Avec Jawad on était dans sa voiture, on était bien, on s'amusait. On s'était réconcilié et je préférais ça comme ça que d'être en froid tout les deux et se dire qu'on aura un enfant ensemble c'est pas top. Je crois on était pendant la nuit ou la nuit était entrain de tombée. Il n'y avait personnes et tout sur la route, on avait la musique a fond comme d'habitude, on chantait et "dansait", Jawad bougeait les épaules, c'était trop marrant mdr. Fin bon, quand on est ensemble il n'y a jamais de blanc ou on est toujours obliger de s'amuser quand tu es avec lui, il a une de ces bonne humeur qui fait que tu es à l'aise de suite même si tu le connais pas !
Quand il conduisait il n'était pas vraiment concentrer sur la route puisque on avait mit fort la musique et il avait une main sur ma jambe. Moi je voulais pas ça m'inquiéter quand même, te dire que tu peux faire un accident a tout moment, c'est chaud.
Moi : - Jawad ralentis et conduis correctement s'te plaît, wAllah j'ai peur Jawad !
Jawad : - Mais nan t'inquiète je gère, j'suis un pilote moi !
Il disait ça en me regardant et souriant et donnant un clin d'oeil au passage, et pas les yeux rivés sur la route.
...
BIMM BAAM BOUMM !
...
3... tonneaux le long de la route... 4... 5... 6... 9... 10 !
...
Les vitres de la voiture explosée, le "plafond" qui limite est entrain de nous écrasé, les jambes bloquées par le tableau de bord et le visage en sang a cause les bout de vers et les claquement de tête contre la voitures.
Je tenais fermement mon ventre. Je ne voulais pas faire une fausse couche, perdre mon bébé alors que je m'y étais déjà attacher ! Je ne voulais pas revivre cette expérience une seconde fois ! Impossible de re-subir ce sentiment d'abandon et de faiblesse.
Je récitais la chahada. Je ne voulais pas mourir, j'étais encore beaucoup trop jeune, et surtout pas dans des circonstances pareilles. Je demandais pardon chaque jours pour mon comportement que j'avais, pour tromper mon mari, mais pour moi c'était toujours pas assez, pour moi Allah ne m'avait toujours pas pardonner.
Je regardais Jawad du coin de l'oeil, il avait les yeux grand ouvert, il devait être choquer de ce qu'il venait de se passer, il ne s'attendait sûrement pas a ça, tout comme moi d'ailleurs. On s'attendait a un week-end en "amoureux" profiter des bons moments passés ensemble. Je ne voulais pas le quitter lui aussi, impossible.
Jawad : - WAllah Séliya je suis désolé ! J'aurais du d'écouter ! Putain j'veux pas que ça se finisse comme ça tout les deux, dans cette route déserte. WAllah Séliya je t'aime, reste toujours éveillée je vais essayer de sortir, puisque je peux bouger mes jambes. WAllah Séliya on va ressortir vivants de la !
Moi : - Je t'aime aussi Jawad. C'est pas grave si ça se finit comme ça, on aura terminer ensemble, même si on attendait avec impatience le petit Fouad. Je t'aime Jawad wAllah je t'aime comme jamais ! C'est pas grave si c'est fini... Puisque c'est ensemble.
Il ne me répondit même pas et il poussait de toute ses forces sur la porte puisqu'elle était un peu pliée, elle ne pouvait plus s'ouvrir. Soubna'Allah c'est comme s'il avait une force sur humaine car plus il poussait plus ses coups était forts et BAM la porte se pete et se projette. Vous voyez ? Il avait encore ses jambes un peu en champ libre donc il pousse le tableau de bord pour les dégager et enfin sortir.
Moi j'attendais, il appela les secours, j'avais les jambes bloquées et je saignais... Je savais que je perdait mon bébé, mais je n'ai pas pleurer, je me disais que c'était la volonté de Dieu et qu'il éprouve que ceux qu'il aime. Pas vrai ? S'il me faisait endurer tout ça j'allais sûrement pouvoir toucher le bonheur, même du bout des doigts. Je ne m'en faisais pas, je croyais en Allah et de ce qu'il me donnait comme étapes, j'allais bientôt être récompenser.
Jawad revient vers moi et me dit que les secours arrivent ! Il essaye de pousser la porte pour l'ouvrir. Il pousse, il pousse et Soubna'Allah il avait toujours cette force, qui fait qu'il arrive a l'ouvrir mais en ce donnant un coup dans le nez mdrr. Miskine maintenant il saigner mais il s'en ficher tout ce qu'il voulait, c'était de me sortir de la, il me répétait toujours ça. Mais je ne pouvais toujours pas sortir le devant me bloquer trop. Il forçait, forçait mais toujours rien.
Puis les secours arrive, il sortent de leurs camions, court vers nous. Il y en a qui emmène Jawad même s'il proteste, et d'autres viennent avec je sais plus quoi pour bouger les trucs et tout. Ils étaient au moins 5 et il se dépêcher car il y en a ils criaient « depechez-vous, avant que la voiture brûle ! » Je vais pas vous mentir, mais après avoir entendu ça je me mis a pleurer, je ne voulais pas mourir. Vous auriez fait quoi vous ?
J'entends un gros bruit genre « qurr », je sais pas trop et en une fraction de secondes ils me sortent en vitesse de la voiture et m'emmène dans le camion. Puis trou noir.
Partie 26.
J'avais mal aux bras, a la tête, j'avais mal de partout. Le pire, c'était au ventre. J'étais maintenant comme vide. Je savais que mon bébé, ma vie, Fouad, je ne l'avais plus, qu'il était partit rejoindre les portes du Paradis, au près d'Allah. Il est sûrement maintenant heureux près de notre Créateur.
Je me demandais si Jawad est près de moi ; peut-être était-il dans un lit à coté ou dans une autre chambre. J'espère qu'il ne lui était arriver rien de grave, je ne pourrais supporter un autre chose pareille, le voir lui aussi souffrir.
Et moi, m'était-il arriver une chose grave ? Mes jambes ? Même si j'étais endormie ou dans le coma, qu'importe, je ne les sentait plus. Normalement même si vous ne bougeait pas vraiment vos membres, vous les sentait naturellement non ?
Au bout d'un moment, du monde s'agités dans la chambre et il y avait plus de chaleur dans la pièce, elle devenait presque étouffante. Des personnes pleurait et d'autres venaient m'embrasse ou me serrer dans leur bras. J'avais déjà vécu cette scène, et elle était insupportable, c'était contre mon grès mais je ne pouvais rien faire pour que tout cela se passe. Ne pas leur dire que tout va bien même si au fond je toujours et encore anéantie.
Il y avait plusieurs personnes qui m'observait au-dessus de ma tête, j'en étais sur, je sentais leur respiration sur ma peau.
... : - Putain Médina, pousse ta tête et laisse la dormir tranquille la.
Je reconnais cette voix entre mille ! Hakim ! Sa voix m'avait manquée ! Depuis qu'ils m'ont marier, je ne l'ai vu que rarement, et encore, presque jamais. Il me manquait. Son cote protecteur me manquait. Son cote "thug" mdr. Tout...
Et ma petite Médina... Je n'en parle que rarement car elle ne sers pas a grand chose dans la chro mdrr. Mais je l'aime a la folie, c'est ma relève. Celle qui, plus tard, rendra honneur a notre Nom. Jamais elle ne deviendra et fera partit du groupe de ces filles faciles, et in sha Allah elle ne fera pas les conneries que j'ai faite.
... : - J'aurais jamais du te laisser partir pour aller chez ta pote. Je m'en veux hbiba.
Puis il serra la main. Oui, c'était Aymen. La dernière personne que je voulais entendre (mdrr bah ouais je pouvais pas voir, okok) a ce moment. Que je quitte ce monde - starfoullah - que de repartir avec lui, je ne veux pas, je ne veux plus.
Un peu sur le cote, il y avait des renniflements. Je savais que c'était Yemma qui pleurait. Je ne voulais pas qu'elle pleure pour moi. O Yemma si tu savais comme je m'en veux de t'avoir fait subir tout ça. O Yemma, je n'aurais jamais du partir comme une voleuse et ne plus venir te voir. O Yemma comme tu me manque. O Yemma pardonne moi, je t'aime. Voilà tout ce que je pensais a ce moment la, je voulais tout lui dire et je lui dirais des mon réveil. Je ne veux pas garder ça, il faut que je lui dise.
... : - Ma soeur je t'aime, je ne te le dis pas souvent, mais la je te le dis si tu m'entends. Quand on m'a appeler pour me dire se qui t'ai arriver je suis directement partit pour vous rejoindre. Nawel n'est pas la, elle s'excuse, mais elle te passe le Salam et elle veut que je te fasse un bisou pour elle mdr.
C'était Younes. Mon frère, le deuxième homme de ma vie. Quand il m'a dit pour le bisou, j'ai ris, mais intérieurement, et avec le ton qu'il avait fait, les personnes on rit. Même dans des cas comme ça il essaye toujours de faire rire, de détendre l'atmosphère.
Mes pensées étaient pour Jawad, je voulais entendre sa voix, lui parler, le savoir près de moi. Oui, je l'aime.
J'essayais de parler, de bouger ma bouche pour leur répondre, et les réconforter. Qu'il ne s'inquiète plus. Mais toujours rien...
...
...
2 mois était passer je crois, je me rappelle car chaque jours, Hakim venait me rendre visite et quand il me parlait il me disait quel jours on était, quelle heures, et combien de temps que j'étais dans ce lit. Jawad était-il encore en vie ? Ou était-il dans cet hôpital ? Est-il déjà venu pour me rendre visite ? J'espère qu'il ne lui est rien arriver de grave. Il me manque.
Je n'en pouvais plus de cette odeur noseabonde qui flotte dans les airs. De ce noir a cause de mes paupières qui sont toujours aussi closes. Puis, tout naturellement, elle se sont ouvertes. Je ne sais pas, je n'avais pas forcer... Soubna'Allah.
Moi : - Jawad...
Je n'avais même pas regarder il y avait qui autour de moi, je voulais Jawad ! Son prénom a peine prononcé que je me mit a pleurer. J'avais peur mais je ne sait pas de quoi, et surtout pourquoi.
Hakim sauta sur moi et dit tout bas « hamdoulillah » et il me serra fort dans ses bras. Il le répétait encore et encore. Il sortit de la chambre et j'entendait il gueulait au téléphone (de joie) dans le couloir pour prévenir tout le monde et moi j'appuyé sur le bouton rouge pour appeler l'infirmière la vous voyez ?
L'infirmière arriva avec un médecin un peu avant que ma famille et mes proches arrive, il y avait Hakim avec moi qui écoutait le diagnostique et tout, mais je me posait une question, LA question cruciale.
Moi : - Oui mais euh... C'est normal que ... - je pris ma tête dans mes mains j'avais peur de sa réponse - que je... Ne sens plus mes... Jambes... ?
Infirmière : - Et bien euh...
Elle termine même pas sa réponse miskina mdrr, le médecin la coupe pour me dire lui-même. Je m'attendais déjà au pire...
Médecin : - Et bien ça peut être une paralysie... *blablabla*
Sans vous mentir j'ai oublier les mots qu'il m'a dit. Mais c'est genre soit c'est un paralysie que je peux garder tout le reste de ma vie ou soit elle peut être que de passage, le "choc" de l'accident.
Médecin : - Mais madame euh... Vous avez sûrement une chance sur un millions de re marcher. Tout dépend de votre volonté, nous n'en savons pas vraiment plus que vous, les diagnostic ne sont pas assez précis pour le savoir. Bonne soirée et bon rétablissement.
Et il partit sur ces mots sans nous donner plus d'explication avec sa chienne qui le suivait derrière. Pff.
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Yemma tout cela c'est pour toi
General FictionYemma tout cela c'est pour toi Chronique enrengistrée