C'était juste incroyable

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Oikawa ne réalisait pas.

-[ On ne pouvais pas s'attendre à mieux de la part de Bokuto Kotaro, mais la vraie surprise vient des deux autres !

-[ Leur action est extrêmement audacieuse !

-[ Je dirais plus culottée !

-[ En a peine dix secondes, ils ont fait de milliers d'aclamations les leurs ! Ce n'est plus la cérémonie d'ouverture de JO mais le show des trois volleyeurs !

-[ Le monde se souviendra longtemps d'eux, c'est certain. La compétition n'a même pas encore commencé mais ils font déjà des étincelles !

Tooru en avait perdu les mots.

C'était juste incroyable.

Il entendis à peine ses coéquipiers rire et s'exclamer à côté de lui.
Là maintenant il avait juste envie de crier au monde entier que parmis ces trois génie il y avait son petit-ami. Vu comme ça, cela paraissait idiot et dénué de sens mais en fait, ils s'étaient mis le public dans la poche.

Oikawa soupçonna Atsumu d'avoir créé ce plan et d'avoir embarqué Bokuto qui avait dû faire pareil avec Shoyo. Maintenant des milliers de personnes connaissaient leurs visages puisque presque toutes les caméras du stade étaient braquées sur eux trois.

Ils étaient littéralement rentrés dans la légende.

Au moins il n'aura pas à s'embêter pour chercher Shoyo.

Les athlètes de tous les pays étaient rangés de chaque côtés de l'allée sur laquelle ils avaient défilé quelques minutes plus tôt et l'Argentine était un peu avant les japonais.

Oikawa profita du fait que tous les regards soient braqués ailleurs pour s'éclipser de son rang et de sortir du groupe argentin.

Il se faufila parmis les espagnols puis les français qui lui jetèrent des regards surpris et il arriva enfin dans le rang que les japonais venaient juste de créer.

Il était devenu un tâche bleu ciel dans une mer de rouge sang et il espérait trouver Hinata avant qu'un agent de sécurité ne lui tombe dessus. Il aperçut enfin les trois silhouettes noires qui faisaient elles aussi contraste dans la foule rouge et s'approcha en s'excusant plusieurs fois auprès des athlètes qui le regardaient bizarrement et qui devaient se pousser pour le laisser passer.

Miya l'aperçu et tapa sur l'épaule de Hinata.

- Quoi ? demanda ce dernier en se tournant vers lui.

Le blond ne répondit rien et se contenta de lui montrer la direction par laquelle Oikawa arrivait. Le passeur argentin arriva enfin à leur hauteur et Shoyo lâcha un cri de joie et se jeta dans ses bras.

- Tu sais que je t'aime ? demanda Oikawa en lui parlant dans le creux de l'oreille pour couvrir la musique.

- Oui, répondit l'attaquant en souriant.

- Tu sais que tu est complètement taré ? ajouta le châtain.

- Aussi, lâcha le roux en riant.

Oikawa caressa les cheveux de son amoureux avant d'ajouter.

- Aux prochains JO on le fait ensemble, dit-il pour plaisanter.

- Pas de problèmes, gloussa Hinata.

Ils restèrent un moment silencieux pour profiter de leur câlin.

Ils en avaient oublié la musique qui résonnait, la foule autour d'eux, les cris, les chants, les rires...

Il n'y avait qu'eux deux pour le moment.

- Embrasse-moi, fit soudainement Shoyo.

Oikawa s'exécuta avec plaisir. Leur baisé fut rapide mais passionné et ils se séparent.

- Tu devrais enlever ta veste d'Argenton, conseilla Hinata en le regardant.

- Pourquoi ? Je suis pas beau dedans ? demanda Tooru avec un sourire aguicheur.

- Tu est magnifique, répondit le roux en l'embrassant tendrement.

Oikawa eu un petit rire quand ils se séparèrent à nouveaux.

- Pas faux, vaut mieux que je l'enlève, j'ai l'air d'un oiseau au milieu de chats, approuva l'argentin en retirant le vêtement.

- C'est quoi cette métaphore ? demanda Shoyo pour se moquer de son amant.

- Figure toi que je viens de l'inventer, répondit Oikawa.

Par chance, l'uniforme argentin ne s'éloignait pas trop de celui japonais et une fois débarrassé de sa veste bleu ciel, il se fondait un peu plus parmis les sportifs qui représentaient son pays natal. Tooru avait une chemise noire, un pantalon blanc et une cravate bleu qu'il retira aussi.

- Cadeau, lança t-il en donnant un petit drapeau argentin qu'on lui avait obliger de porter à Hinata.

- Cadeau, ajouta le roux en donnant son propre petit drapeau qu'il avait mis dans sa poche au châtain.

- Je le veux sur ma tombe, déclara Oikawa en regardant le mini drapeau japonais.

Hinata se contenta de sourire mais n'ajouta rien, rangeant précieusement le drapeau dans la poche de son pantalon.

- T'es pas censé être du côté de l'Argentine toi ? demanda Miya en riant, lui qui tenait la chandelle avec Bokuto depuis un moment.

- C'est l'appel de l'amour, répondit Tooru en souriant.

- C'est très niais, remarqua Hinata.

- L'amour est niais, non ? fit Oikawa.

- C'est quoi niais ? demanda Bokuto.

Les trois autres éclatèrent de rire et le pauvre Kotaro les regarda perdu.

- Ça dure toujours aussi longtemps les cérémonies d'ouverture ? poursuivis Shoyo après s'être calmé.

- Ça peut aller jusqu'à quatre heures, même plus, répondit Atsumu.

- Le moment le plus cool c'est quand tu défiles, parce que après tu restes debout pendant mille ans et t'écoutes des politiques ou d'autres gens parler, intervint Bokuto après s'être remis de son vent.

- Sérieux..., soupira Oikawa.

- Au moins on passe plus de temps ensemble, fit Shoyo.

Miya fit une grimace et Bokuto lui jeta un regard perdu quand le deux amoureux s'embrassèrent pour la troisième fois.

- Je l'a lâcherais dans deux heures, déclara Tooru en attrapant la main du roux.

- Chiche

Tu es resté (Haikyuu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant