Et si j'arrêtais de me mentir un peu, si j’étais honnête pour une fois. J'ai l'impression de passer mon temps à me cacher moi même de mon vrai visage.
Et si j'arrêtais de m'occuper tout le temps l’esprit, de nier ce qui m'a fait tomber, que j’affronterais mes démons au lieu de les laisser se fondre dans le paysage.
J'ai grandi en voulant panser les souffrances des autres, si bien que je n'avais plus de place pour les miennes. C'était marche ou crève coup de craie blanche je ne voulais plus noircir le tableau, il était déjà bien trop terne.
Jpensais que me plaindre ce serait être faible. Jpensais que tout contenir en moi, ça, j'aurais pu le faire.
Mais si j'arrêtais de nier que jsuis comme tout le monde, que jsuis pas insensible non plus, que certaines choses m’atteignent quelques bribes de vécu que j'aurais voulu changer, si j'avais pu.Et si j'arrêtais de dire que tout va bien par habitude, juste pour ne pas paraître avoir changé d'atitude. Quand mon esprit est plongé dans une autre latitude.
Et si j'arrêtais de dire que certains ne m'ont jamais déçu, qu'on ne m’a jamais marché dessus. De la détermination pour un jour reprendre le dessus.
C'est vrai que si j'avais arrêté de ne rien dire et de ne pas en vouloir aux autres, je m'en serais peut être un peu moins voulu. Aux heures de la nuit inconnue.Et si j'arrêtais de me mentir un peu, si j'étais honnête pour une fois. J'ai l'impression de passer mon temps à me cacher moi même de mon vrai visage.
Et si j'arrêtais de m'occuper tout l’esprit , de nier ce qui m'a fait tomber, que j'affronterais mes démons au lieu de les laisser se fondre dans le paysage.
VOUS LISEZ
c'est la nuit
PoetryTextes sur ce que je ressent et ce qui m'inspire. Voici le 1er d'un longue série peut être :)