𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟒

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"Ça vous a pris assez de temps." Commentait la voix irritée, son propriétaire ne se tournant même pas vers moi, ignorant à peine mon existence.


Je me suis mordu la lèvre, me retenant ainsi de faire une remarque désobligeante, et me suis contenté de rouler des yeux. "Et bien, excusez-moi si pour vous suivre un renard dans une forêt est considéré comme normal."


Respire T/P. Qu'est-ce-qui t'as rendue si agressive d'un coup ?


"Tenez." J'ai tendu le kimono parfaitement plié vers le brun, une odeur de savon se dégageant encore du vêtement après avoir tellement frotté les tâches. 


"Je l'ai lavé à la perfection alors... " Je me suis dépêché, sentant mon visage se réchauffé "Je-vous remercie-de-m' avoir-sauver-la-vie-ou-peu-importe..." J'ai marmonné la dernière partie à toute vitesse, en espérant qu'il ne puisse pas m'entendre.


"Très bien." Il a murmuré, son vêtement commençant à s'envoler en l'air et en flottant vers lui.


Juste... respire... C'est NORMAL... Tu ne perds pas la tête... d'accord ? Tout est NORMAL ici...


Après de longues et pénibles minutes, Law a finalement décidé de se tourner vers moi, en m'accordant son attention.


On s'est fixé pendant ce qui semblait être des heures avant que je n'ai finalement baissé le regard. "B-bon, et bien si c'était que cela... je vais m'en aller." J'ai pris une voix plus faible, et j'ai inconsciemment remué sur place, ne savant plus où me placer ni que faire. Il avait le genre de visage qui vous faisait arrêter tout ce que vous étiez en train de faire et d'oublier tout ce qui se passait autour de vous.


Mais n'oublie pas, T/P! Il est égoïste, et complètement centré sur lui-même...


Sa voix singulière s'attardait entre nous alors qu'il répondait froidement, sans même sourciller un seul sourcil. "Vous ne pouvez pas."


"...Q-" J'avais la voix qui filait au ralenti, abasourdie et visiblement surprise. "Quoi ?"


Law n'a pas semblé troublé par ma réaction. Il a simplement haussé les épaules, se soutenant la tête entre les mains, tout en s'appuyant contre un arbre. "Vous savez, ce que j'ai fait hier ? Vous allez en informer d'autres personnes, n'est-ce pas ?"


"J-je n'avais même pas pensé à faire ce genre de chose..."


"Menteuse." Il a baillé, en fermant à moitié ses yeux, ses cernes devenant encore plus visibles.    

 

J'ai piétiné le sol avec mon pied, en faisant la tête comme un enfant. "Ce n'est pas le cas !"


"Tous les humains sont des menteurs."


"Et bien, monsieur honnête, je suis la première qui ne l'est pas." J'ai conclu, en attendant ses prochaines accusations, injustifiées.

𝘞𝘐𝘛𝘏 𝘠𝘖𝘜 ❦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant