A La Croisée Des Destins / Sirius et Regulus Black / Méredith Lestrange TOME 1

1 naissances

SIRIUS BLACK

La grande et noble maison des Black était en effervescence. Le grand événement que toute la famille  attendait allait enfin avoir lieu 
Walburga Black allait accoucher d'un moment à l'autre.

La maison était pleine à craquer.
Irma, la mère de Walburga se tenait près de sa fille. Son époux, Pollux Black, discutait avec ses deux fils, Arcturus et Alphard.
Druella, l'épouse d'Arcturus  tentait d'occuper ses trois filles, Bellatrix huit ans,  Andromeda sept ans, et Narcissa  quatre ans.
Orion Black le futur père  paradait fièrement, heureux de l'attention qu'on lui portait, rejetant l'angoisse que l'enfant soit une fille.

Car un poids terrible pesait sur les épaules de cet enfant à naître, il était porteur d'espoir, celui de voir enfin un héritier mâle perpétuer  le nom de l'une des plus vieilles familled de sorciers de la perfide Albion.

Lorsque Druella avait donné naissance à sa troisième fille, Irma avait contraint sa,fille Walburga à épouser Orion Bkack  son cousin Germain. Le couple était le dernier espoir de la famille, et peu importait qu'ils se haissent.
Aussi lorsqu'à 18h, un cri annonça la nouvelle tant attendue...
- C'est un garçon  !
L'allégresse gagna toute la famille. Toute ? Pas vraiment. Druella en conçu une vive jalousie. C'était tellement injuste. Elle vaut eu trois enfants, qui désormais n'interressaient plus personne.

Elle détestait sa belle soeur. Orgueilleuse, vindicative, rebelle,  Walburga ne faisait pas l'unanimité, dans la famille, mais elle venait de donner naissance à un fils,
Et avait désormais droit à tous les égards.

- Alors ? Demanda Pollux Black. Comment allez vous l'appeler ?
- Sirius. Répondit Orion. Sirius Orion Black.

Bellatrix était furieuse. Elle avait  espèré que le bébé serait  une fille. Elle était jalouse de l'attention qu'on lui portait.
Qu'est ce que cet enfant avait de plus qu'elle ?
Sa soeur, Andromeda prit l'enfant dans ses bras, et lui sourit.
- Ne t'en fait pas petit Sirius, moi je veillerais sur toi. Je te protégerais même  contre ma méchante soeur 

MÉREDITH LESTRANGE

Robustus Lestrange avait eu deux fils d'une précédente union, Rodolphus, huit ans, et Rabastan, sept ans. Leur mère était décédée  deux ans auparavant, un stupide accident, d'après Robustus, mais elle était morte étranglée, victime de lz violence de son mari.

Ce dernier s'était remarie un an après avec une toute jeune femme  Elisabeth Macmillan qui attendait à présent leur premier enfant.
Rodolphus détestait sa belle mère, qui tentait désespérément de se,faite accepter.
A ses yeux d'enfants, elle prenait la place de sa mère, et c'était inadmissible. Et sa gentillesse envers eux, était perçue comme une tentative de leur faire oublier leur mère.
Avant même la naissance du bébé, Rodolphus l'avait pris en grippe. Il n'était pas question que cet enfant vienne voler le peu d'intérêt que leur père leur manifestait.

Rodolphus avait bien compris que son père ne  tuerait pas cet enfant dans l'une de ses colères. S'il voulait s'en débarrasser, il devait le faire lui même. Il envisagea plusieurs possibilités, le poison, l'angeline, une plante utilisée pour l'avortement.  Mais il redoutait que son père ne comprenne qu'il était l'auteur de ce crime. Aussi songea t'il à un autre moyen.

Il tendit une ficelle dans les escaliers menant à l'étage.
Puis, depuis le hall, poussa un hurlement.
Elisabeth était presque arrivée à son huitième mois de grossesse, et se reposait dans sa chambre, lorsque le hurlement de Rodolphus, la tira de sa somnolence. Elle se redressa en sursaut et se rua hors de sa chambre.

Elle descendit l'escalier. Se prit les  pieds dans la cordelette, et poussa un cri tandis qu'elle tombait et devalait les marches, tête la première, les mains sur son ventre bien rond.
Arrivée en bas, elle avait perdu connaissance.
Rodolphus, du haut de ses huit ans, la regarda d'un air mauvais..
- Bien fait pour toi. J'espère que tu vas crever toi et ton sale bébé.

Il se hâta de retirer la corde et entra dans la chambre de Rabastan. Celui ci était occupé à arracher les ailes, de papillons qu'il avait emprisonné dans des bocaux.
- C'est quoi tout ce bruit ?
Rodolphus sourit.
- La vipère s'est cassée la figure dans l'escalier.
- Elle s'est fait mal ?
Le sourire de Rodolphus s'accentua.
- Je crois bien que oui.

