Hasard ou destin ?

Chapitre 26

BONNE LECTURE

RAMATOULAYE BA

Ma fille et moi étions dans le salon elle me tressait la petite rama était dans la cuisine entrain d'apprendre à cuisiner xamna limuy wax si gemign bi yeup suko menone toggu mu bax (si seulement elle savait cuisiner comme elle sait parler)

—ioe nabou do deff nank dague may raye (nabou toi aussi fais doucement)

__yaye nank la def deh sa kraw gui mo leth dafa melni sa telephone mugy sonner (pourtant je fais doucement y'a ton téléphone qui sonne)

—-c'est Moustapha

__salut maman

—mon chouchou comme tu me manques

—salut mah

—-ma fille comment tu vas et ta grossesse j'espère que tapha prends soin de toi

—oui il prend soin de moi comme un petit bébé

—hum il a intérêt

—où sont les deux sorcières

—ken ka gui ni dima lett rama bu ndaw mom migy si wagn bi (l'une est entrain de  me tresser l'autre est dans la cuisine)

—la nouvelle bachelière comment tu vas

—je vais à merveille et toi ndeye Yacine fait vite d'accoucher en ce moment tu ressembles à un zombie la grossesse ça ne te vas pas

—mdr un jour viendra tu seras à ma place mais mane waxu ma lolu deh yen xana beuggo len agn rama bu ndaw guen bayi si wagn bi (mais vous ne voulez pas déjeunez où quoi vous laissez cette pipelette dans la cuisine)

—nitt ko xamni adunam yeup daka wax guen diox ko sen agne bi (vous laissez une pipelette cuisinait) dit tapha

—bayilen sama seutt bi bonne yi gnugy si wagn bi diko wane xaral ma woko sax (laissez ma tite fille tranquille attends que je l'appelle) là voilà qui arrive

Rama bu ndaw:mame yama wo (grand mère c'est toi qui m'appelle)

—oui vient

Rama bu ndaw:salut papa

Moustapha:princesse comment tu vas

Rama bu ndaw: ça va papa je vais bien et toi

Moustapha:cava et ton année scolaire ça s'est bien passé ?

Rama bu ndaw :si si j'ai eu 13 de moyenne

Moustapha:13 c'est petit deh mais c'est bien attends que je te passe ta mère

Yacine:mon bébé comme tu me me manques

Rama bu ndaw :moi plus mah mais t'a vue comment tu as grossis on dirait un chimpanzé sa lexxi nak comme pain au lait (et tes joues n'en parlons pas)