Frère

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Point de vu de Elsa :

Après cette visite hilarante on retourna à la chambre.
Il fallait que je vois mon frère.
Je n'en était pas hyper préparée mais il le fallait.

Moi: Lou?

Lou : Oui?

Moi: je suis désolée de te demander ça alors que tu en as déjà fait beaucoup. Mais est-ce que tu peux m'amener dans la chambre 312 s'il te plaît ?
L'infirmière m'avais donné la chambre de Luc.

Lou: ouaip pas de problème.
Répondit t'elle sans poser aucune question

Je nota que cette fille était vraiment super à jamais posé de questions qui me mettrais mal. Elle était douce , attentionné mais en même temps drôle et sarcastique. Elle savait jongler à merveille pour réussir à me faire oublier l'espace d'un instant que j'avais tout perdu.
Elle m'amène donc à cette fameuse chambre.

Lou : Je te laisse?

Moi : oui merci beaucoup.

J'entre, evidement je ne vois rien .

Moi: Luc?

Je sens mon petit frère en train de me serrer dans ses bras en sanglotant.
Moi: chuut ça va aller mon chérie . On va s'en sortir
Dis je en lui caressant les cheveux.

Une fois ses pleurs calmés il s'assit par terre et pose sa tête sur mes genoux.
Luc: Elsa j'ai peur..

Moi: Je te promets que ça va aller mon chérie je resterai toujours avec toi

Luc: Mais..
Il se remit à pleurer
Moi: chut calme toi je suis là.

Luc: c'est... Ma.. faute.. si.. tes... Jambes..
Il n'arrivait plus à parler.

Moi: Hé, écoute moi . Je t'ai poussé délibérément je m'en fiche de mes jambes comparé à ta vie Luc. Et puis mes jambes ont juste des fractures. Un peu de rééducation et c'est repartii.

Luc : Où.. j'irais... Quand .. j'aurais.. plus.. besoin.. d'être à l'hôpital ?
Ses mots me glassent mais je n'en laisse rien paraître.

Moi: Tu te souviens de Tatie Danielle ? Et bien on ira là bas. Elle est gentille Tatie Danielle mon chérie.
Dis je, bouleversée en lui caressant les cheveux.

Une fois calmé pour de bon je réussis à le porter et à le mettre sur son lit après pas mal de péripéties. Je le borde et caresse son front comme quand il fait des cauchemars.
Il finis par s'endormir.

J'arrive à rentrer dans ma chambre après avoir croisé un interne qui me ramène.

Je ne peux m'empêcher d'éclater en sanglots. Je pleure tout . J'ai mal au cœur. Mes larmes ne s'arrêtent pas de couler de mes yeux inutiles.

D'un coup je sens une main. Une bouée de sauvetage dans mon océan noir et agité. Elle me serre la main sans rien dire. Je me sens mieux. Comme si elle m'avait donné un peu de sa chaleur.
On resta un moment à se tenir la main pendant que je continuais à pleurer. Elle me mis sur mon lit et me carressa le front et les cheveux comme je venais de le faire avec mon frère. J'entendais sa douce voix me chanter une mélodie cela m'apaisa. Sa présence silencieuse me permis de m'endormir.

Nuit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant