Episode 12

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Son regard vermillon fixait son cellulaire à l'écran noir, encore présent dans sa grande main droite. L'appel téléphonique eut été terminé et entendre la douce voix mélodieuse du petit vert eut calmé instantanément Bakugo qui sentit par la suite, ses épaules se décontracter. Ce qui l'eut vraiment mit de mauvaise humeur, depuis le départ du plus jeune, fut de savoir que pendant quelques semaines, il ne pourra pas avoir le petit Midoriya dans ses bras. Bakugo ne cherchant qu'à avoir son contact peau contre peau, voulant embrasser ses douces lèvres comme ce fameux jour dans la cuisine ou encore ce moment dans la chambre... Putain de bordel de merde et son programme de saint Valentin, qui se foirait irrémédiablement.

Ce fut bien la première fois que le cendré eut pris sur le temps, de ses entraînements personnels, dans le but d'organiser quelque chose de niais, afin de séduire son adorable petit ange. Des fleurs et des chocolats. Ce fut un premier pas non sans grognement, quand il dût s'imaginer déclarer ses sentiments à Izuku. C'était putain de niais et ne ressemblait vraisemblablement et aucunement au caractère explosif de Katsuki. Devoir faire une abstraction de sa violence habituelle, arracha une grimace à Bakugo.

Le géant blond se consola à moitié, alors qu'il se laissa tomber sur son lit en fixant le plafond. Malgré qu'il cherchât à se répéter, que cela ne fut vraiment que pour son nerd, qu'il puisse avoir des idées merdiques comme ça, l'image du magnifique sourire de Deku apparu comme un mirage devant les yeux de Katsuki.

Cette douce lueur indescriptible que Bakugo voyait dans ses magnifiques yeux émeraudes quand il fut heureux. Ses petites fossettes qui eussent creusé ses joues, illuminant par la suite son petit visage de bébé. Et ses petites lèvres que Katsuki eut envie de mordre et d'embrasser. Tout chez Deku lui donnait envie de le séquestrer et de le garder rien que pour lui, à l'abri des regards. Un soupir lasse s'échappa des lèvres de Bakugo, à cette pensé. Sa main gauche vint fourrager dans l'explosion de ses cheveux avant de frotter son visage frustré.

Depuis ses sept années loin du petit vert, le géant blond eut développé une certaine obsession pour le jeune Midoriya. Bakugo eut su que le petit buisson n'eût pas changé dans cette distance. Mais, et cette subite et irrésistible envie qui le consumait de l'intérieur, de cette putain de sensation qu'on puisse désirer, voir posséder la personne qui nous hante. Une extrême possessivité qui puisse le rendre malade de ne pas avoir dans ses bras cet être qui aurait dû être près de lui actuellement.

Katsuki détestait se sentir ainsi. Aussi dépendant de la présence de quelqu'un. Son regard carmin ne quitta pas le plafond. Ses bras vinssent se croiser à l'arrière de sa tête, alors qu'il eut en pensée certaine information qui lui prouvait que malgré lui, il eut passé beaucoup trop de temps loin d'Izuku Midoriya. Bordel, qu'est-ce qu'il aurait aimé pouvoir rester à Ine malgré le drame. Deku eut une sorte de pouvoir d'attraction du Bakugo depuis qu'ils furent petit. Le cendré s'énervait souvent -bien que cela ne changea pas en grandissant- pour tous et n'importe quoi. Seule la voix, la présence, le toucher d'Izuku pussent le radoucir.

Bien sur, toutes ses années de collèges, Katsuki eut fait beaucoup de conneries. Sécher les cours pour chercher à prendre le train et retourner là où sa vie aurait dû être depuis le départ. Le nez dans le cou de ce petit être qu'il n'eut pas oublié et toujours chercher. Mais, dans toute cette histoire, la personne qui eut le plus souffert, fut Haku. Cette femme qui l'eut pris sous son aile, alors qu'elle venait tout juste de se marier. Elle avait une putain de patience concernant son protégé. La petite blonde l'eut éduqué, entrainé, protégé de bien des façons et même défendu auprès des enseignants au point de s'en faire insulter. Cette femme, sa grande sœur, elle était son héros.

A Tight CoffeeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant