Douce mélancolie

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Ces souvenirs figés dans le temps
Qui vous émerveillaient;
Ceux la, qui au soir de vos combats, vous ravivaient;
Ces rares moments où plus rien n'avait d'importance,
Car à portée de main se trouvait le plus important;
Ces mêmes souvenirs que nous chérissons,
Pour lesquels nous faisons de la place et nous enorgueillons;

Ces souvenirs devenus notre pain quotidien,
Un peu comme le chant des oiseaux au matin,
Sont les mêmes qui aujourd'hui nous pèsent d'une douleur sans nom,
Qui vous tenaille sans que vous ne puissiez lui dire NoN;
Partagé entre l'émerveillement de leur appel,
Et ce vide en vous qui les acceuille,
Infatiguable et insatiable,
Elle vous prend tout, cette douleur indomptable;
Peu importe votre force d'esprit,
Elle parvient à vous peindre au visage des rides,
Dont les formes ne sont point présage d'un rire;
Ded rides qui s'accompagnent d'un ruisseau descendant de la verticale,
Depuis les fenêtres de notre âme.

Aaaah, on ferme alors les yeux très fort;
Comme si d'un sommeil profond, un rêve nous fait tort;
Puis on espère que nos paupières s'ouvrent de nouveau sur une douce vérité;
Celle la même que nous avons reconnu après avoir tant hésité;
Mais brutal est le retour à la réalité;
Quand on se rend compte que le réel, jamais on ne l'a quitté.

Que faire? Que dire? Ces moments la où on manque de mots;
On a envie de crier, de hurler notre peine à la terre;
Mais est-ce vraiment la solution?
Surtout lorsque, de nos cris, aucun son ne sort;;

On reste alors subjugué par l'inconnu.;
On reste interdit face au chaos qui s'éveille en nous;
Et on cherche un recour,
Un ancre pour s'accrocher,
Afin de ne pas sombrer...

              ~£e Flamenco~

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