Chapitre 3

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Min Yoongi, plus âgé de quelques années et plus petit de plusieurs centimètres enfin d'après les dires de taehyung. Peut actif sur le terrain, assez taciturne voire bougon. Bien sur, ce n'est qu'un portrait vu des yeux du grand brun. En bref, une simple observation.

D'après lui, il a les cheveux bruns, sombres, séparer en deux dans une raie, se plaçant au milieu de son crâne. Son front était toujours caché par une frange.Il a de fins yeux en amande, des pupilles brunes, identiques à la couleur de sa chevelure. Un long nez allongé et une peau légèrement pigmentée laissant ressortir ses lèvres. Aux petits soins pour mon père depuis un certain temps, tout du moins plus longtemps que Taehyung. Il se fait discret mais pas moins important.

Connue dans le milieu pour son charme et son impassibilité. Enfin, comment dire... Tae n'a pas été très précis sur ce sujet. Il m'a dit de demander à Yerim, le problème est que je ne connais pas de Yerim. Enfin, comme dit précédemment, ce n'est pas comme si j'avais une quelconque place ici.

Après ce long monologue, Taehyung m'a très gentiment fait prendre la porte. Une fois rentré, je pris le temps de prendre un cahier en liège et un stylo. J'ai ouvert la première page et j'y ai noté mes initiales, P.J. Je l'ai ensuite tourné et commencé à écrire. Tout ce qui me passait par la tête, certaines phrases plus fabulistes les unes que les autres. J'ai parlé assez brièvement du décès, et plus en détaille de cette lettre, de ce Yoongi ou encore de Taehyung, n'oubliant pas de noter le prénom de Yerim en coin de page.

Lorsque j'étais petit et que je me sentais perdu, j'écrivais sur un papier blanc vierge que j'aller soigneusement jeter dans la cheminée par la suite. Pourquoi ? Pour détruire les preuves. Les preuves de mon mal-être.

Je me devais d'être le fil parfait que mon père a toujours voulut avoir. Pour ma mère, mais aussi pour moi, je me devais d'être le plus parfait possible aux yeux du monde. Même si cela me devait d'enchaîner les critiques, les insultes, et même des coups. J'écrivais sur un petit papier puis le brûler, laissant en cendres mes larmes et mes remords par la même occasion.

C'était comme un retour dans la passée. J'étais encore habillé, quand un cri me sortit de mon sommeil. Un cri d'enfant. Des larmes perlaient aux coins de mes yeux, je respirais vite, mon corps haleté. Avant de me lever, fort un mal de crâne me prenant de court. Je m'adossai à ma chaise de bureau avant de me diriger vers la cuisine. Je me servis un verre d'eau et pris un cachet d'aspirine. Mes yeux étaient maintenant grands ouverts.

Je n'avais plus sommeil.

Je me regardai dans le miroir, peu fière de constater l'état miteux de mes cernes, bien plus voyantes de jour en jour. Mes insomnies refont surface, à mon plus grand bonheur et après plusieurs années, mon cycle de sommeil était de nouveau déréglé. Super.

Je ne dormais presque plus, je mangeais de moins en moins. Et mon corps absorbé tout ça comme si de rien était. À quoi bon dormir quand il y a tant de choses exaltantes à faire ? J'ai une grande maison pour moi seule, mais je n'ai absolument personne à inviter. Pas un chat. Cette situation est encore plus ironique que tous les précédentes.

Mes habits tombés un par un, laissant apparaître ma peau blanchâtre aux leds de la pièce. Je passai une lotion sur mon visage. Qui avait comme un effet ravivant à ma peau. En évitant de préciser qu'il était sur les coups de 3 h du matin, après un semi-sommeil. Donc oui, cette lotion n'avait pas besoin de beaucoup pour illuminer un tant soit peu...

Je m'applique une généreuse couche de baume à lèvre. Puis en continuant de masser mes épaules, j'ouvris l'eau. La laissant couler, attendant patiemment que la baignoire, se trouvant au fond de la pièce, soit remplie.

𝐁𝐮𝐭𝐭𝐞𝐫𝐟𝐥𝐲 ❞ [ʏᴏᴏɴᴍɪɴ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant