Chapitre 12 ou "Oui, mais non"

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   Newton tournait dans son appartement tel un lion en cage. Il était simplement furieux. Comment Dumbledore, sensé être le mage le plus puissant du monde, et de surcroît le plus sage, osait lui demander de faire une telle chose, à lui? Ne l'avait-il pas aidé dans ses quêtes précédentes?  N'avait-il pas exécuté ses ordres sans broncher? Et il lui demandait à présent de trahir sa parole. Vraiment, ce type sous ses grands airs de bienfaiteur n'était qu'une pourriture. Il ne valait pas mieux que Grindelwald peut importe ce qu'il pouvait dire. Newton était si énervé par sa discussion avec l'autre homme qu'il sentait sa magie crépiter autour de lui. Ses mains chauffaient, son sang bouillait, il se sentait prêt à exploser. Il ne se rendait même pas compte que les objets autour de lui tremblaient dangereusement. Ils auraient surement éclatés en milles morceaux si deux bras puissants n'étaient pas venus l'envelopper. Le roux ne savait pas qui le serrait ainsi contre un torse chaud, mais il savait que ça lui faisait du bien. Il se sentait à sa place contre le corps chaud qui le tenait, comme s'il avait été fait pour être là toute sa vie. Petit à petit, sa colère s'apaisa. Elle était toujours là, au fond de son coeur, mais beaucoup plus ténue. Alors qu'il était complètement calme, la voix de Percival lui parla:

   "Ça va mieux?

" Oui, merci. souffla Newton.

" Tu veux bien m'expliquer ce qui se passe? demanda Percival inquiet.

" C'est à cause d'Albus que je suis parti en Afrique, pour étudier les obscurus. Il pensait que Grindelwald voulait s'approprier leur puissance, se servir de leur force incontrôlable comme un arme. Alors, il fallait en apprendre plus sur eux, trouver un moyen de les aider, faire en sorte qu'il ne leur tombe pas dessus. Quand la petite fille en Afrique est morte, je suis parti aux Etats-Unis, comme l'avait recommandé Albus. Je n'avait pas encore compris que c'était pour Credence qu'il voulait que j'y aille. Je pensais naïvement qu'il n'y avait que Franck dont il fallait s'occuper. Mais non, le garçon était là. Le MACUSA a tenté de le tuer, mais je sais qu'il est en vie, je l'ai vu s'enfuir. Et Dumbledore le sait aussi apparemment. Il a localisé le garçon, il veut que j'aille à sa rencontre et que je le tue, pour le plus grand bien selon lui. Mais je refuse de faire une chose pareil! Il peut être sauvé, je le sais, il doit y avoir un moyen de l'aider, il a vécu si longtemps. 

" Quel sale type! s'exclama le plus vieux. Il ne peut pas te demander une telle chose Newton. Tu as le droit de refuser. Cependant, penses-y deux secondes, si ce n'est pas toi qui trouve Credence, qui sait ce qui pourrait lui arriver.

" Mais je ne veux pas lui faire de mal! s'offusqua le plus jeune.

" Tu n'as pas à le faire, mais tu pourrai l'aider. argumenta Percival. On pourrai très bien aller à sa rencontre et tenter de le sauver tu ne penses pas?

" Je ne sais pas, je n'ai pas envie de faire quelque chose de mal."

   Sans rien ajouter de plus, Percival retourna Newton pour se trouver face à lui. Il sentait le jeune homme triste et énervé et ça ne lui plaisait pas. Alors il le pressa contre lui, une main sur sa taille, l'autre sur sa tête, la guidant contre son torse. Il lui caressait les cheveux. Au bout d'un petit temps, Newton trouva le courage d'enrouler ses bras dans le dos de son ami, se pressant encore plus contre le corps rassurant de se dernier. Tous deux sourirent, heureux et apaisés dans ce contact. Ils se sentaient divinement bien ainsi. Après quelques minutes dans cette position, Newton leva la tête et plongea son regard dans celui de Percival. Tous deux se perdirent dans les yeux de l'autre. Ils se revoyaient quelques temps plus tôt, dans la valise, dans une position quelque peu similaire. Leur regard glissa naturellement sur les lèvres de l'autre, l'envie les prenant de vouloir les embrasser jusqu'à ce qu'elles deviennent rouges et gonflées. Ils se rapprochèrent inconsciemment l'un de l'autre. Avant qu'ils n'aient pu se toucher, Newton tomba à la renverse, poussé par Leta qui venait de lui sauter dessus.

En effet, la jeune femme avait insisté pour venir avec Theseus afin de voir son frère. Son fiancé avait trouvé ça un peu étrange étant donné qu'habituellement elle ne semblait pas trop vouloir voir son "bébé frère" mai avait accepté. De toute façon, il n'aurai pas vraiment pu faire autrement vu le regard assassin de la métisse. Il ne valait mieux pas contrarier la jeune Lestrange. C'est donc sans même dire bonjour à Jacob et Queenie, ni même prendre en compte les protestations de ces dernier que Leta se précipita dans la chambre du plus jeune des Scamander. Et elle était tombée sur un spectacle complètement déplaisant. Newton, son Newton, son précieux Newton, dans les bras de ce sale pervers de Graves. Et pire que tout, les deux hommes avaient l'air sûr le point de s'embrasser. Et Newton avait l'air d'attendre ça avec impatience. Non. Impossible de laisser passer ça, le roux était à elle et a personne d'autre, elle devait le séparer de ce sale dégoûtant qui osait poser son regard sur ce petit ange. Ni une ni deux, elle sauta sur son ami et le fit tomber à la renverse. Ainsi, le vieux grincheux ne pourrait plus le souiller. Avant même que les deux hommes aient pu faire un seul mouvement, elle plaça un énième bisous sur la joue de Newton et l'entraîna dans le salon où les autres les attendaient. Elle fit s'assoir son ami et se mit sur ses genoux, passant ses bras autour de son cou.

De loin, on aurai pu penser que les deux jeunes gens formaient un couple. Mais si on regardait de plus près, on se rendait vite compte que ça n'était pas le cas. Percival envoyait des regards ombrageux à la jeune femmes sur les genoux de Newton. Ce dernier envoyait dès regard gênés à son ami. Les deux espéraient secrètement que Percival soit à la place de Leta. Le fiancé de cette dernière la regardait avec incompréhension. Pourquoi l'ignorait-elle? Pourquoi se comportait-elle avec son frère comme elle aurait dû le faire avec lui? Leta n'avait jamais été tactile alors Theseus avait simplement supposé que c'était son comportement habituel. Maintenant qu'il la voyait coller son petit frère ainsi, il se demandait ce qu'il se passait. Tous dans l'a pièces semblaient gênés, énervés, pleins de questions. Seule Leta était aux anges. Newton tombait petit à petit sous son charme, elle en était sûre.

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Hello hello, ici l'auteure ^^
Désolée c'est un chapitre court, et en plus j'ai mis de temps à le poster.
J'espère que ça vous plaira. D'ailleurs, si vous avez des idées pour cette histoire, des choses qui vous plairaient. Je sais déjà ce que je vais écrire mais ça pourrai être cool d'inclure des propositions des quelque lecteurs qui lisent cette fiction.
Merci encore à ceux qui sont là chaque semaine.
Bisous

Gramander Où les histoires vivent. Découvrez maintenant