La Gazette des Spammeuses

OS #1 (Alexia) - Le tintement d'une cloche...

𝙽𝚘𝚞𝚟𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚍𝚞 1𝚎𝚛 𝚜𝚎𝚙𝚝𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎 2020

Je suis heureuseet très fière d'être la première à poster mon article *petite larme de bonheur*.

C'est un One shoot, une sorte de Wolfstar mais pas que.

J'espère que ça vous plaira ^-^

Bisous mes chers lecteurs et chères lectrices.

Alexia ()

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Deux yeux couleur miel regardaient sans vraiment voir une horloge ancienne en bois massif. Les deux pupilles bougeaient au même rythme que la grande pendule. Dans ses yeux il n'y avait plus rien. Plus d'étincelle de joie ni de malice. Plus d'amusement. Plus de tendresse cachée sous des regards noirs.

Non plus que deux yeux banales. Sans vie.

 Sans vie, c'était ça. Le jeune homme à qui appartenaient ses deux yeux était sans vie, dénué de tout. Dénué de tristesse, car il avait trop pleuré. Dénué de colère car il avait trop crié. Dénué d'amour car il n'avait plus personne à aimer. Ou alors plus personne pour le savoir.

Et c'était ainsi depuis un an. Un an qu'il avait cessé de s'inquiéter pour savoir si quelqu'un était mort dans la Gazette du sorcier. Un an qu'il avait coupé tout contact avec l'extérieur. Un an qu'il se terrait dans le travail. Un an qu'il ne supportait plus de sortir dans la rue et de voir les gens heureux. Un an qu'il se traitait d'égoïste quand l'idée précédente lui traversait l'esprit. Un an qu'ils étaient parti. Un an que sa vie s'était arrêtée. 

Oui ça faisait un an depuis cette terrible nuit. Un an depuis que Lily et James Potter étaient morts. Un an. Harry en avait deux maintenant, songea-t-il avec un sourire triste. Un an que ce petit garçon comblé d'amour et de joie était un pauvre orphelin célèbre. Célèbre d'avoir perdu ses parents, célèbre d'être seul, célèbre d'être à tout jamais Celui-Qui-A-Survécu, pensa-t-il avec amertume.

Lily n'aurait pas voulu que son fils grandisse avec un si lourd fardeau sur les épaules. Elle aurait assassiné toutes les personnes qui auraient jeté, ne serait-ce qu'un regard de curiosité à son fils. Oh ça oui, les regards de Lily Evans en colère valaient bien trois Doloris et un Avada Kedavra.

«Potter, c'est Potter maintenant!» l'aurait fièrement corrigé James. James... L'un de ses meilleurs amis. Celui qui l'avait toujours accepté comme il était. Celui qui remontait toujours le moral de tout le monde. Celui dont un sourire valait aussi cher qu'une Flèche d'argent et était plus éblouissant qu'un Lumos Maxima. Celui qui était à lui seul un soleil. Un soleil qui illuminait ses proches, qui les poussait à devenir encore meilleur pour arriver à la cheville du grand James Potter. Et même avec sa tonne de défauts, comme l'aurait approuvé Lily, l'hérisson à lunettes ne pouvait pas le laisser indifférent. Il s'imposait de lui-même, si bien qu'on ne pouvait pas se passer de ses blagues et de son idiotie lorsqu'une certaine rousse était dans les parages.

En parlant de cette rousse, en plus d'avoir un regard à faire pâlir la mort, elle était aussi l'une des plus belles personnes qu'il n'ait jamais connu. Sa meilleure amie... Celle qui l'avait toujours grondé car il ne mangeait pas assez et qu'il était blanc comme un linge. Celle à qui il s'amusait à répondre «Oui maman» rien que pour la voir rouler des yeux avec un sourire mi-amusé mi-exaspéré aux lèvres. Celle qui l'avait toujours soutenu. Celle qui lui avait toujours ouvert les bras. Celle qui lui permettait d'oublier ses problèmes rien qu'en lui offrant un de ses sourires. Un de ses sourires qui voulaient tout dire à la fois. Un de ses merveilleux sourires, remplis de tendresse et de douceur qui vous réchauffent le cœur et qui ont le même effet qu'une pommade sur une blessure. Celle avec qui il se confiait et inversement pendant leur «soirée de révisions» où ils passaient le plus de temps à manger du chocolat et boire un ou deux verres de Whisky Pur-Feu qu'à réellement faire leurs devoirs. C'était Lily Evans, Lily Potter, juste Lily, un rayon de soleil, une fleur de lys, un sourire d'ange. Juste Lily. Lily qui s'énervait contre James et...