Chapitre 3 : Petit chien ou Hérisson?

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- Katsuki : j'ai deux mots à te dire...

(T/P) se tut et ses oreilles de renard se dressèrent sur sa tête tandis qu'elle regarda le jeune homme s'approcher d'elle.

- Katsuki : ne vas pas croire que tu m'as vaincu aujourd'hui, tu as seulement eu de la chance. Si All Might ne nous avait pas arrêter je t'aurai défoncer la gueule!

La queue de renard de la jeune fille se releva alors et se mit à battre furieusement de droite à gauche en signe de frustration.

- (T/P) : j'en suis pas si sure moi! Il me semble bien que je t'avais totalement immobilisé au sol. Allez avoue, tu n'avais pas la moindre chance face à moi c'est tout.

Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la jeune fille lorsqu'elle vit le blondinet claquer sa langue, émettant un léger « tch ».

- Katsuki : toi et moi on en a pas finit! La prochaine fois qu'on va s'affronter tu vas y goûter!
- (T/P) : j'ai bien hâte de voir ça petit poméranien.

Le visage de Katsuki se crispa sous l'effet de la colère lorsqu'elle l'appelle ainsi. A la vue de cela, (T/P) ne put retenir son rire, mais ce rire fut de courte durée car Katsuki attrapa le collet de sa chemise et plaqua contre le mur. Katsuki la coinça entre lui et le mur, la retenant par le col, ses pieds ne touchaient même plus le sol. (T/P) sentait ses mains bouillantes près de son cou, si il l'avait voulu il aurait pu utiliser son alter sur elle pour faire exploser sa tête, littéralement.

- Katsuki : tu fais vraiment tout pour me mettre en colère pas vrai?! Tu veux que je te démolisse à ce point!

A ce moment, une main vint saisir le bras de Katsuki et le tira pour qu'il lâche enfin (T/P). Les deux étudiants se retournèrent pour voir Shoto, ses yeux verrons habituellement si inexpressif, fixaient intensément Katsuki qui serra les dents, tentant de contrôler ses envies meurtrières.

- Katsuki : Lâche moi tout de suite double face si tu veux pas être le prochain à se faire exploser la gueule
- Shoto : Je n'ai aucunement peur de toi Bakugou, mais je préférai éviter de me battre à l'extérieur des cours, ça serait dommage de se faire expulser un mois à peine après la rentrée...

C'est alors qu'ils virent Monsieur Aizawa sortir du bâtiment principale, les mains dans les poches et les yeux mi-clos. Mais une fois que leur professeur les vit, son regard changea et il agrippa son foulard, prêt à intervenir. L'apparition soudaine de leur professeur refroidit les ardeurs de Katsuki, après tout si il était à cette école c'était bien pour devenir un Héro et il n'y arriverait jamais si il se faisait expulser... Il émit une fois de plus un « tch » en claquant sa langue avant de relâcher totalement (T/P) et de tourner les talons aux deux élèves. Après cela, ce fut au tour de leur professeur de passer devant eux pour sortir de l'enceinte du lycée, mais avant de partir, il se retourna vers eux.

- Aizawa : je ne veux plus avoir affaire à ce genre d'idiotie dans l'enceinte du lycée... je m'en fiche que vous ne vous entendiez pas, mais ne faites pas de bêtises...

Sans même attendre la réponse des deux adolescent, leur professeur leur tourna le dos pour partir. Shoto ramassa le sac à dos (couleur préféré) de (T/P) qui était tombé au sol durant son altercation avec le blondinet et lui tendit. Tandis qu'ils marchèrent ensemble vers la gare, Shoto tentât maladroitement d'initier la discussion avec son ancienne amie d'enfance.

- Shoto : j'imagine que tu ne t'attendait pas à tout ça durant ta première journée...
- (T/P) : et comment! Est-ce que Bakugou est comme ça tout les jours? Ça doit être fatiguant!
- Shoto : il est comme ça tout le temps...mais je crois que le fait que tu l'ai battu et que tu lui ai tenu tête l'a rendu encore plus enragé, il déteste perdre
- (T/P) : Il me fait un peu penser à un petit chien ; il jappe beaucoup et se croit plus gros qu'il ne l'est. En plus ses cheveux ressemblent vraiment à la fourrure d'un poméranien.
- Shoto : moi il me fait plutôt pensera un hérisson...
- (T/P) : c'est encore mieux! Ça va vraiment le mettre en colère si je l'appelle comme ça

Un amour brûlantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant