Chapitre 2:

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    Le professeur nous dirigea en classe. Je me suis installé au fond et Vic m'a suivie. Mais ça n'avait pas l'air de plaire à monsieur:« Lucie et Julia échanger vos place avec Victoria et la fille d'à côté.
Tout le monde me fixa. Pff enflure. Il l'a fait exprès. Il doit savoir que si je me met au fond c'est pour justement ne pas me faire remarquer. Je le regarde froidement, pour la troisième fois de la matinée.
-Pourquoi devrions-nous échanger nos places?
Dit-je aussi calmement que je le pu. Nos regards se défient.
-Tch..Si je demande quelque chose, tu le fait, Y'a pas de question.
Je sourie. Il vas voir, il vas regretter de me manquer de respect. Je me lève et avance doucement au deuxième rang, sans le quitter du regard. Un air noir plaqué sur mon visage. Il ne détourna pas ses yeux pour autant. Je m'assoie et dit doucement,
-Très bien...»
Je m'installa à côté de Vic. Je n'avais toujours pas quitté le regard du professeur. Quand je le réalisa, je fut vite déstabilisé. Je ne sais pas pourquoi. Mon corps entier fut parcouru d'un frisson. Mais je ne détourna pas le regard pour autant. Je ne perdrai pas. Au bout de quelques minutes, c'est lui qui détourna finalement son regard du mien. Il se racla la gorge et je vis son point de resserrer légèrement. Il prit la parole:
« Bref...Je suis Mr. Ackerman et je serai votre professeur de Mathématiques cette année. Je serai également votre caporal-chef pour ceux qui ont choisis l'option militaire. Qui dans la classe à choisis cette option?
Je leva la main, seule moi et le fameux Jordan font l'option militaire dans cette classe. Vic me regarda assez surprise. Ainsi que le reste de la classe, mais je n'y prêtais pas attention. Mr. Ackerman me fixa de nouveau. Mais je ne pu paraître aucune émotion. Il reprit la parole.
-Je précise que cette option n'est pas pour les glandeur. Elle sera difficile, surtout si c'est moi qui vous gère. J'espère que vous l'avez bien compris. Il est encore temps de vous retirer. N'est-ce pas?
Dit-il en me regardant. Il se trompe de me sous estimer. Pendant un deux ans je me suis beaucoup entraîné. Je sais que ce ne sera pas une tâche facile, mais ce n'est pas pour autant que je me découragerai. Je serai assez forte pour surmonter ça.
-Qu'insinuez-vous en me regardant monsieur?
-Rien, je pense juste qu'une fille frêle comme..
La c'est la goute qui fait déborder le vase.
-Vous insinuez donc que les filles sont frêle? Mais c'est des propos sexistes que vous avez là monsieur. C'est ce que vous apprenez à vos élèves ici? Je vous avoue que je ne m'attendais pas à entendre des propos aussi bas, venant de se lycée si prestigieux.
-Non ce n'est pas ce que je..
-Non je comprends, venant d'un homme ça ne m'étonne pas. Mais ne vous inquiétez pas tout ira bien pour moi. Je vous montrerai que les filles aussi peuvent être forte, voir même parfois, plus forte que vous.
Les filles de la classe me regardais surprise puis elle m'applaudissent. Même Vic applaudissait. J'ai eu l'impression pendant un court instant de me sentir puissante.
Mon regard était rempli de défi, tandis que le siens était rempli de colère. Il sait que j'ai raison.
-Et tu es ?
Me dit-il froidement, ce qui me donna un frisson.
-Elizabeth Mondeiros
-Bien Elizabeth, j'admet que ce que j'ai dit était puéril. Mais ton manque de respect depuis ce matin mérite d'être sanctionné, il faut que tu comprennes comment ça marche ici.»
Je ne lui répondis pas. Et nos regards se quitta de nouveaux.
(...)
La sonnerie retentit, enfin. Après notre "altercation" avec monsieur, il nous a donné nos emplois du temps. Le lundi je commence donc par mathématiques. Ensuite j'ai anglais puis 10minutes de pause. J'enchaîne ensuite par 2 heures de Français. Et enfin formation militaire toute l'après-midi. Quand je pense que je devrai me le farcir toute l'année... Pff je commence limite à regretter. C'est dommage, il est très beau. Il n'aurai pas eu de caractère de merde je suis sûre qu'il m'aurait plus. Mais qu'est-ce que je dit moi? Je me dirige vers la sortie quand soudain une main m'attrapa le poignet. Merde c'est vrai.
«Si tu crois que t'allais fuir aussi facilement.
Je le regarda froidement.
-Je ne fuyais pas, j'avais juste oublié.
-Tch.. Bon assis toi là.
Il me montra une table un face de son bureau. Je m'avança et m'assis à l'endroit indiqué. Lui, se tenais juste devant moi le bras croisé, adossé à son bureau. Même si il me tape sur le système, je ne vais pas me mentir, il est incroyablement sexy. Nos yeux se perdirent un moment. Puis il se racla gorge et prit finalement la parole.
-Bien maintenant présente moi tes excuses.
-Pardon?
Nan mais c'est une blague?
-Je ne pense pas que tu sois sourde alors ne me fait pas répéter.
-Désolé j'ai du mal à entendre les conneries de se genre.
-Ça commence à bien faire.
Il s'avance vers moi et pose ses mains au extrémité de ma table. Sa tête devient rapidement proche de la mienne. Ma tête vire au rouge instantanément.
-Je vais te le redire une dernière fois dans ce cas là. Il approcha sa bouche de mon oreille et me murmura.
-Présente..tes..excuses.
Je peut sentir son parfum. Il sent extrêmement bon. Sa tête revînt doucement en face de la mienne. Je vis ses yeux, sont regard était dûr. À quoi il joue en se mettant aussi proche? Il voit bien que ça me déstabilise. Le ferait-il exprès? Je doit partir. Je suis rouge pivoine. La honte. Mon cœur bat à mille à l'heure, mon corps entier est parcouru de frisson. Une chaleur commence à s'installer en bas de mon ventre. Non ce n'est pas bon je doit partir. Qu'est-ce qu'il m'arrive?
-Alors? J'att..
-Excusez-moi..
Je me leva et me dirigea rapidement vers la sortie, mais ses mains m'attrapa la taille de justesse et me placèrent devant lui. Ses mains...Non il ne faut pas qu'il recommence, sinon je..
-Je ne t'ai pas autorisé à t'en aller.
-J'ai présenté mes excuses que voulez-vous de plus?
Ses mains étaient toujours posées sur ma taille.
-Ce n'étais pas des excuses. Regarde moi dans les yeux et dit le moi.
Je ne comprends pas pourquoi il me déstabilise autant. Qu'est-ce qu'il me veux à la fin ? Je le regarde finalement dans les yeux. J'essaye tant bien que mal de soutenir son regard.
-Je suis désolé de vous avoir manqué de respect ce matin. »
Un blanc s'installa et il retira ses mains de ma taille. Au bout de quelques minutes la sonnerie retentit. Je pris mon sac et sortis de la classe. C'est pas vrai, ce.. pff il m'a fait rater la pause! Je me dirigea vers mon prochain cours. Qu'est-ce qui m'est arrivé pourquoi j'étais comme ça? Arghh ça m'énerve d'avoir été aussi impuissante face à lui. Je déteste l'admettre mais, il me fait beaucoup d'effet cet abruti, et il faut vite que j'y remédie...

Mr. Livaï Ackerman Où les histoires vivent. Découvrez maintenant