Foule et journalistes

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- Je m'ennuiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, gémit Bokuto en chuchotant.

Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu'ils écoutaient des célébrités politiques lire leurs discours interminable, alors que pourtant dans "discours" il y avait le mot "court", mais c'était une notion que ces dernier n'avaient pas encore comprise apparemment.

- Je veux faire la fête moi, râla Miya, fortement appuyé sur ce point la par Oikawa.

- Je crois que mes jambes vont décéder, déclara Hinata.

- Ça va faire deux heures qu'on est debout, je vais finir par étriper quelque chose, poursuivis l'argentin en tentant de se dégourdir ses jambes en les pliant et dépliant à plusieurs reprises.

- Ils veulent nous tuer en fait, expliqua le blond en grimaçant quand une femme laissa sa place à un autre politique.

- La flamme olympique est allumée, ils peuvent pas nous renvoyer dans nos hôtels ? demanda Kotaro désespéré.

- Je préfère ça que de me faire tuer par Morisuke-kun, Shugo-kun, Omi-kun, Hadjime-kun et même Tobio-kun, il en serais capable..., énuméra Miya en comptant sur ses doigts.

- Iwa-chan c'est sûr, il va vouloir vous trucider, intervint Oikawa en frissonnant rien qu'en imaginant la colère de son meilleur ami.

- Ça se voit que tu connais pas Yaku-san, Meian et Omi-kun, ajouta Hinata.

Un frisson d'effroi parcourut l'échine des trois volleyeurs japonais.

Ils le savaient, ils avaient peut-être signé leur arrête de mort à cause de leurs conneries.


*  *  *


La musique résonnait à fond dans tout le stade et les cris de la foule avait repris de plus belle, Oikawa et Hinata étaient toujours main dans la main, mais cette fois ils se frayaient un chemin parmi les athlètes, suivis de Bokuto et Miya.

C'était une masse de danseurs, mascottes, sportifs...

Et ils avançaient tant bien que mal vers la sortie.

On se bousculait, se poussait...

Un beau bordel les JO.

Quand ils arrivèrent de nouveau dans le hall, des japonais habillés de noir avec des oreillettes régulaient les sorties pour la presse. Car en effet, dehors c'était une horde de journalistes qui voulaient absolument avoir des interviews, et devinez a qui ils voulaient à tout pris arracher quelques questions ?

Aux trois gugusses qui avaient fait des acrobaties en plein défilé.

Voilà à quoi on s'exposait quand on faisait quelques saltos devant des millier de personnes...

C'est fou non ?

Ils eurent l'impression de passer une éternité à attendre que le hall se vide petit à petit (NDA : alors que toi qui lis ces lignes ça te prends que trois minutes. Veinard.). Quand ils arrivèrent enfin devant un des agents, ce dernier attendit qu'un groupe d'Italiens rejoignent leur bus avant de les laisser passer et dès qu'ils mirent un pied dehors, les flashs s'intensifièrent et les journalistes tendirent leurs micros.

Miya et Bokuto se dirigèrent naturellement vers eux mais Hinata se fit plus hésitant.

- Je dois y aller, déclara Oikawa.

- Déjà ? demanda Hinata.

- Oui, on a pas le droit, à partir d'ici, de rester avec des gens qui ne sont pas de notre fédération, répondit le châtain en ignorant les appareils photos qui les flashaient de plus en plus.

Tu es resté (Haikyuu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant