Sandro ROCCI

Chapitre 5

Bercé par le bruit des vagues, je reprends conscience petit à petit. Allongée de tout mon long sur le lit, je me redresse et observe que je suis enfermée par les voiles blanc de celui-ci. Je les écarte tout en me redressant et je peux observer que la chambre dans laquelle je réside est très spacieuse, elle est de couleur marron et blanc crème c'est une magnifique pièce aux allures romantiques. Une douce odeur de rose traverse la chambre et c'est à ce moment que je remarque qu'une grande baie vitré trône en face du lit, celle-ci est grande ouverte et à l'air de mener sur une allée privé, il fait nuit. Je ne pensais pas avoir dormis autant de temps.

Arpentant la chambre je vois que tous les bagages sont posés dans e qui ressemble à un dressing, l'endroit est très cosy. C'est à ce moment-là que je me souviens de tous les évènements, d'abord la voiture ensuite les coups de feu et après le trou noir.
Bouleversé je me dirige devant la baie vitrée dans l'espoir de trouver une présence dehors mais je remarque au passage un mot posé sur la coiffeuse doté d'une écriture masculine. Je le prends non sans sentir mon cœur tressauté à nouveau.

« Je serai à la piscine, si tu ne m'y vois pas c'est que je suis parti pour affaire.
Céleste, ma dame de maison est là si tu as besoin »

Le mot au moins est clair net et précis. Je me dirige donc dans la petite allé, je traverse cette magnifique allée fleuris et je sais d'où maintenant vient cette douce odeur de rose. L'allée en ai rempli, c'est d'ailleurs étonnant qu'un Homme comme Sandro entretien de telle merveille. Je m'arrête quelque instant pour les humer et savourer leurs odeurs somptueuses. Au bout de l'allée se présente une piscine ronde avec trois marches d'escalier elle est complètement éclairée par de projecteur, cela rend l'extérieur très agréable la nuit.

Sandro doit surement être à ses affaires personne n'est à la piscine, je dois avoir sacrement dormis. Je suis soudainement interrompu par mon estomac en pleine crise de faim.

Me tenant le ventre je grimace déjà à l'idée de trouver la cuisine dans cette maison qui a l'air d'être un labyrinthe. Me dirigeant à nouveau vers ce qui est ma chambre je décide de sortir par la porte interne, je longe un long couloir tapissé de blanc et c'est la que j'arrive dans ce qui semble être le séjour. En arrivant je me stoppe et entrouvre la bouche de surprise. Je suis stupéfaite la maison est totalement aux bords de la mer, je n'ai qu'à traverser ce grand salon luxueux pour avoir les pieds dans le sable. Mes pensées sont interrompues par une douce odeur ainsi qu'un petit champ français qui semble venir de la cuisine ce qui d'ailleurs me ramène à penser que je meurs de faim.

En arrivant dans la cuisine, j'aperçois derrière l'ilot centrale une dame d'environ 45 ans qui se dandine de droite à gauche grâce à la musique émanant de la petite radio placée à côté du four et elle chante en rythme, elle fait cuire des œufs et cela me met l'eau à la bouche.

- Bonjour. L'interrompis-je d'une vois timide
Elle se retourne brusquement et se gratte l'arrière de la tête.
- Oh bonjour ! je suis désolé je ne vous avais pas entendu arriver me répondit-elle en riant.
- Oh rassurez-vous ! je suis là depuis 30 secondes environ.
- Oui mais en trente seconde vous avez eu le temps de voir mon super déhanché que j'ai mis 48 ans à exercer. me dit-elle en secouant sa spatule devant mes yeux.

Je rigole à ça remarque. C'est une femme qui a l'air très joviale, elle est blonde aux yeux verts c'est une jolie femme, elle a beaucoup de forme mais elle reste superbe je trouve.

- Avez-vous faim ? j'ai préparé une délicieuse omelette !
- Je meurs de faim. A peine terminé ma phrase que j'étais déjà assise sur le tabouret de l'ilot central.

Elle me tend une assiette avec une omelette et de la salade verte. Je la mange comme si je n'avais pas mangé depuis trois jours.

Elle m'observe en rigolant légèrement.