Mon monde n'est que latents souvenirs,
Triste mélancolie d'où je rumine mon amertume,
Loin de son radieux sourire
Dont le manque me fait infortune.
L'aimer si tendrement ai-je fait;
Dans l'espoir qu'avec elle, batir un palais;
Sur son front je poserai le diadème,
Et elle serait ma Reine.
Tant de fois j'ai espéré,
Que notre amour ne faiblisse point;
Que j'aurais voulu embarqué dans un navire qui nous mènerait au loin;
Là où l'amour ne s'éteint point.
Autant son sourire m'inondait de joies,
Et que sa voix m'apaisait chaque fois;
Autant sa personne me manquait chaque soir,
Que retombait le voile noir.
Son regard plein d'étoiles,
Qui laissait deviner la force de son sentiment,
M'aidait chaque fois à jeter le voile,
Sur mes démons et anihiler med tendances au dément.
Elle était mienne,
Et je m'oubliais dans ce ballet chaque fois que ma main rejoignait la sienne.
Avec elle j'ai connu tant de joies,
Que son absence amenuise mon émoi;
Aujourd'hui mes larmes ont tari,
Mes rêves ont. . . .
Ma foi autrefois grandie,
Se voit, pour l'heure, dépérir
Et ne me reste plus que le cimétière de mes envies;
Où je me promène tel un impi..
~£e Flamenco~
