Haute Tension

Chapitre 9 : Kidnapping

— ⚠️ Ce chapitre n'est ni corrigé, ni relu ⚠️ —

Reprise d'un échec, d'une fin.

~*~

Adrien

Du foutage de gueule.

Cette soirée, c'était vraiment du foutage de gueule. Bordel de merde, se renommer Mari Cheng, mais à quoi pensait-elle sérieusement ? Utilisant son surnom et la fin de son nom de famille, Marinette avait pensé pouvoir passer entre les filets du maillet en ne dévoilant pas sa vraie identité. Cependant, c'était peine perdue, elle avait lamentablement échoué.

Ne sachant pas l'ombre d'une seconde qu'elle était en permanence surveillée par des hommes de Mayura, ma belle bleuté aux yeux saphirs s'était mise dans un sacré merdier. En flirtant avec moi, devant cette putain de cabane et s'inscrivant à ce concours de mode, ses gestes avaient attisé la colère de Mayura qui ne s'était pas gênée pour me le faire regretter.

Néanmoins, tout avait bien trop rapidement dégénéré quand nous nous étions retrouvés sur le balcon, face à la nuit avec pour seule séparation quelques centimètres entre nos visages. Mayura s'était mise en colère et avait mis l'un de ses plans d'attaques en marche. Décidant par la suite de mettre le feu à la réception.

Ce fut en voyant la blonde s'en aller avec Marinette que j'avais immédiatement compris que c'était une manigance. De plus, cette blondinette me disait quelque chose. Et j'avais vu juste, elle s'appelait : Eshra. Et c'était un agent à Mayura -alias le braqueur sans visage, Sans-Cœur.

Marinette perdit connaissance sous mes yeux et lorsque son corps s'échoua au sol, il ne m'en fallut pas plus pour foncer dans Eshra et la projeter contre le mur en brique. Le choc fut si violent, que j'entendis le craquement des os de son dos. Elle hurla de douleur, mais je lui pris brusquement le crâne et le frappa aussitôt contre le mur pour l'assommer.

Ok, c'était un peu agressif comme réaction. Mais sans cela, elle m'aurait déjà peut-être injecté un paralysant ou quelque chose comme cela dans le corps. Elle était vraiment douée en injection, cette salope. Toujours à se balader avec des aiguilles remplies de morphine.

C'était une grande malade, qui m'adorait... Bien sûr, elle avait déjà voulu que l'on couche ensemble à plusieurs reprises. Et sous la pression permanente qu'elle me foutait, je l'envoyais systématiquement balader. Son insistance m'exaspérait. J'avais envie de la plaquer contre le mur et de coller avec de la super glue à celui-ci.

En réalité, je ne l'avais pas dit. Mais celle avec qui je voulais partager mon lit durant cette période n'était personne d'autre que Marinette.

Seulement durant cette période ?

Eshra et moi, nous étions rencontrés à mes débuts de relation avec Marinette. Mais cette jeune fille juvénile et frêle m'avait crevé l'œil, et je ne pouvais plus m'empêcher de penser à elle. A côté de ma princesse au coeur pure, Eshra n'était vraiment pas plus importante que de la merde à cheval. Et sous les angles de ce plan biscornu, on pouvait facilement croire que le temps avait inévitablement joué. Et c'était vrai. Marinette avait été la première. Elle avait déboulé comme une bombe dans mon univers, et peu de temps après Ersha avait débarqué. À son tour. 

Mais j'avais un lien avec Marinette. Une connexion qu'il n'y avait pas avec Ershra ou aucune autre fille. Et qu'il n'y aurait jamais avec aucune autre femme qu'elle. Tout simplement, car c'était avec cette petite bleuté aux yeux saphirs que mon destin avait décidé de se confondre. C'était à son sang que mon âme avait décidé de se mélanger, et rien n'aurait pu changer l'attirance aimantée et purifiante qui m'enflammait le corps à son contact.