
Pour moi, c'est plus ou moins iné, cela fait des générations que les (T/n) ont ce pouvoir. Il est simple de déduire que moi aussi. Et si il a deviné ? Ça a beau être un cabot, personne d'autre n'a cet héritage, que je sache ?
Je connais tous les sang purs de Poudlard, nous ne sommes pas beaucoup. Et les autres n'ont aucune chance de l'avoir dans leur adn.
Enfin, s'il m'a cramé, je pourrais toujours nié, «je ne suis pas une chatte voyons, tu veux vérifier ?».
Hum, mais il a cet éclat dans les yeux... Il a l'air, ... bête. Et incrédule.
De toute façon, s'il essaie de me faire chanter, je retournerai le tout contre lui. Ou elle. Je suis le seul cas de ma famille à avoir un sexe opposé à celui de mon animagus. Peut-être que liel a la même chose, et que c'est une histoire de génération. Tant pis je dirais il. Il a des pattes bien trop grandes et imposante pour réfuter sa masculinité, même si c'est une femme.
Je tourne la tête, et fixe sans y penser son ventre. Il est poilu et sale.
Je me perds dans mes spéculations sur l'identité de l'animagus quand celui-ci m'aboua dessus.
Je sursaute, me crispe et retourne mon regard vers ses yeux.
Qu'est-ce qu'il veut ce, ce, ... ce chien.
Je descends de mon cailloux, et m'approche de lui, l'air dangereux.
Il va pas m' embêter longtemps.
Ma queue fouette l'air, et mes poils se hérissent. Je suis prêt à cracher quand il s'assoit sur son derrière, les pattes avant rangées contre son ventre et les oreilles baissées. Il me domine de toute sa hauteur, dans une position de soumission.
Je m'arrête, incrédule, et finis par m'asseoir aussi, en face, le menton bien haut. Sa queue s'agite aussitôt, battant la mesure de sa respiration forte. Qu'est ce qu'il est grand, noir, et bête. Soudain, je doutes qu'il soit réellement un humain. Qui pourrait gober ça ? Il est complètement con.
Presque indigné, je me relève et avance, encore. Je me retrouve le nez devant son torse. Il semble retenir son souffle. C'est très drôle à voir. Je me lève sur mes pattes arrière, appuyant les avants sur son torse et grandi mon cou pour atteindre son visage.
C'est sûrement très singulier comme spectacle. Je pose mon nez contre son museau et ferme un instant les yeux. J'hume l'air ambiant. Il fait froid et humide. La nuit est reine autour de nous. Je me retire, levant des yeux satisfaits vers lui. Il se remet à respirer et sa queue s'emporte. Puis il m'aboua à nouveau dessus. Et, dans toute sa joie, me saute dessus.
J'essaie de m'enfuir mais le chien, plus lourd, me plaque au sol dans une prise digne des plus grands catcheurs, et, la tête sur mon ventre précédemment propre, commence à lécher mes poils.
Je crois m'être fait un nouvel ami.
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- Haaaan, plus viiiiite...

(N/g) m'embrasse alors, accélérant à peine. Il est doux et atrocement lent, très dur et fort dans ses mouvements, mais lent. Il continu, de pousser profondément en moi, sous mes soupirs et gémissements incontrôlés.
Chaque zone de mon corps est érogène dans ses moments là. Je suis à demi-conscient, ravagé par le plaisir et la frustration. Il déplace ses mains partout sur moi, les miennes sont accrochées à ses épaules. J'écarte toujours plus les cuisses, remuant les hanches erratiquement. C'est son rythme qui domine, il est comme un grand prédateur, et je ne peux que me plier sous son pouvoir. J'ai pris beaucoup de temps à m'y faire, à l'admettre. Mais maintenant j'arrive à y prendre du plaisir. Et quel plaisir...
Tout rugit en moi, je ne suis plus qu'une boule de nerf insatiable de sensations. Heureusement que (n/g) est là. Je me jetterais sur n'importe quoi en cette période.
Il ressort son sexe sous mes grognements et le rentre à nouveau très profondément, touchant au passage ma prostate. Il recommence, encore et encore, la langue dans ma bouche. Je ne fais plus vraiment cas de se qui m'entoure. Le coussin sous mes hanches s'échappe et mes ongles s'enfoncent un peu plus dans la peau de mon vis à vis. J'ai le ventre humide et pâteux, et je sens arrivé la vague de plaisir. Je viens, rependant mon sperme entre nos deux torses. Il continu à pousser pendant que je reprends lentement mes esprits et calme mes tremblements. Il éjacule finalement en moi, avec un énorme soupir, lâche enfin mes lèvres et me sourit tranquillement.
Il s'essuie la main dans son mouchoir puis nous nettoie à l'aide de sa baguette.
Je me relève doucement en inspirant grandement. Je vais encore être imbuvable pour la journée.
Je ne sais pas vraiment comment ça marche, mais après mes chaleurs, dès que je sens la semence en moi, j'ai l'impression irrépressible d'être enceint. Et ça me provoque une peur panique, alors qu'il n'y a aucune raison que se soit possible et le cas.
Alors je deviens une précieuse petite pisseuse qui crie sur tout le monde.

Et là, je crois être pire que tout. Ça va bientôt faire deux ans que j'ai mes chaleurs, depuis la troisième année. Et j'ai toujours eu un cycle régulier. Jamais d'avance ou de retard. Malgré les conseils de ma famille, j'ai paniqué les premières fois. Et, les potions ne fonctionnaient que partiellement. Puis j'ai rencontré (N/g), qui est malheureusement déjà en septième année. J'ai finis, assez vite, par tout lui raconter, et il «m'aide». Maintenant, je suis juste invivable.
Parce que pour la première fois, elles ont été en avance. Comment ? Pourquoi ? Vais-je enfanter ? Les dophins ont-ils des couilles ?
Mon cerveau va à toute vitesse et les professeurs ont déjà dû enlevés une dizaine de point à la maison par ma faute.

Et comme par hasard, la semaine où je rencontre ce putain de chien.
À cette pensée, je fronce fortement les sourcils. Comment ça pourrait être lié ? C'est un chien. Je l'ai vu trois fois et on a surtout joué à chat perché.
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Vous en pensez quoi ? OwO
1379 mots

À dimanche prochain !

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