I wrote this shit

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Un matin j'ai eu envie d'écrire ça. Mais je crois que ça n'aura jamais vraiment "d'autour". Juste ce petit fragment.

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Il y avait des jours où Peter ne se sentait pas du tout à sa place. Un peu comme s'il était mal accordé avec le monde, tout d'un seul coup, et qu'on n'arrivait plus à le régler au rythme de sa nouvelle vie. Il n'était pas au diapason. Un peu en décalage, dans un flou indistinct et brouillé qu'il ne parvenait plus à comprendre.

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- Tu veux qu'on regarde La Petite Sirène ? Chuchota-t-elle doucement en se penchant vers son oreille d'un air malicieux.

Et Peter était trop fatigué, trop mal pour dire non. Il n'avait pas le coeur à l'envoyer balader alors qu'elle était si gentille avec lui. Et puis, étrangement, dans le calme de cette froide matinée d'hiver, sa présence était rassurante ; il n'était plus seul, tout d'un coup, et elle le raccrochait un peu au monde.

Friday lança le film à un son raisonnable pour éviter de réveiller Tony et Pepper.
Morgan s'assit dans le fond du canapé, heureuse, et Peter ne bougea pas, le regard trouble, la respiration douloureuse.
Quelques secondes passèrent jusqu'à ce que la petite fille tapote ses genoux.

- Tu veux venir mettre ta tête là ? lui demanda-t-elle.

Peter leva légèrement la tête pour la tourner vers elle, essayant de ne pas lui montrer qu'il était à deux doigts de pleurer. Elle pencha sa tête sur le côté avec interrogation.

- Maman fait toujours ça avec papa quand il est triste.
- Je suis pas triste, protesta-t-il faiblement.

Morgan haussa les épaules, comme si elle ne le croyait pas vraiment. Elle attendit, et Peter était trop faible pour résister. Il était trop fatigué et cette douleur dans la poitrine manquait de l'étouffer.
Il remonta légèrement dans le canapé, et posa sa tête sur les cuisses de la petite fille, son regard rivé sur le film qui commençait, sa couverture resserrée autour de lui. Quelques secondes après, Morgan commença à jouer innocemment avec ses cheveux, tirant doucement ses mèches sans vraiment y prêter attention.

Et il ne s'en rendit même pas compte, mais la présence de Morgan Stark, tout près de lui, son odeur d'enfant et ses petites mains qui touchaient ses cheveux le bercèrent et, après trois nuits à tourner en rond sans trouver le sommeil, il se retrouva à fermer lentement les yeux, enveloppé par la chaleur de sa couverture.

Quand Tony se leva, une heure plus tard, il entendit le bruit de la télévision en provenance du salon. Évidemment, Morgan était déjà levée. Qu'elle ne fut pas sa surprise, cependant, quand il descendit les escaliers et trouva sa fille assise dans le canapé, les yeux rivés sur Lilo et Stitch, ses mains dans les cheveux d'un Peter visiblement épuisé et endormi. Son coeur se serra soudainement à cette vision, et les larmes lui montèrent aux yeux. C'était la première fois depuis qu'il avait ramené Peter que ces deux-là passaient un moment ensemble.

Il en avait rêvé pendant si longtemps. Cinq longues années à imaginer Peter et Morgan, ensemble, comme ses deux enfants. Une chose qu'il avait crue impossible, et qui se trouvait sous ses yeux en cet instant.

A pas de loup, Tony s'approcha du canapé et se pencha pour embrasser le front de Morgan.

- Hey, Morguna, tu es déjà levée ? chuchota-t-il.

La petite fille se retourna doucement avec un air de désapprobation et un doigt sur sa bouche.

- Shhhhh, fit-elle en fronçant les sourcils comme Pepper. Petey dort.
- Pardon, s'excusa faussement Tony.

Elle se retourna vers le film, et Tony jeta un oeil à Peter qui dormait à poings fermés, tourné vers le dossier du canapé. Il y avait des cernes noires sous ses paupières et Tony se demanda depuis combien de temps il dormait mal. Il avait bien vu que le gamin n'allait pas bien, mais avant qu'il n'arrive ici, il n'avait pas vraiment eu le temps de parler avec lui. Il se promit d'arranger ça aujourd'hui.

- Petey était triste alors je lui ai fait un câlin comme maman, lui expliqua-t-elle en chuchotant.

Le coeur de Tony fondit de joie et d'un amour profond quand il entendit ça. Sa gorge se serra étroitement.

- Merci de prendre soin de Peter, Morgan, murmura Tony en ébouriffant ses cheveux gentiment.

Uneasy lies the head that wears the CrownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant