Chapitre 18

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Les semaines étaient passées et le jour d'avant mon conseil était arrivé, j'avais dormis avec Marion hier soir et elle m'avait rassuré sur ce que j'allais faire aujourd'hui. En effet, je n'en savais presque rien et le fait d'y aller seule m'avait aussi stressée. Elle m'avait donc assuré que je serais à la boucle très facilement ainsi qu'assez rapidement et j'avais donc pu poser toutes mes questions par rapport à le création de la boucle. Elle m'avait donc expliqué que ce n'était pas facile au début et que ça en devenait épuisant au fur et à mesure que les heures passaient. J'avais donc écouté les précieux conseils de ma petite amie et au final, elle m'avait affirmé que je n'avais pas à me stresser.

Dès à présent, je volais en direction d'Augusta en pleine après-midi et je me dirigeais vers l'emplacement de la boucle. D'après mes études, il y en avait une autre qui n'était pas loin de cette dernière que j'allais créer. La boucle déjà créée se situait dans les alentours de Windsor Forest et avait une rivière non loin d'elle, le centre ville n'était qu'à quelques kilomètres de cette dernière. Par contre, la boucle que je devais créer se situerait à Woodbluff à côté d'un lac et allait être dans une maison à un étage située dans la rue Sherbonre Ct., je n'en savais pas plus mais assez pour pouvoir me repérer dès que j'y serais. Je venais dès à présent de traverser Atlanta au complet et il était dans les environs de onze heures trente du matin. J'allais devoir traverser l'entièreté de la forêt national Oconee et à partir de ce moment là, il ne me resterait plus qu'une dizaine de minutes avant d'arriver à la maison. La forêt passée après quelques minutes de vol, je passais au-dessus de l'Union point qui était un village à cheval sur une route. Je volais donc accompagnée du vent et les cinq minutes se transformèrent en dix minutes à cause d'un hélicoptère qui m'avait fait dériver sur la route principal. Je fus au final rapidement à l'entrée d'Augusta et descendais afin de me repérer au sein de cette ville, je trouvais un panneau routier qui indiquait Woodbluff et pris la direction la plus courte afin d'y être à temps. Je fus cinq minutes plus tard dans la rue où se trouvait la future boucle, je trouvais le lac et m'y posais quelques secondes afin de voir la maison qui allait abriter les pupilles et l'ombrune. Elle était magnifique et j'espérais que je ne serais pas trop en retard car j'avais une heure précise à laquelle venir.

Je me dé transformais dans un coin reculé afin de ne pas me faire voir et ajustais ma tenue que je portais. J'étais habillée de la tenue que Marion m'avait acheté à ma troisième année et j'avais donc mon célèbre pantalon noir avec la ceinture ainsi que me célèbre chemise blanche munit de son décolleté puis pour finir mon costume sur mesure noir qui accompagnait le tout. J'avais aussi acheté des mocassins Calverston en cuir à lacets et elles m'avaient coûté plus de quatre-vingt dix dollars. je commençais ensuite ma recherche et regardais les différentes maisons afin de savoir si l'une d'entre elle était la bonne. Pour le moment, ce n'était pas le cas et j'arrivais tout doucement à la fin de la rue, c'était donc ainsi que je me demandais s'il n'y avait pas une deuxième rue qui avait ce nom là. Afin de confirmer mon hypothèse, de la non présence de la maison, je continuais de marcher à travers la rue tout en regardant celles qui passaient à mes côtés. Je trouvais enfin la maison après trois minutes de marche et je m'arrêtais devant cette dernière en entendant des voix qui venaient du jardin.

- On n'aura plus qu'à trouver nos pupilles. affirma une voix de femme que je connaissais très bien

- J'ai eus vent de trois pupilles qui se cacheraient des estres près du centre-ville. continua la deuxième femme en ayant un brin d'enthousiasme dans sa voix

Je marchais alors rapidement vers le jardin en ayant compris quelles ombrunes allaient avoir le droit d'avoir une boucle faite par mes soins et observais vite fait le paysage. J'arrivais enfin à la jonction entre la maison et la clôture du jardin et j'ouvris la porte en bois qui m'en séparait. J'aperçue de suite les deux femmes que je connaissais et je vis qu'elles étaient proches l'une de l'autre, elles étaient dos à moi et discutaient ensemble tout en regardant vers la forêt de temps à autre. Les larmes coulèrent doucement le long de mes yeux et deux autres femmes arrivèrent depuis la forêt en se dé transformant devant Miss Wren et Miss Oriole.

Ma dameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant