Une ruse du destin

Il faut qu'on parle !|15|

||Chapter 15|| : il faut qu'on parle !

• Nadia •

Je viens à nouveau de supprimer les messages de Jamal , et si mon compte est exact cela fait en tout depuis ce matin en l'espace de deux heures une trentaine de messages et d'appels.

Cela fait deux semaines que je lui ai formellement interdit de m'approcher , je suis chez mes parents et je compte y rester le temps de bien réfléchir .

Je mentirai si je disais qu'il ne me manque pas terriblement d'ailleurs je ne cesse d'squatter ses réseaux sociaux mais cette gifle, je ne peux le sortir de ma tête . Une journée ne passe pas sans que ça me revienne en tête et une nuit ne passe pas sans que je m'en rappelle en pleurant .

Le fait qu'il est levé la main sur moi , me fait douter sur beaucoup de chose notamment sur notre avenir futur s'il y'en aura bien sure . Je me pose pleins de questions comme s'il n'osera pas une nouvelle fois en venir au main avec moi , on ne sait jamais , moi je n'ai jamais digérer ce type de comportement et surtout que je n'avais rien dit de si grave pour mériter cette gifle .

Nadia , m'interpelle mon petit frère

- yes dude !

- y'a une fille en bas qui demande après toi

- okay j'arrive

Il referme la porte et s'en va . Je me lève et descend m'enquérir de qui est cette mystérieuse hôte .

- Bonjour , dis-je à la femme étant de dos

Elle se retourne me laissant stupéfaite . Vous vous rappelez de la jeune femme que j'avais un jour trouvé chez Jamal avant qu'on ne se mari ? Eh bien c'est elle en chair et en os .

- tu me reconnais ?

- Quand on voit une pute telle que toi on ne l'oublie pas

- étant chez toi , je vais me retenir de faire une scène ou de te faire ravaler tes mots

- que fais-tu chez moi ?

- je suis tout simplement et spécialement venue te dire que je suis honorée de bientôt devoir prendre ta place

- haha , ce que tu dis la tu sais pertinemment que ces des putains de mensonges et puis tu dégages de chez moi

- je ne bougerai pas d'ici sans avoir fini de te di...

Je ne la laisse pas finir que j'attrape son tissage et la tire jusqu'à l'extérieur, avec sa grosse bouche , elle n'a aucune force . Devant la porte je la lâche et lui donne une bonne gifle .

- ça c'est ton cadeau d'au revoir...

Je referme la porte toute enragée et à grande vitesse je dévale les escaliers . A peine dans ma chambre que je compose le numéro de Jamal . A la deuxième sonnerie il répond .

- Ma p....

- hey chut ! Je t'appelle pour te dire de retenir ta salle pute et qu'elle ne se pointe plus chez moi sinon elle risque bien plus qu'une joue chauffée par une baffe , bye