La ville orange

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Bon, hé béh nouveau chapitre après je sais pas combien de mois, oui oui je n'ai pas abandonné cette histoire 😂 Désolée, mais bon les études c'est dur, le chapitre est court, je vais essayer de faire des chapitres moins longs mais plus souvent.
J'ai aussi d'autres projets d'écriture mais pas le temps de les développer, enfin j'avance à petit pas, portez vous bien et bon courage pour vos études ou votre travail.

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J'ouvre les yeux, la pièce est illuminée comme d'habitude par la lumière sortant du hublot.
La nuit est passée.
Je me tourne sur le côté pour faire face au lit de Law qui dort toujours profondément à l'intérieur. Il est tourné sur le ventre, son visage tourné sur le côté, disparaît dans le moelleux du coussin, je m'amuse à compter les mèches de cheveux qui pendent au dessus de son oeil fermé. Je me redresse pour venir m'asseoir et cligne doucement des yeux plusieurs fois pour me réveiller. Je baille puis j'aperçois le corps du noiraud se tourner doucement sur le côté. Son visage est enfin visible entièrement, il ouvre les yeux et remonte ses pupilles vers moi. Il sourit, un peu, je rougis, un peu. On reste quelques secondes à se fixer bêtement.
- salut
Il se redresse sur ses bras, sortant doucement son corps endormi et froid de sous la couette. Il se s'assoit sur ses genoux en frottant son visage { trop mignon. }
- salut ...
Je ne peux pas retenir le large sourire qui me prend lorsqu'il me répond.
Je me lève et attrape mes vêtements dans mon étagère.
Aujourd'hui, il faut qu'on essaye de lui trouver des fringues aussi.
- Killer et moi on part échanger notre monnaie aujourd'hui, tu restes avec Luffy et Po pour surveiller le bateau.

Je peux voir un instant qu'il est déçu puis il hoche la tête.
- on reste là une semaine vous pourrez sortir, ne t'inquiète pas.
Il se lève et sourit un peu, juste pour dire qu'il a compris. Il sort de la chambre, avec son t-shirt trop grand et son caleçon. Je voudrais pouvoir l'attraper contre moi et le serrer tellement fort dans mes bras qu'il finirait par y rester coller. C'est bizarre il faut que j'arrête.
Je m'habille.
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Une fois que nous sommes prêts, Killer et moi sortons du bateau, suivis par Law qui reste dehors pour nous regarder partir. Il est rejoint par Po.

Arriver sur le ponton nous observons le paysage, c'est un petit port comme le notre, et derrière on peut voir des bâtiments étrangement orangés.
Nous marchons vers la sortie et prenons la direction du centre ville. Il y a beaucoup d'arbres, ils s'étalent sur le chemin entre les maisons aux briques couleur mandarine. C'est joli, et plus on se rapproche du centre ville plus la couleur se fonce, rappelant alors le orange agressif des petites citrouilles sauvages. La foule aussi se concentre, bien que le tout reste aéré, c'est plus que ce qu'on a pu voir.
Les fêtes au village sont sûrement les seuls moments où la foule s'est faite si dense.
Les maisons s'entassent les unes sur les autres en plusieurs étages, ce sont presque des appartements. On comprend que le centre ville est principalement creusé dans la roche. Voilà pourquoi tout est orange. C'est joli et ça ne fait pas du tout " sauvage ",c'est plutôt moderne et très urbain.
C'est fou que des endroits comme ça puisse exister, petit à petit je me met à élargir le champs des possibles, il y a bien d'autre villes, mondes que nous ne connaissons pas , tout est à découvrir, on ne peut pas rêver mieux.
À présent j'en suis sûr, jamais je ne regretterai d'être parti de chez moi.
Je souris, heureux, sous le regard de Killer qui s'agace.
- qu'est-ce que t'as à sourire comme un con alors qu'on est dans la merde?
- laisse tu peux pas comprendre
- comme si j'allais m'y abaisser
Je lui met un coup de coude.

On observe tous les panneaux, ça se voit que la ville est très visitée vu le mélange de langues différentes qu'on peu y voir. Les commerçants tente de toucher tout le monde, et je dois dire que c'est rassurant de savoir que notre langue est assez étendue pour représenter un intérêt pour eux.
La banque, contenu dans un énorme bâtiment finit par apparaître dans le paysage. On entre impressionné par la grande porte, puis on découvre à l'intérieur, une foule bien en mouvement. Les gens se déplacent de droite à gauche, de haut en bas, de services en services, se plaignant du temps fou qu'ils perdent à chaque fois, de la fainéantise des employés ou de leur manque sympathie, et s'enervant sur les enfants qui trainent dans leurs pattes ou pleurent bruyamment.

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