… : - Lève toi bagra, aller !
Moi : - …
… : - As-y bouge ton terma bagra, j’ai pas ton temps.
Moi : - Hakim… BOUGE !
Hakim : - Me parle pas comme ça connasse, magne, tu veux être en r’tard à ton mariage ou c’est comment.
Moi : - Pourquoi pas.
Il sortit de ma chambre et je me redressais de mon lit. Aujourd’hui, ça y est, c’est le pire jour de ma vie. Mon mariage. Pourquoi est-ce que ça arrive à moi ? J’étais tranquille dans mes études, respectable, et du jour au lendemain je dois tout arrêter pour ce truc. Soukayna entra dans ma chambre avec Nawel, la femme de Younes. Sou me prit dans ses bras et elle se mit à pleurer. Telle une pleurnicharde et une fille sensible, je la suivis. On aurait pu croire de gogole qui avait perdu leur chat mdrr. Nawel me caressait les cheveux et me disait des mots pour me réconforter.
Nawel : - Séliya, dit toi qu'ils font ça pour ton bien, pour pas que tu ne tournes mal.
Moi : - Nan Nawel. Tu comprends pas. Toi tu as pu choisir avec qui te marier, avec qui tu voudrais passer le reste de ta vie et faire la moitié de ton dîne. Moi on me l'a imposé ce mari. C'est pas la même !
Elle baissa la tête puis elle partit rejoindre les autres qui s'agitaient dans les autres pièces. Sou était toujours dans mes bras à pleurer, à nous remémorer nos souvenirs passés ensemble et tous nos fous rires. Je partis prendre ma douche et je restais sous l'eau une bonne demi-heure. L'eau coulant sur mon visage faisait tomber des larmes. Plus l'eau coulée, plus je pleurais fort.
Il y a une coiffeuse qui arriva pour me faire une de ses coiffures. J'avais opté pour un chignon en hauteur avec des petites bosses (pour pas faire trop... « stricte »), et des mèches bouclaient qui tombées. Je mis ma robe blanche. Le buste avait des perles au-dessus (vous voyez à la limite de la poitrine), et le bas était bombé zehma comme les princesses. Ce mariage n'était pas voulu, mais pourquoi me priver ? C'est censé être le plus beau jour de ma vie, je devrais être la plus heureuse du monde. Je devrais m'amuser, rire, sourire. Bin non. J'étais triste, trahi et incomprise. Je ne souriais pas, je n'étais pas heureuse, je voulais leur faire passer le message, mais a ce que je vois je crois qu'ils étaient plus heureux que moi je le suis.
Ma mère entra dans la chambre mais je détournais le regard. Elle, elle me regardait tout sourire avec des étoiles dans les yeux.Elle : - Ca va benthi ? T'es magnifique mon coeur.
Moi : - ...
Elle : - Je fais ça pour toi Séliya, tes frères aussi. On veut pas que tu finis mal comme certaines filles mon coeur. Tu es d'accord pourtant, nan ?
Moi : - Nan maman... Tout ça c'est pour toi.
Elle : - Khlass Séliya.
J'entendais que tout le monde s'agiter et j'entendis la porte claquée puis des « youyou ». Ils sont enfin arrivés, ils viennent me chercher pour descendre à la mairie. Je tremblais de partout, je ne voulais pas le revoir une seconde foi, son regard noir qui pourrait te fusillé sur place, ses points fermés qui, je suis sur aimeraient te mettre des coups dans ta face.
Sou arriva pour venir me chercher. Elle me tendit la main que je pris pour me lever du lit, puis on descendis les escalier pour arriver au salon. Il était là. Me regardant de haut en bas en aillant un petit sourire. Pourquoi il sourit celui la ? Il veut quoi ? Il cherche quoi ? Khalti Malika me prit dans ses bras et m’embrassa la joue, son père m’embrassa le front et lui aussi, il arriva prés de moi et m’embrassa le front tendrement. Les youyou retentissaient dans la maison, puis on sortit pour aller à la mairie. Il y avait plein de monde que je ne connaissais pas, surement ses potes. Il y avait des Mercedes des BMW des 4x4… tout ce que les gens veulent se payer pour un cortège. Nous, il y avait une limousine blanche aux fenêtres teintées. Elle était magnifique, j’ai toujours dit que le jour de mon mariage je voulais une limousine blanche ! Nous prîmes la route et tout le monde se mit à claxoner. Il sortait les drapeaux de leur pays par leur fenêtre et eu aussi sortait leur tête mdrr. Lui sortit par le toit au-dessus là, et il se mit à crier tout un charabia que me fit rire, mais un de ces gros ! Le mec il avait le seum après.
VOUS LISEZ
Yemma tout cela c'est pour toi
Ficción GeneralYemma tout cela c'est pour toi Chronique enrengistrée