《Chapitre 15》

1.1K 46 8
                                    

22h30, je suis allongé dans mon lit essayant en vain de m'endormir, mais comment pourrais-je m'endormir après la déclaration de Kachina.

"Seule Malia peut en décider si oui ou non elle veut en découvrir plus sur sa famille"

Qu'a t'elle voulu me faire comprendre par cette phrase. Peut-être veut elle me parler d'elle et de la personne qu'elle chérissait beaucoup qui n'était autre que mon grand-père, après tout, je ne connais personne du côté de ma mère, sachant qu'elle était fille unique je n'ai jamais eu de tante ou d'oncle maternel.

Quand je lui ai demandé de quoi voulait-elle parlé, elle ma juste caressé la joue et m'a répondu que l'on en reparlerait demain, mais moi je ne veux pas attendre demain, j'ai besoin de savoir. En cette phrase elle a su réveiller de nombreuses questions qui s'étaient accumulées dans un coin de ma tête. Je n'ai jamais voulus en savoir plus à propos de la famille de ma mère car mon père était déjà affreusement touché par la disparition de mère et il n'était pas question que je l'accable encore plus par des envies dispensables d'une petite fille juste un peu trop curieuse.

Mais maintenant que plus rien ne me retiens et que l'on me donne même la chance de découvrir cette partie manquante, j'hésite! Peut-être que c'est la peur de l'inconnu ou bien celle d'avoir des remords qui me met dans cet état, bien-sûr que je veux en découvrir plus sur la famille de ma mère mais à quel prix.

Je me retourna en vain de mon lit, cherchant à trouver la position idéale pour sombrer dans le sommeil, mais malheureusement pour moi, le marchand de sable n'est pas disposé à m'y envoyer. J'abandonna l'idée de m'endormir et me redressa pour sortir de mon lit, attrapant au passage mon sac encore remplit des romans de la bibliothèque.

Jusqu'à présent, je n'ai pas vraiment pris le temps d'en commencer un, alors je scruta chacun d'entre eux et remarqua ce grand livre tout poussiéreux sans titre ni même d'auteur, celui dans lequel j'avais déjà aperçus quelques lignes  dans la bibliothèque des Millers. Je sortis ce livre si intriguant et décida de continuer à le lire.

Je m'installa sur la chaise de mon petit bureau et poursuivra ma lecture. Comme à ma première observation, la première de couverture est assez abîmée et les premières pages sont resté dans un état piteux et jaunis par le temps. Appart moi, ce livre n'a pas dû être ouvert depuis à sacré bon bout de temps, ce qui n'est pas étonnant vu son aspect lugubre qui donne tout, sauf l'envi de le lire.

Ayant déjà lus le premier chapitre sur 'L'imprégnation', je survola rapidement cette partie avant d'arriver sur les lignes m'étant encore inconnues:

La mort d'une âme sœur, provoque une intense douleur autant physique que morale. Elle ne se dissipe pas avec le temps, l'autre moitié se retrouvant seul, se voit destiné à une vie morose sans sentiment et sans joie, peu de loup survive sans leur âme sœur, ils meurent très souvent de chagrin et de solitude ...

Ce sentiment qui est décrit dans cette histoire semble vraiment horrible, heureusement que ce n'est qu'une histoire imaginée. C'est vraiment dommage que je ne sache pas le nom de l'auteur, vu l'état du livre il doit sûrement être décédé, mais par curiosité, j'aurais aimé savoir la personne derrière ce livre.

L'intérêt que suscite cette histoire est à la fois étrange et merveilleux, je pourrais presque comparer ce livre à un conte pour enfant mais au vu du contexte et du vocabulaire employé, il est sans aucun doute destiné aux plus âgés.

Je termina ce chapitre et tourna la page suivante pour y découvrir une page totalement différente de celles- d'auparavant, cette page-ci, est ornés de symboles et de peintures florales, recouvrant presque l'entièreté de la page, ne laissant à peine de quoi écrire. Contrairement aux autres, celle-ci est resté étonnamment en très bon état, on peux remarquer l'attention et la délicatesse que ses précédents lecteurs on employé, les pages suivantes doivent sûrement être d'une grande valeur. Je tourna les pages suivantes par curiosité, et découvris la même chose, chacune d'entre elles se compose de dessins joliment décorés et d'un espace étroit où réside des lignes d'une orthographe impeccable. Je retourna à la première page et commença à lire attentivement ces lignes aux allures de légende poétique.

Mon QuileuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant