Chapitre 22

95 0 0
                                    

Notre anniversaire était passé depuis un mois et nous l'avions donc très bien fêtées. Les cours avaient donc repris et nous étions en cours de sorts, enfin je l'avais été jusqu'à présent car dès à présent, je me dirigeais au bureau de la directrice qui m'avait convoqué en urgence. J'avais dû quitter notre cours de sorts en rapidité et je n'avais aucune information de pourquoi j'avais dû le faire mais je me devais d'être rapide dès qu'une ombrune souhaitait me parler. Je toquais donc à la porte de son bureau et ouvris cette dernière après qu'elle me l'eut autorisé.

Ombrine était assise à son bureau les bras croisés et Miss Quetzal ainsi que ma petite amie étaient sur une chaise chacune, en face du bureau et ne disaient rien. Marion tourna sa tête vers moi en m'entendant entrer et me fit signe de venir vers elle, je me dirigeais alors vers ma petite amie qui me prit légèrement ma main droite et je souriais car elle avait prit cette initiative. Je me plaçais donc entre les deux ombrunes et Ombrine ferma une lettre du conseil qu'elle avait reçu. J'allais sûrement savoir ce qu'il y avait à l'intérieur de cette dernière et j'en étais assez contente.

- J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer. commença la directrice alors que j'étais un peu surprise qu'elle doive m'annoncer une mauvaise nouvelle avec une lettre

J'acquiesçais en n'y croyant pas tellement au final et Miss Quetzal se leva afin de s'adosser au bureau tandis que de mon côté j'étais limite entrain de m'ennuyer. Marion fit de même mais sur la chaise et me tenait toujours la main afin que nous soyons en contact car nous ne nous étions pas trop vues ces derniers temps.

- La boucle de ta mamie a été attaqué ce matin. Ils l'ont emmenés à l'Arpent du Diable. continua la directrice afin que je puisse savoir ce qu'il se passait de si urgent

Je refusais d'y croire car je savais qu'au fond ce n'était pas vrai et je ne répondis donc rien face à son annonce, ma petite amie le comprit et me mit en face d'elle afin de me parler calmement.

- Je sais que tu ne veux pas y croire mais... Ce n'est pas une blague. affirma Marion en prenant mon visage en coupe

- Tu n'as plus cours à partir de maintenant, Miss Quetzal ainsi
que Marion et moi même te surveilleront. déclara Ombrine alors que Cathy lui partageait quelques mots

Nous pûmes partir dès qu'Ombrine nous l'eut autorisé mais je ne voulais toujours pas y croire car cela me paressait impossible. Marion m'emmena avec elle et Cathy nous suivit en mettant sa main autour de ma taille afin de rester près de nous. Le silence s'installa dès que nous fûmes sortit du bureau de la directrice et après quelques mètres je sentis une sensation étrange. Je réalisais tout doucement ce qu'il se passait et cette sensation de coeur entrain de saigner était horrible, Cathy remit sa main gauche dans mon dos car elle l'avait vite fait enlever et je me permis de poser une question aux deux.

- Ce n'est vraiment pas une blague ? demandais-je alors que les deux comprenaient que je venais de le réaliser à cent pour cent

- Non, ce n'est pas une blague. répondit Miss Quetzal en me faisant un bisous sur ma tempe en même temps que Marion

Une larme coula le long de ma joue droite dès qu'elle eut confirmé ma question et elle le vit rapidement, elle essuya ma larme de sa main droite et me fit un bisous sur la joue en m'affirmant qu'elle était désolée pour moi.

Je venais donc de le réaliser à cent pour cent et la tristesse envahit mon corps entier en quelques secondes. Je pleurais silencieusement durant notre trajet et des élèves nous regardèrent quelques temps quand nous passâmes dans le couloir afin de prévenir le professeur Flitwick. Nous dûmes prendre plusieurs fois les escaliers car ils tournaient dès que nous les prenions et ainsi, nous arrivâmes à la salle en vingt minutes chrono. Marion toqua à la porte puis ouvrit cette dernière en entendant le professeur l'autoriser à entrer, le professeur la salua jovialement et elle entra dans la salle doucement tandis que de mon côté, je restais dans les bras à Cathy afin d'y pleurer. Elle me frottait le dos et me marmonnait des mots apaisant à l'oreille afin que mon chagrin puisse ne serait-ce qu'une petit peu diminuer. Marion lui fit part que je ne reviendrais plus en cours pendant quelques temps et il acquiesça en silence tandis qu'elle allait à ma place récupérer mes affaires.

Ma dameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant