Chapitre 4:

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J'entre dans le vestiaire, et bien sûr, à part moi il n'y a personne. Je sens que ça vas être plus dur que ce que je pensais... J'étais habillé d'un legging noir, ainsi qu'un débardeur noir. J'enfile mes chaussures et ma veste. Je me fait deux tresses collés. Et je suis enfin prête. Mes cheveux sont brun et m'arrive en bas du dos. Mais avec mes tresses, on a l'impression qu'ils sont plus court. Bref. J'avoue que j'ai un peu peur de sortir. Mais je dois y aller. Je prends une grande inspiration, et je sors enfin. Je me dirige vers la salle où j'entends le plus de bruit. Personne ne m'a dit où et comment la formation militaire est organisé et bien évidemment, je n'ai pas demandé. J'avance doucement, puis j'atterris dans un couloir. Super je suis perdu. Je m'enfonce dans le couloir jusqu'à voir une porte. Le bruit venais de là. J'entendais les garçons parler:
« Alors Jordan, à ce qu'il parait tu t'es fait niquer par la nouvelle?
-Ouai mais ça valait le coup, elle est trop bonne.
C'est vraiment un connard.
-C'est vrai qu'elle est bonne, mais elle t'a quand même broyé le bras.
Un autre prit la parole.
-Oui je préfère pas me fritté à elle..
-Ce n'est rien vous verrez, j'vais m'la faire..
-Putin t'a du courage Jordan.»
Pff. Du courage? Ils ont pas entendu les cris de cette mauviette.
Il faut que je me calme. Ce mec est complètement détraqué. Je vais le tuer. Mais réellement cette fois. Je retourne dans mon vestiaire et, quelqu'un y était. C'est pas vrai, manquais plus que ça.
«Qu'est-ce que vous faites là ?
-Je suis venu te chercher, j'ai oublier de te dire où c'était tout à l'heure, alors je me suis dit que t'allais te perdre.
-Merci mais je peux encore me débrouiller toute seule.
Sa voix était plus douce que ce matin. Il avait un ton assez gentil. Étonnant.
-Tout vas bien?
Non, je bouillonne de l'intérieur.
-Comme toujours.
Je m'apprête à partir, quand il me barra le passage.
-Écoute j'ai vu ce qu'il c'est passer à la cafétéria, si tu as encore des problèmes avec cet enfoiré de Jordan ou même un autre, tu doit me le dire. Je les sanctionnerai.
Même si ce qu'il dit est vrai, pour un prof il y est aller un peu fort ?
-Donc au début vous vouliez ma peau et maintenant vous voulez me protéger? Il faut savoir ce que vous voulez Mr.Ackerman.
J'avoue que ça m'étonne venant de sa part.
-Il ne devait pas te toucher.
Ses point se serra de nouveau. Sa mâchoire aussi se contracta.
-Je vous remercie, mais comme je vous l'ai dit, je n'ai pas besoin d'aide, je peux me débrouiller toute seule.»
Je passa en le détournant proprement. Ils me tapent tous sur le système aujourd'hui. Quand est-ce que cette journée vas se finir bon sang!  Je rejoignis mon groupe et je m'assis par terre adossée contre un mur. Nous étions dans une espèce de salle d'entraînement. Je me demande comment sont organisés les 4 heures. 
Au bout d'une dizaine de minutes. Ackerman arriva dans la salle. On se regarda rapidement. Il se racla la gorge, ce qui installa le silence parmi nous.
«Bien, comme vous le savez vous avez quatre heures cette après-midi et vous en aurez 4 aussi demain matin. Pendant ces quatre heures, vous ferez plusieurs exercices que seul moi choisirai. Donc vous ne saurez jamais ce qui vous attends, comme dans la vie réelle. Pour l'instant je veux voir vos capacités. Alors vous allez me faire 1h de musculation. L'heure d'après vous ferez du cardio.
Un blanc s'installa dans la pièce.
-Aller c'est parti plus vite que ça.
-Oui chef! Répondit le groupe a l'unisson.»
