Les Deux Prêtresses des Cieux | MHA

Chapitre 15

Ecrit by Lily

Chapitre 15 :

Cette journée n'avait pas été de tout repos. Entre ce voyage scolaire en bus, leurs arrivés, avoir été éjectés par la blonde au costume qui faisait jeune et aux oreilles qui donnaient un air de tigre, une centaine de créatures dans la forêt, les adolescents étaient exténués. Lessivés même. Ils avaient passés leur reste de leur journée aux terres sauvages, à devoir se démener. Izuku avait été le premier à remarquer la présence d'un enfant, une fois arrivé à la demeure des Wild Pussy Cat. Il avait essayé de ce présenter à ce dernier, avec une approche amicale. Pas apprécié par ce dernier, le petit à la casquette aux cornes ne s'était pas privé de lui mettre une droite à l'entrejambe du successeur du One For All. La douleur avait asséné le pauvre garçon, rattrapé par son délégué de classe.

Après un repas copieux, le disciple de All Might avait noté la distance du neveu de Mandalay. Il ne semblait pas du tout apprécier tout ce monde. Ce qui avait pas mal perturbé le vert. En parlant de distance, Tsuki Koori l'était aussi. Celle-ci ne répondait que si on lui adressait la parole. Avoir une longue conversation avec elle revenait à un exploit, mis à part sa meilleure amie – et confidente – Lily Sawaka. Dernièrement, Izuku avait noté ses réactions à son égard, vis à vis de la bleutée. Dès qu'il était trop proche d'elle, ou même pour l'épier, il recevait des regards perçant. Elle le dévisageait. Non pas de manière provocante ou agressif, mais plutôt qu'elle l'analysait. Dans le cas échéant, c'était comme si elle estimait qu'il avait le droit de traîner avec la meilleure amie de la blanche. Ou peut-être qu'elle se méfiait, ne désirant pas qu'il blesse les sentiments de la personne qu'elle chérissait. C'était vague. Et presque effrayant même. Tsuki ressemblait à une rapace, surveillant sa proie, aux aguets. Ca avait tendance à donner des frissons dans le dos du jeune garçon.

Tout ce qu'il savait à son sujet, était sortit de la bouche de Skyao, alias Lily. La famille Koori. Tout était si mystérieux et exagéré. D'un autre coté, il ne savait pas plus concernant la fille qu'il fréquentait. Elle disait vivre seule dans un studio. Financé par son maître. Et après ? En si peu de temps, il avait tissé un lien avec elle. Non pas que c'était une plainte, mais plutôt, une constatation qui lui faisait chaud au coeur. Etrangement, Izuku avait bien sentit qu'il y avait quelque chose. Il désirait. Non, le vert mourait presque d'envie d'apprendre plus sur la bleutée aussi. Non pas que c'était un voyeur ou stalkeur, mais plutôt une curiosité dans le sens de vouloir un rapprochement. Et plus de compréhension. Pour une meilleure et prochaine approche. Pour aider par la suite.

Appelé par son délégué, le disciple de All Might se dirigea vers les vestiaires pour homme et se relaxer dans les sources d'eaux chaudes. Aussitôt, tout ses muscles se décontractèrent une fois que son corps fut plongé entièrement dans le liquide. Toute sa nervosité, mauvaises pensées et soucis s'envolèrent, comme si rien ne s'était produit. Le lycéen se permit de tremper sa tête dans l'eau en fermant ses yeux et remonta aussitôt à la surface, reprenant son souffle. Il se sentait définitivement détendu avec ses camarades, après une si longue journée éprouvante. Près de lui, Denki nageait comme un petit fou, tout heureux, venant taquiner la queue costaude de Ojiro. Tous deux, se taquinant, tels deux enfants couvrant les sources thermiques. Amusé, Deku les observaient, passant sa main cicatrisée sur sa nuque. Au contact de l'eau tiède dessus, le fit frémir de bien-être. Il exhala même un soupir de contentement, ses yeux clos. Ses cheveux étaient aplatis, les gouttes d'eaux ruisselant sur tout son corps bien bâti avec toutes ses sessions d'entraînements depuis sa rencontre avec son idole ; All Might. L'adolescent sursauta et ouvrit grand ses yeux lorsqu'il entendit les bêtises de Mineta. Ce dernier, portant sa serviette autour de sa taille, ses mains sur ses hanches, admirant la barrière de bambou se dresser devant lui, séparant la partie des garçons et filles. Au silence, on put entendre des gloussements de l'autre coté.