L'ombre de l'étoile

Nouvelle mission

———————12-ans-plus-tard——————

Une voix mécanique retentit:

Voix: « Maître ? Maître ? Nous allons bientôt sortir de l'hyperespace. » j'ouvre un oeil, découvrant ma cabine à l'envers. J'ouvre mon deuxième oeil tandis que je me retourne en lévitant pour retrouver le vrai sens de ma cabine. Je dois encore travailler sur ma méditation, refouler les émotions est une choses, mais les maitriser en est une autre. J'ouvre ma porte et remonte le couloir métallique qui mène au cockpit de l'appareil. En entrant dans le cockpit, un androïde à la tête plate me salut.

Androïde: « Bonjour Maître. Nous arrivons au point de rendez-vous en temps et en heure. » Je prends place dans le siège du pilote.

: « Merci PX, tu es une copilote d'exception y a pas à dire. » l'androïde appuie sur plusieurs boutons avant de tirer un levier.

PX-03: « Vous exagérer Maître, je ne suis programmé que pour vous conduire où bon vous semble mais seulement 1,43 fois plus rapidement que n'importe quel pilote. » J'appuie sur un bouton bleu clignotant et on entend une voix annoncer la fin du mode pilote automatique. Je place ma main sur un levier métallique situé entre PX et moi.

: « Sortie d'hyperespace. » J'enclenche le levier et le tourbillon bleu de la vitesse lumière s'évanouit, laissant apparaître une planète de taille moyenne à l'atmosphère orageuse. Le vaisseau s'approche doucement de la planète jusqu'à rentrer dans l'atmosphère. Je manœuvre habilement mon vaisseau que j'ai rebaptisé Le Faucheur, en raison de ses deux ailerons tres fins et incurvés horizontalement de chaque côté du vaisseau. Je me faufile au milieu de la pluie d'éclair qui déchire le ciel.

PX-03: « Si je peux me permettre Maitre, c'est dangereux. » j'enchaîne les coup de manettes, esquivant au plus près les éclairs.

: « Tu n'aimes pas jouer avec le feu PX ? » je dis un sourire au coin des lèvres. Elle me répond sans une once d'humour.

PX-03: « Ce n'est pas du feu, ce sont des éclairs. » je plaque les commandes en avant, faisant plonger le vaisseau.

: « Roh c'que tu peux être barbante des fois. »

PX-03: « vous m'en voyez navré Maître. » le vaisseau effectue un petit tonneau au raz du sol avant de filer en ligne droite au dessus d'une grande plaine désertique où une pluie d'éclair zébraient le ciel gris. Mon vaisseau file droit sur une grande montagne avant de pénétrer dans un grand hangar qui en éventerait le flanc. Je manœuvre mon vaisseau pour le placer face à la sortit avant de le stabiliser et de le faire se poser en douceur. J'appuie sur le bouton d'ouverture du sas et me lève de mon siège.

: « Je n'en ai pas pour longtemps. » Je quitte le cockpit et me dirige vers le sas du vaisseau. En passant devant ma cabine je tends la main vers une petite table et un objet cylindrique vol jusqu'à elle. C'est mon sabre laser, celui que je me suis fabriqué au cours de mon entraînement. La lame est, à l'instar de celle de mon maître, d'une belle couleur rouge pur. Mon maître m'avait offert ce crystal vers la fin de ma formation et m'avait emmené sur une planète sombre au confins de la galaxie car elle abritais selon lui un haut lieu côté obscur. Je me souviens avoir pénétrer seul dans une grande caverne qui renfermait une immense puissance. Sur mon chemin j'avais rencontré des visions d'horreurs, des massacres, j'entendais des cris de douleurs et de tristesse, jusqu'à atteindre en son coeur une petite table en pierre dans un unique et très faible rayon de lumière. Mais alors que je m'avançais, mon crystal à la main, ma mère est apparue devant moi. Je me suis immédiatement immobilisé. Elle me regardait en souriant, comme toujours. J'allais m'approcher d'elle quand soudain la vision changea et je vît avec horreur Plutran la battre à mort. Mais c'était bien plus lents, bien plus horrible. Ma colère monta en moi, je la sentait bouillonner, le sol commença à trembler et à partiellement se fracturer. Je savais que ce n'était pas réel, mais ma colère, elle, l'était belle et bien. D'un pas déterminé, j'ai traversé l'illusion et me suis approché de la table avant d'y plaquer le cristal en son centre. J'ouvrît mes mains autour de lui et comme mon maître me l'avait enseigné, je l'ai inondé de toute la haine et la colère dont je disposais. J'entendis des cris de douleurs faibles provenir du cristal, comme-ci il ne voulait pas de toute ma souffrance. Au bout de quelques instants, mon cristal vira au rouge et les cris cessèrent. Je me releva en prenant mon cristal et tourna le dos à l'illusion de ma mère, tendant son bras vers moi, qui disparût. En ressortant de la caverne, mon maître examina mon cristal avant de sourire.