Je commence par m'étirer tout le corps puis me met au sol. J'entame une série de cinquante pompes, puis je me relève. Je fait plusieurs exercices abdominaux. Je détourna mes yeux vers Ackerman, par curiosité. Étonnamment il me regardais. Je fis mine de n'avoir rien vu puis continue mes exercices. Je prit un poids de quatre-vingt kilo, et me mit en position chaise contre un mur. Je pose le pois sur mes cuisses, et attendis pendant une minute trente. Je répéta cet exercice trois fois. Je me relève difficilement à cause des courbatures de la veille. C'était une erreur d'avoir voulu travailler mon fessier comme ça aujourd'hui, j'aurai du me limiter à une trentaine de squats. Si on court tout à l'heure je vais le sentir. Bref une fois mon corps bien échauffé, je prit des bandages et les mis sur mes mains. Il était hors de question que je mette leurs gants puant. Je me craque vite fait les doigts. Et commence à me défouler sur le sac. Plus je frappe, plus je repense à ma journée. La colère commence à monter. Des émotions surgissent. Je repense à ce que me disait mon père. Je frappe de plus en plus fort. Malgré les bandages je commence à sentir la douleur. Mais ce n'est pas grave. Il faut que j'évacue. Je frappe. Je frappe. Je frappe. Mes bras tremblent mais ça m'est égale. Je n'arrive plus à calmer ma colère. Je mit un dernier coup dans le sac et il tomba. J'ai frapper tellement fort qu'en basculant il c'est retiré du crochet. Ma respiration est saccadé. J'ai les larmes aux yeux. Pourquoi ça m'arrive à moi? Une personne posa sa main sur mon épaule ce qui me sortis de mes pensées.
«Tout vas bien?
Je le regarda un instant. C'était un garçon que je ne connaissais pas. Il était blond au yeux bleu. Il avait un physique assez faible et était légèrement plus grand que moi. Je regarda autour de moi, et tout le monde était stupéfait. Même Ackerman fit une mine choqué, mais il me regarda avec inquiétude. Je dois passer pour une folle maintenant c'est génial. Il faut que je me calme. Et que je contrôle mes émotions.
-Oui.. Oui ça vas merci..
-Tu en ai sûre?
Il avait l'air gentil, parmi les garçons qui sont ici je crois que c'est le seul qui me regarde sans arrière pensée.
-Oui si je te le dit.
Je lui souriais légèrement puis regarda les autres de nouveau.
-Bon vous voulez une photo ?
Après cette remarque le reste de mon groupe repris leurs occupation. Le blondinet me regarda de nouveau et m'adressa enjoué:
-Si t'a besoin de renseignements ou quoi que se sois, je suis là je m'appelle Armin.
-Elizabeth, merci beaucoup.
-Il n'y a pas de quoi!»
J'entendis quelque garçon pester contre lui, mais il resta de marbre. Il avait l'air de quelqu'un de droit. Je pense que je pourrai bien m'entendre avec lui. Par contre il faut que je me contrôle, ça fait à peine une heure que je suis là et je suis déjà à moitié épuisée.
L'heure d'après fut très rapide. Ackerman nous à demander de courir le plus possible durant l'heure. Certains faisaient quatre fois quinze minutes, d'autres deux fois trente minutes. Tandis que moi, je ne m'arrêta pas une seule seconde. Une fois mon cardio stabilisé, je peut courir pendant un peu plus d'une heure et demie. Une fois qu'Ackerman signale la fin il prit une nouvelle fois la parole.
« Je ne vais pas vous mentir, vous êtes encore nul à chier, certain se sont démarqués plus que d'autres, mais ça reste faible. Bon étant donné que c'est le premier jour, je vous laisse les deux heures restantes en temps libre. Mais ne vous méprenez pas, c'est seulement parce que ce que j'avais prévu n'est pas réalisable. Que se sois bien claire, je ferai en sorte que vous passiez à la fois la meilleure, et la pire formation de toute votre vie. Vous m'aurez pendant deux ans entier. Je vous ai prévenu, vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous même sur ce, je vous laisse.
Il marqua un court temps de pose puis repris la parole.
-Elizabeth, viens me voir s'il te plaît.
Une boule se forma de nouveau dans mon ventre. La dernière fois qu'il m'a appelé en fin de cours ça à mal tourné. Je m'avançai vers lui, et me fit signe de le suivre. Il m'a emmené sur le côté du bâtiment, de sorte à ce qu'il puisse me parler sans oreille indiscrète j'imagine.
-C'est valable aussi pour toi.
Je le regarda avec des yeux interrogateurs, de quoi il me parle là?
-Je te préviens, dit-il tout en ce rapprochant de moi, je ne ferai pas de différence entre toi et eux.
Au fur et à mesure qu'il avance je recule.
-Ne crois pas que je serai plus clément avec toi. Je senti une surface dur me coller le dos. En reculant je me suis retrouvée coincée entre le mur et Ackerman. Il plaça ses deux mains de chaque côté de mon visage sur le mur. Non pas encore. Cette proximité me déstabilisa de nouveau. Mes joues tournent au rose. Je vis un rictus se former sur ses lèvres. Je ne pouvais pas m'empêcher de les regarder. Il est vraiment très proche. Il suffirait que... Non! À quoi je pense enfin ?! Mes joues tournèrent au rose de plus belle.
-Tu rougis...à cause de moi ?
Il fit un sourire malicieux.
-C'est moi qui te fait rougir comme ça?
Il rapprocha sa bouche de mon coup, pour remonter jusqu'à mon oreille. Il effleure à peine ma peau. Son souffle chaud fit traverser mon corps d'un long frisson.
-V-vous êtes tr-trop proche pour un professeur... Si je criais là maintenant, et que quelqu'un vous voyait, vous seriez très, très embêté.
Il retira sa tête de mon cou. Un petit sourire victorieux se forma sur mon visage. Je ne serai pas déstabilisé devant lui encore une fois. Je ne perdrai pas mes moyens. Ses mains n'avaient pas bouger d'un centimètre. Il baissa la tête, et rigola doucement. Puis il l'a releva, et je vis avec surprise, un sourire joueur plaqué au visage. Un frisson parcouru mon corps, encore.
-Vas-y, crie.
Il rapprocha de plus en plus son visage. Ses yeux étaient encrés aux miens. Il commença à faire de simples baisers, sur la joue gauche. Puis il descendit sur mon cou. Pourquoi je ne réagis pas? Ma respiration est saccadée. Mes yeux se ferment automatiquement. Non. Je ne céderai pas. Je ne...je. ~oh
Ses baisers remontent jusqu'à ma joue droite. Il se rapproche dangereusement de ma bouche. Mon cœur bat de plus en plus vite, il...il vas m'embrasser? Non..je...ne céderai..pas.
-*CRIE*
Ses lèvres était à peine au dessus des miennes. Il releva la être étonné. On entendis au loin des bruits de pas se rapprocher. Mr. Ackerman se décala lentement. Je peut lire le mot "vengeance" sur son visage.
-Vous ne m'en croyiez pas capable ?
Dit-Je avec un sourire victorieux.
-Elizabeth c'est toi qui a crié ?!
C'est Armin qui arriva essoufflé vers nous.
-Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi Mr.Ackerman est là?
Il me regarda, et une lueur de stresse se lis dans ses yeux.
-Ce n'est rien excusez moi, c'est seulement une.. araignée. Elle est grimpé sur moi alors j'ai paniquer. Mr Ackerman n'étais pas loin, il ma entendu crier et il est venu aussi. Mais ne vous inquiétez pas tout vas bien, merci beaucoup. Mais quoi qu'il arrive je ne me ferai pas avoir si facilement..»
Je lança un regard à Ackerman. Puis partie en prenant Armin avec moi. Je ne comprends pas pourquoi il fait ça.. Est-ce un test ou quelque chose dans le genre? Où fait-il ça rien que pour me déstabiliser. Peut-être est-ce une de ses "leçon" pour avoir été arrogante ce matin.. Je me retourne une dernière fois, et je vis Ackerman nous regarder. Tiens c'est marrant, il a le même regard que ce midi. Il est vraiment...spécial ce type.

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Désolé ce chapitre à prit du temps à sortir. Il n'est pas corrigé non plus. J'espère que ça vous a plu.

Mr. Livaï Ackerman Où les histoires vivent. Découvrez maintenant