Tobby, l'elfe de maison, alerté par le bruit, se précipita vers la malheureuse. Et s'empressa de prévenir Robustus.
Elisabeth, le visage ensanglanté, et les vêtements, maculés de sang, fut conduite à Sainte Mangouste.
Robustus emmena les garçons avec lui, et ils attendirent.
Jamais, Rodolphus n'avait vu son père si inquiet. Et lui même s'efforçait de paraître calme, mais il n'en menait pas large. Et si Robustus découvrait la vérité ? Si elle s'en sortait et lui racontait tout ?

L'attente paraissait interminable. Une heure plus tard, Un médicomage vint enfin les voir.
- Votre épouse est hors de danger. Elle souffrait de cotes cassée, de diverses fractures, mais à présent tout va bien
- Et le bébé ? Demanda Robustus d'une voix blanche. Tandis que Rodolphus,se décomposait.
- Nous avons du l'extraire  du ventre de sa  mère. Mais il va très bien. Un peu frêle et petit, car prématuré, mais, vous avez une réponse ravissante petite fille.
Robustus lui adressa un regard stupéfait.
- Une fille ? Vous êtes sûr ? 
- Évidemment
- Que voulez vous que je fasse d'une fille ? Une pisseuse inutile.

Le médicomage l'observait, arrivant à peine à croire ce qu'il entendait.
- Nous allons les garder en observation pour cette nuit. Mais si tout va bien, elles pourront rentrer demain. Vous pouvez aller les voir naturellement.
- Pourquoi faire ? Je repasserais les chercher demain. Venez les enfants, on rentre.

REGULUS BLACK

La famille Black avait son garçon.
Il était  la seule raison pour Walburga de partager son lit avec son mari.
Des lors, elle lui refusa l'entrée de sa chambre.

Orion trouva vite des compensations ailleurs. L'alcool  et les femmes, faciles ou non, lui apportaient un semblant de réconfort.
Il était riche et très bel homme, séduisant, puissant  charismatique.

Tant que ses débauches restaient discrètes,  Walburga n'avait rien trouvé à redire. Mais très vite,
L'alcoolisme d'Orion, et ses nombreuses conquêtes avaient défrayé la chronique, déclenchant la fureur de Walburga. Les disputes s'enchaînèrent et un soir, Orion, ivre forca la porte de sa chambre, et la viola.
Tandis qu'il s'effondrait près d'elle  en sueur, Walburga saisit sa baguette et la pointa sur sa gorge.
- Si tu recommences je te tue !

Cet acte, d'une rare violence donna naissance  à un second petit garçon.
Regulus  Arcturus Black. Le 17 janvier 1961.
Ce deuxième garçon mit Walburga sur un pied d'estal, s'attirant la jalousie de Druella  et la haine de Bellatrix, qui se voyait supplanter par deux bébés,

DESTIN

Les familles Black et Lestrange, étaient très proches, l'une de l'autre.
Le manoir Lestrange jouxtait celui des Black, dans lequel Druella, Cygnus et leur trois filles vivaient.
Hors, Walburga fuyait Londres tous les été, avec ses fils, afin de profiter du manoir  familial et de sa verdure 

Orion Black et Robustus Lestrange, se connaissaient depuis toujours, ils fréquentaient les même cercles, tous des sorciers mâles, issus de la Maison Serpentard,  Sans pur, évidemment. Tous détestaient les nés moldus, qu'ils considéraient comme des usurpateurs et accusaient d'affaiblir la magie et de contribuer à l'extinction des Sang Purs.

Après la naissance de sa fille, Robustus vint se consoler de sa terrible déception  dans son club. Orion s'y trouvait, et fêtait une fois de plus la naissance de son fils aîné 
Il donna une claque amicale dans le dos de Robustus.
- Je suis vraiment désolé pour toi  mais, si ça peut te consoler, on mariera ta fille a mon fils.
Robustus plongea ses yeux bruns, dans les yeux gris d'Orion.
- Tu es sérieux ?
- Absolument ! Après tout, Rodolphus doit épouser ma nièce Bellatrix, et Rabastan  doit se marier avec la seconde, Andromeda,alors quoi de mieux que de marier Sirius à...Comment elle s'appelle au fait ?
Robustus haussa les épaules.
- Je n'en sais rien, faudra demander à sa mère 

Ainsi les destins de Sirius Black et de Méredith Lestrange, semblaient scellés et lier l'un à l'autre.
Mais la vie à son propre dessein, et se moque du choix des hommes.

Trois enfants, trois destins, lies inextricablement.