Tomorrow, We'll Counting Stars Together

Je m'appelle Nathan

Nathan c'est mon prénom, Mitwell mon nom de famille. Je n'ai plus rien à ajouter, enfin si, la fille qui danse devant la télé c'est ma sœur. Sarah, je l'aime beaucoup ensemble on a vécu pleins de moments difficiles et contrairement à nos parents, on les as affrontés ensembles, sans jamais nous divisé ou sombré dans l'alcool ou la violence. La pauvre a vu des choses qu'une enfant de son âge ne devrait pas voir. Un mari qui bat sa femme devrait être puni, mais non, notre mère naïve comme elle est c'est rangée de son côté et nous a crier dessus. J'ai plus eu mal en entendant ma sœur pleurer que voir notre mère se faire battre et ne rien dire. Un jour, j'en ai eu marre, Sarah pleurait tellement qu'elle avait des marques au visage, je l'ai prise dans mes bras et je lui ai proposé de me suivre dans mon plan. Elle a acceptée et la nuit nous sommes partis de la maison comme des voleurs. Bref, nous voilà enfin tranquille, je ne préfère pas continuer, ces souvenirs ne font que me détruire alors le mieux est de les oublier. La voir danser et heureuse me réchauffe le cœur. Même si ce qui l'as rends heureuse me dégoûte un peu. À la télé passe en boucle des clips de cette chanteuse, Lorena, une fille qui a tout eu sans aucun effort. Tout le monde la connaît, même moi alors que je ne me suis pas renseigné, elle vient d'une famille riche et connue. Alors il est normal qu'elle héritée de la popularité, les paroles de ses chansons sont immondes, «Money Make Me Happy», je suis pauvre, et je suis d'accord que si j'aurai plus d'argent je serai heureux. Mais ce n'est pas le fait de posséder de l'argent qui me rendrait heureux, c'est plus tôt ce que je pourrais en faire. Des cadeaux pour Sarah et pour Oncle Adam, celui qui a bien voulu de nous. Lorena fait passer de mauvais messages et je pense qu'elle contribue à rendre les gens encore plus bêtes qu'ils ne le sont déjà. Elle est aussi superficielle que les filles de mon lycée. Sarah danse encore et encore, elle a peut-être là-dedans. Mais elle sait aussi très bien chanter, la nuit quand elle n'arrive pas à dormir elle me réveille et nous partons alors dehors. Je prends ma guitare et commence à jouer d'une douce mélodie tout en admirant les étoiles. Sarah elle sent l'aspiration montée en elle et fait résonner sa belle voix. Je dois l'avouer il y a quelque nuits où j'ai pleuré de joie en la voyant chanter. Elle a une plus belle voix que cette Lorena d'après moi. N- «Dit Sarah tu veux pas mettre une musique moins nulle s'il te plaît ?»
Lui dis-je.
S- «Mais c'est pas nulle grand-frère, regarde comment elle l'est jolie, elle chante bien et elle danse bien !»
Répond-elle se sentant attaquée.
Il est vrai, qu'elle est plutôt jolie et qu'elle danse et chante bien. Mais bon c'est sûrement ce qu'elle vous nous montrer et pas ce qu'elle est réellement. Encore dans mon lit, je me décide me lever, en montant sur mon lit je vois par la fenêtre de ma chambre que le soleil se lève aussi. Alors le sourire au lèvre je me presse de me doucher, de me changer. Me voilà habillé d'un t-shirt, d'un jean, d'une belle chemise et de mes bretelles préférées. Je pars alors préparer mon petit-déjeuner, en passant je porte ma sœur pour la faire rire, son rire est la meilleure des mélodies pour moi. Une fois mon repas prêt, je l'apporte dehors, là où il y a une table, pour le déguster tout en admirant le lever de soleil.
S- «Grand frère, dis plus tard quand je serais grande comme Lorena je pourrais être comme elle ? Vraiment j'adore ses musiques !»
Me dit-elle avec de grands yeux.
N- «Tu sais Sarah...plus tard il faudra un travail qui te permet d'avoir de l'argent, pas beaucoup enfin ça dépend mais il en faut assez pour que tu puisses vivre tu comprends et ce métier, chanteuse c'est pas un métier sûr donc je ne pense pas désolé.»
Je n'arrive pas à la comprendre, elle a vécue un enfer pourtant elle a encore des rêves contrairement à moi. Au fait je n'ai toujours pas présenté mon oncle, celui là-bas dans le poulailler en train de courir après une poule...ou de fuir une poule. C'est mon oncle, Adam, avant notre fugue j'ai contacté plein de oncle et tante. Et expliqué la situation dans laquelle nous étions, tous le savent mais ne voulaient rien faire ou ne pouvaient rien pour nous. Mise à part, oncle Adam. Qui nous a accueilli, pour le remercier je l'aide à gérer sa ferme et Sarah elle gère la maison. On es bien chanceux car la maison et la ferme sont grande. Chacun ont a notre propre chambre, moi j'ai celle au premier étage, et j'ai une vue de toute la ferme. Cette dernière est grande comme je l'ai déjà dit on a une plaine rien que pour nous,pleins d'animaux comme des poules, des cochons des bœufs ou encore des chevaux. Et on a aussi Victor, le chien de oncle Adam, il est peut-être vieux mais il est aussi rapide que Sarah. Je rigole avec Sarah tout en mangeant mon petit déjeuner, quand oncle Adam m'appelle.
A- «Nate ! J'ai un service à te demander !»
Dommage j'avais presque fini ma biscotte, je l'a tends à Sarah qui la prends volontaire et croque dedans en fermant les yeux. Je lui embrasse le front et pars. «Veuille bien la maison p'tite sœurette !» lui-dis-je en faisant signe de la main tout en courant. Oncle Adam m'attends devant l'étable, plus je m'approche plus je vois qu'il n'as pas l'air très content. Le stress monte en moi, qu'ai-je fait de mal ? Me voilà à quelque pas, je ralentis petit à petit la peur au ventre.
A- «Tends tes bras s'il te plaît»
Il retrousse mes manches, et voit mes blessures. J'ai des bleus et des griffures, je ne fais pas assez attention aux animaux c'est vrai. Mais je me sens tellement redevable, il nous a sauvé je ne fais pas me plaindre à chaque petit bobos. Il a un air inquiet et visiblement il n'a pas le même point de vue que moi.
A- «J'ai vu du sang dans l'étable, les coqs t'ont blessés mais tu as continué pas vrai...Espèce d'idiot pense un peu à toi voyons.»
Je le regarde sans dire un mot, il est si imposant par sa taille et sa musculature que je suis sans voix, il me serre dans ses bras, je peine à respirer tant il me serre fort mais c'est de l'amour et cela me touche énormément.
N- «Je veux vraiment d'être utile, tu fais tant pour nous on peut pas juste te dire merci tu sais.»
A- «Ah, tu me ressemble beaucoup tu sais.»
Il me frotte la tête avec sa grosse main, les yeux pétillants je sens sa fierté. J'aurais aimé être son fils, mais bon au moins il me considère ainsi et moi comme mon père.
N- «Alors pa...je veux dire oncle Adam, je peux t'aider. Je veux t'aider ! Sarah est en train de nettoyer la maison.»
Il a l'air surpris, que je le considère comme mon père, enfin que je l'appelle ainsi puisqu'il rougit.
A- «Et puis si tu peux tondre les moutons ça serait très apprécié.»
N- «Orw et...je pourrais en prendre un peu de laine pour en faire une peluche pour Sarah !?»
A- «Et bien, j'allais te dire cela oui.»
Ce n'est pas la première fois qu'on a la même idée, la dernière fois nous avons eu l'excellente idée de faire de la confiture de framboise pour la voisine et coup de chance c'est sa confiture préférée. Je souris et pars directement chercher la tondeuse. Pour une fois les moutons ne sont pas très agités, je les tonds avec délicatesse. J'aime beaucoup les animaux, et travailler avec eux est une partie de plaisir, enfin pas toujours comme les coqs me l'ont montrés mais j'aime beaucoup ce que je fais. Le temps passe et en sortant de la ferme, je vois que le soleil va bientôt se coucher alors je cache la laine récolté et fonce vers la maison. Au loin j'aperçois, Sarah qui elle aussi fonce les bras ouvert. Derrière elle, oncle Adam le sourire au visage en nous voyant si heureux et encore derrière je vois un énorme monument. Peut-être un manoir hanté qui s'est, et il gâche la vue, je sais que derrière ce bâtiment se trouve la ville, de nuit les lumières rende le paysage juste magnifique. Elle me serre dans ses bras.
S- «Tu m'as manqué grand frère.»
N- «Mais je suis juste parti une journée...»
S- «Ne dis rien de bête, tu m'as manqué. Peu importe le temps où tu es pas avec moi tu me manques.»
Elle m'a coupée, pour me dire que je lui manque. Je n'ai pas les mots, alors je lui caresse la tête, elle me regarde encore avec ses grands yeux. Je m'agenouille et lui fait un bisou au front, puis je l'invite à venir manger. Le dîner se passe paisiblement, nous voilà chacun dans notre lit. Allongé j'admire par la fenêtre les étoiles tout en écrivant dans mon cahier des paroles.