.~Chapitre 14

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NDA : Saluut ;) Voila le chapitre 14, j'espère qu'il vous plaira et que cela vous intrigue. Sachez que je me suis éclatée à l'écrire :) J'ai eu beaucoup d'inspi alors voila ! Je ne vous embête pas plus, bonne lecture !

PDV de Horia

Aprés la petite visite de Maël, je monte dans ma chambre et me couche sur mon lit. Franchement, ma vie est juste à chier. J'aimerais tout effacer et tout recommencer. En vérité, j'aimerais juste mettre pause et appuyer sur le bouton play quand ma vie ressemblera à quelque chose. J'aime tellement Maël mais... Fouu j'ai juste pas envie de penser. Cerveau arrête de penser et laisse mon corps et mon esprit dormir. Je suis juste KO.

                                                                               [...]

Ce qui me réveille un peu plus tard, ce sont les paroles de Ayman.

  - Horia, prépare tes affaires pour le lycée, on va chez Fayçal.

Je pousse un grognement et ouvre un oeil. Il fait nuit et j'attrape mon téléphone qui est quelque part sur mon lit. Quand je tombe dessus, je le dévérouille et remarque qu'il est six heures. Wow. J'avais vraiment besoin de dormir. Mais je me sens un peu mieux, malgrés que ma mère soit entre la vie et la mort et que je viens de rompre avec l'amour de ma vie. Comment ma vie a-t-elle pu prendre une tournure si mélancolique et désastreuse ? Aucune idée. C'est allé si vite.

Une fois levée, je prépare quelque affaires et monte dans la voiture de mon frêre à l'arrière. Il y a Ayman du côté passager, Fayçal côté conducteur et Guiliane juste à côté de moi. Le silence régnait dans la voiture et j'en profitais pour reposer ma tête contre la vide froide, et a penser. Je ne pouvais faire que cela pour le moment : penser. Je ne sais pas encore qui a fait ça à ma mère, mais qui qu'il soit, il va payer. Et puis pour Maël, je pense qu'il doit me haîr au plus profond. Je le comprend, mes paroles de hier n'étaient pas trés simple à avaler. Mais quand je parlais, je n'avais rien ressenti. Ni peine, ni tristesse, ni chagrin... Non, c'était comme si ce n'était pas moi qui parlait mais une autre personne. Je m'étais complètement coupée de mes émotions et jai dis des mots qui n'avaient aucun sens pour moi. Qui ne signifiait rien. Mais pour Maël, ça signifie beaucoup de choses et je sais que je lui ai fais du mal.

Arrivé chez Fayçal, sa copine m'aide a rentrer les valises et elle me fait monter dans l'appart. Alors c'était du sérieux tous les deux? Ils ont carrément enmenagé ensemble dans un appart qui... Qui tue sa race ! Quand j'entre, je remarque que les murs sont peind en blanc et le hall est si lumineux. A l'entrée se trouve un placard et un gigantesque mirroir sur le mur d'en face. L'entrée est si étroite que je suis sûre qu'une table de ping-pong rentrerait sans pression. Marie me dit de la suivre dans la chambre d'ami, la chambre qui va être la mienne pour le moment.

Putain mais j'y crois pas. Sois la copine de mon frère est une grosse richous de dingue ou sois mon frère vend des trucs pas trés illégaux et se fait un paquet de fric. Ce qui expliquerai tout ça.  La chambre d'ami est composée d'un grand lit double avec un bureau et une grand fenêtre. Je me place devant la fenêtre et j'ai juste une vue de dingue sur Paris. On voit la Tour Eiffel qui est illuminée et les voitures qui circulent sur la route. La vue est imprenable!

  - Mais c'est magnifique ! M'exclamais-je.

Marie rigole et répond :

  - C'est vrai que la vue est pas mal mais le jour, c'est encore mieux tu verras.

Je regarde autour de moi encore une fois et vois qu'il y a un bureau juste à côté de la fenêtre. Les murs dans ma chambre sont d'une couleur rose pâle et c'est tellement... Bizzare. J'ai jamais adoré le rose mais ça va, c'est pas si moche en vrai. J'ouvre le dressing, qui est vide. Je commence à ouvrir mon sac et à ranger toutes mes affaires. Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester ici, mais j'ai le pressentiment que c'est pour un long moment.

Quand il est sept heures et demie, j'ai enfin tout terminé de ranger et Guiliane vient me trouver dans ma chambre. Je range ma dernière paire de chaussette et je souris à mon petit frère qui me regarde. Il a sept ans et sa mère est à l'hôpital, personne ne veut lui expliquer vraiment ce qui s'est passé. On lui ment à longueur de journée en lui racontant qu'elle fait de "simples examens à l'hôpital".

Il a l'air plutôt tendu. Je sais ce qui peut lui faire oublier ce manque. Je fais mine qu'on me tire une balle dans le coeur et m'écroule sur mon lit. Je secoue volontairement mon corps et Guiliane se précipite sur le lit en criant :

  - Horia! T'es pas marrante arrête !

Je réponds, d'une vois faible, comme si j'allais crever :

  - Gui Guiliane, il il faut qu que tu saaches que je t'aaaaaime...

Puis je ferme les yeux et Guiliane pose ses petites mains sur mon visage. Je sens ensuite sa respiration et j'ouvre les yeux et dépose un petit bisou sur sa bouche. Il se redresse et essuie sa bouche.

  - Bah ! C'est dégoûtant !

Je rigole et lui fait pleins de guilis. Il rigole très fort et il arrive à me faire oublier tous mes malheurs. Je relève la tête et je vois Ayman qui nous regarde comme si nous étions des extraterrestre. Comme s'il ne s'était jamais amusé de sa vie.

  - Qu'es qui a? Demandais-je plus froidement que je l'aurai voulu.

Il s'apprête à répondre mais Guiliane lui lance l'oreiller sur la gueule. J'explose de rire, suivi de Guiliane et Ayman. Ce dernier se dirige vers mon petit frère, le coussin à la main, prêt à riposter. Mon petit frère ramène ses genoux sous son menton et ferme les yeux. Je bondis du lit et m'exclame :

  - Ô mon pauvre lâche ! Bat toi avec quelqu'un de ta taille !

Ayman me regarde et je me munis d'un oreiller. Il s'avance un peu vers moi et sourit en imitant une voix encore plus grave que la sienne.

  - Est-ce moi que tu insultes de lâche? Mais qui es-tu donc, étrange créature?

Je lève mon oreiller et m'exclame, fière :

  - Guerrière Horia. Et personne ne vient embêter mon petit prince !

Et je le bombarde de coup de coussin. Il riposte et voilà que Guiliane se joint à nous. Nous rions à grands éclats jusqu'à que Fayçal arrive dans ma chambre et dit, pressé :

  - Mais qu'es que vous... Je vous signale qu'on vous attend depuis tout à l'heure. C'est prêt.

Nous essayons de tout ranger puis nous allons manger. Quelle combat !

PDV de Maël

Il est huit heures du soir et je suis complètement défoncé. Je marche dans une rue déserte, jusqu'à que j'entends des rires. On dirait des rires de chèvres. Je repère des silhouettes et en m'approchant, je remarque que ce sont deux filles. Une petite blonde et une filles aux cheveux roses. Putain, je la croise partout.

Elles sont habillées super léger et elles ont une clope aux bec. Je m'approche de la fille aux cheveux rose, qui s'appelle Angela. Je trébuche, cause de mon état plutôt mauvais et me retrouve collé à elle.

HoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant