Acte I- Chapitre 3

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Hey! C'est reparti pour un tour !
/!\ scène de sexe explicite et language cru /!\
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Je me lève lentement, bien trop conscient des frottements de tissu sur mon corps. Le peu de cerveau qu'il me reste me crie d'aller chercher (N/g), tout mon corps m'ordonne de sauter sur la première bite que je croise.
La traversée du couloir m'est fastidieuse, je n'arrive pas à savoir dans quel dortoir dorment les septième année, et plus je réfléchis, plus mon esprit est embrumé.
Je finis par descendre à la salle commune, sans y penser. Il est vraiment tard, il n'y a presque aucune chance que quelqu'un y soit.
Je crois pouvoir dire que je n'en ai vraiment pas, de la chance.

Il y a, près de l'âtre de la cheminée allumée, une silhouette masculine dans une grande robe de chambre verte, ses cheveux blonds, tombant sur sa nuque. Je le reconnais assez facilement, après tout, qui d'autre par cette période de l'année tient tant à être couvert près d'un feu ?

C'est d'évidence un Malfoy. Lucius, le seul à Poudlard dans cette année. Je m'avance, sans rien contrôler. Il est grand... Il est musclé... Il sera mon mâle ce soir.

Il se retourne, et fronce fortement les sourcils. Ça lui va bien, ce côté autoritaire. Il s'approche, m'interpelle par mon nom, et prononce d'autres mots. Je n'entends, moi, qu'un grondement bas. Je tremble toujours, si bien que je perds l'équilibre. Surtout par réflexe, l'autre Serpentard me rattrape et me pose sur le canapé non loin. J'ai un espèce de feulement animal tout à fait déroutant qui sort comme il peut de ma gorge. Je me redresse, penché vers lui, assis les mains entre les cuisses et les joues rougies. Si je me baisse à peine plus, ma tête sera au niveau de son entrejambe...
J'ai très envie, là tout de suite, d'avoir affaire à son sexe...
Il a un mouvement de recul très lent. Gracieux. Contrastant avec son air de dégoût, peut être un peu d'incompréhension ou d'étonnement aussi.

Quelqu'un arrive dans la pièce. Trois personnes enfait.
Tout d'abord Eva Hamilton, une 6ème année, accompagnée de Regulus Black, son petit ami du moment. Après ça, comme s'il n'y avait pas assez de guignols dans cette pièce, moi compri, Severus Rogue arrive par l'entrée, sûrement de retour d'une balade nocturne dans le château.

Bref, un monde énorme déboule, et le moi drogué aux hormones ne pense pas aux conséquences. J'ai espoir d'êtres pris par absolument tous les êtres de cette pièce. J'imagine déjà les sensations, les mots, la chaleur, l'orgasme...
Mais bien malheureusement dans ma réalité ça n'est qu'une douleur... J'ai mal partout, j'ai besoin qu'on me touche, qu'on me désir, qu'on me parle, j'ai besoin d'un mâle, d'une odeur plus forte, masculine, qui me domine entièrement, j'ai besoin d'une langue dans ma bouche et de sperme dans mon anus, et j'en souffre, j'en bave, j'en manque.

La nuit, les chats sortent, j'en suis un à pénétré, un pauvre cœur à prendre. Je ne sais pas ce qu'il se passe, je ne comprends pas, je n'ai plus de repères, j'entends vaguement une dispute, avec Rogue je crois. J'entends des pas,... Et je n'entends pas, plus, peut-être n'y a-t-il rien à entendre ? Ou bien le manque de potion empire les effets de ces chaleurs inattendues ? J'en sais rien et je m'en moque bien, là tout de suite. Je crois que ma queue bas l'air, mais ma queue n'est pas de sortie, si ?
Je sens mon érection contre l'arrière de mes poignets, je n'ai pas bougé finalement. Le feu me monte à la tête, je ne suis pas sûr duquel. Il y a un filet de bave entre moi et mon genou, je vais vraiment mal.
Et puis...

Et puis il y a soudain cette odeur, si caractéristique de celui qui la porte... Qui donc ? Je ne trouve même plus son nom, son visage ou quoique ce soit dans mes souvenirs. Mais il est là. Et il prend mon visage dans ses mains. De mes yeux mis clos je reconnais à peine (N/g). Il me sourit je crois, moi je n'arrive même pas à fermer la bouche. Il me lève, caressant mon corps au passage. J'ai un frisson de joie.
Très vite, sans avoir vraiment compris comment, on se retrouve dans une salle bizarre, avec juste un lit un peu rustique et beaucoup, beaucoup de pots de vaseline.
Je n'y tiens plus, pousse ou jette mon objet sexuel sur le lit -où il atterri dos contre le matelas- et grimpe à sa suite, à quatre pattes, jusqu'à pouvoir m'asseoir sur son bassin.

Je me frotte à lui, savourant un instant cette sensation libératrice, puis, avide, je déchire tous tissus, de l'un et de l'autre, sans réellement enlever les restes. Je vais à l'essentiel, il me faut son torse, sa queue et ses cuisses, le reste importe peu. Moi, j'ai l'impression que mes vêtements ont simplement disparus. Je ne suis pas sûr de comment mais là, tout ce que je demande, c'est d'être pénétré.
Je branle rapidement nos sexes ensembles, histoire de réveiller le sien, mais malgré mes cinqs petites secondes d'essai, il reste moitié mou. Frustré et pressé, je descends ma bouche sur son bas ventre. Je lui taille une bonne pipe baveuse, creusant les joues, et lêchant son gland.
Je le sens enfin bien dur et arrête de suite. Je ne fais pas cas de ses plaintes, me place au dessus de son bassin avant de m'enfoncer sur son membre jusqu'à la garde. Je ne fronce pas un sourcil, malgré le manque de préparation.
Il me renverse, ressort d'entre mes jambes, et, maintenant à quatre pattes, m'embrasse. Sans attendre, je lance ma langue à l'assaut de sa bouche. Il attrape mes mains, et les coince au dessus de ma tête. Avec son genou, il écarte mes cuisses, et s'enfonce très lentement en moi.
Je gémis, deblatère des mots et sons incohérents, secoué de frissons.
Le voilà, le voilà le mâle. Le dominant.
Je me tord, me contorsionne, me mouve, je cherche à le faire accélérer, mais comme toujours, il reste à sa vitesse.
Toujours lent, puissant et dur, en contraste total avec moi, et les sons qui fusent. Lui ne faisant que soupirer, pousser en moi, les yeux clos.
Il ne me regarde pas, jamais. Je me sens si seul...
Mes sourcils se froncent. Tiens donc, j'ai déjà repris mes esprits ?
J'ai l'impression de me voir de l'extérieur.
Je suis toujours là, à demander, à supplier, à vouloir. Mais finalement, il me donne déjà ce que j'ai demandé. Qu'est ce que je cherche exactement ? Pourquoi j'ai ce vide ?
Ce sentiment de solitude ?

Soudain, sous le titillement de ma prostate, je reviens à l'intérieur de moi, et ressent à nouveau, mes nerf tous à vif, avide de sensations, de caresses ou de claques, de baisers et de morsures...
Mais la joie à l'intérieur de moi, ce mouvement, ce sexe, ce feu qui me brûle... Je ne pense plus, enfin, je perds petit à petit... La... Conscience... Hoaah... haaaaanh... Salazar... Je m'égosille, sous... La force du plaisir,... Le corps transpirant, cambré, les yeux équarquillés dans le vide, la bouche grande ouverte, coulante...
Et enfin, dans un cri muet, j'éjacule, mon sperm collant à son ventre...

J'en voulais encore plus.

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J'ouvre difficilement les yeux. Je suis dans mon dortoir. Il fait jour, depuis, quelques heures déjà. On est en week-end, heureusement.
Je me remémore lentement les événements de la veille, et mes yeux deviennent rond. Dites moi que c'était un rêve. Comment ?
C'est tout à fait impossible, d'avoir ses chaleurs deux fois, si proches, et si fortes. Je n'ai pas bu de potion, mais ça n'explique pas totalement -pas du tout même- pourquoi on a recommencé... Je frissonne, par Merlin ! Quatre fois !
Ça devait être un rêve... Il faut que je me lève.
Je m'assoie sur mon lit avant de me laisser retomber lamentablement allongé. La douleur dans mon bas ventre finit de me convaincre. Salazard, c'était bel et bien réel !
J'aurais préféré éviter, mais... Je vais écrire une lettre à mère.
Je ne sais pas quoi faire, ce qui déclenche ça, il faut que je lui en parle.
C'est la seule qui aura peut-être une explication...
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Toute la journée passe, franchement doucement, j'ai croisé Lucius et son dédain, et Severus et sa pitié. J'avais presque oublié ce moment là... Mais finalement, je suis trop préoccupé pour avoir honte. Entre mes chaleurs qui partent en couilles, la réaction du chien hier, (N/g) que je n'ai pas vu depuis et à qui je voudrais présenter des excuses, la question « c'était quoi cette salle on était où hier bordel », réfléchir à comment ne pas m'asseoir sans éveiller les soupçons et surtout ce fœtus dont je dois me convaincre de l'inexistence, j'ai largement de quoi m'en faire.

Bref, je suis stressé, louche, fatigué, debout et peut-être enceint.
Mais surtout, il y a cette réflexion qui me hante.
Je me sens, vide et seul, il me manque quelque chose.
Oui mais quoi ?
Ou peut-être, qui ?
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