chapitre dix-sept

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Le lendemain matin, je suis réveillée par des bruits de pas, de rires, et bien d'autres encore susceptible de me tenir en éveille. Je me hisse hors du lit et me dirige vers la salle de bain quand je vois une note accrochée sur la porte : ''Pas d'entraînement aujourd'hui.'' Pas de signature.

Je passe de l'eau sur mon visage et contemple un instant mon reflet. Je repense à ce que m'a dit Terra la veille : ''ils sont tes ennemies''. Il va falloir donc jouer à l'hypocrite, ce qui ne m'enchante pas. Ai-je vraiment le choix ?

J'enfile donc un pull en laine rouge, un jean et des bottes marron. Puis je lâche mes cheveux.

Le manoir se transforme en une véritable ruche, chaque personne que je croise est à la hâte. Le décor a complètement changé. Comme si on a remonté le temps pendant la nuit. Au rez-de-chaussée, je croise Gwendolyn.

- Hé ! Ayleen, veux-tu bien nous aider ? Tu dois être en forme, maintenant que tu as fait la grâce matinée. Elle me tend un gros carton, j'ai failli tomber en ignorant le poids du carton.

J'ouvre la bouche pour répondre, mais avant d'avoir sorti un mot, elle me tourne le dos.

- Super ! tu l'as, me dit une voix derrière moi, Amy.

- Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur ? questionné-je

- Des verres pour le sang, ce n'est pas très élégant de boire à la bouteille, bien que ça soit une poche, elle me fait un clin d'œil. Viens avec moi au salon.

Le salon est très chaleureux, Amy m'a dit que la soirée ne commencera pas avant six heures. Pendant ce temps il faut tout préparer. Apparemment ils ont passés la matinée à décorer le manoir, il reste quelques détails à affiner. Et bien sûr se trouver des costumes.

J'aperçois Zoey sur une échelle près de la cheminée, et Sindy l'aide à tenir une banderole, il est écrit '' joyeux centième jour du soleil''. Parfait, lui, est affalé sur le canapé, les pieds sur la table basse regardant ses amis travailler.

- Sindy ! Crie Zoey, Sindy a décroché la banderole, sans faire exprès.

- Tu sais combien de temps il m'a fallu pour la clouer ? Reprend-elle.

- Je suis désolée, s'excuse Sindy.

- J'espère bien !

Zoey m'aperçoit :

- Ayleen ! Tiens, veux-tu m'aider s'il te plaît ?

- Bien sûr, répondé-je.

Sindy part s'asseoir à côté de Parfait. Elle ne semble pas être vexée par la réaction de Zoey. Amy, elle, remplit les verres de sang, et les dispose en une grande pyramide.

Zoey me tend la banderole.

- Non, attends, prends une autre échelle.

La cheminée est large, on se met sur les deux extrémités. La banderole est clouée !

- Bon travail ! Dit Zoey.

On vient s'asseoir à notre tour en face de Sindy et Parfait. Ce dernier sort un portable de sa poche.

- Tu as un téléphone ? m'écrié-je surprise.

- On en a tous, répond Sindy.

- Non, pas moi, répliqué-je.

- Il va falloir t'en procurer un, me dis Zoey.

- Mais non, elle va pleurnicher en appelant sa maman, se moque Parfait, en faisant la moue.

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