Leïla & Samuel, Un amour compliqué (2)

EPISODE 11 - 551

Le résumé des faits de la soirée finit d'être raconté dans les grandes lignes à Soraya, Rémy ouvrit la porte laissant entrer Soraya en première prête a réconforté sa mère en pleurs suites aux événements dont l'infirmier l'avait informé. Mais au lieu de cela, ce ne sont pas des pleurs que le couple entendit, mais le fracas de quelque chose en verre qui faisait écho dans le couloir de l'entrée. De peur d'un malaise ou autre de sa mère, Soraya se précipita vers le bruit en question. Elle découvrit une Leïla balançant des jurons toute seule tout en regardant le sol jonché de morceaux verre. Malheureusement pour l'infirmière, cette journée se terminait aussi mal qu'elle avait commencé voir même peut-être pire. Les hormones de la grossesse n'arrangeaient en rien pour exprimer son ras-le-bol, car ils décuplaient par mille ce qu'elle ressentait. Depuis le départ de Samuel en claquant la porte, Leïla avait réussi à ne pas fondre en larmes essayant désespérément de ne pas se laisser submergé par ses émotions, elle avait décidé de se boire un verre d'eau pour se relaxer, mais malencontreusement le verre lui a glissé des mains avant d'arriver sur le comptoir de la cuisine. Après la tristesse, ce fut au tour de la colère de prendre place en voyant le verre éparpillé en mille morceaux un peu partout sur le carrelage de la cuisine.

LEILA : (s'abaissant pour ramasser les éclats tout en haussant le ton) Et Merde ! Fait chier putain, quelle journée de merde !!!!

SORAYA : (se précipitant vers sa mère de peur) Maman ! Attends ne touche pas, tu vas te couper.

LEILA : Je suis encore capable de ramasser du foutu verre !!

SORAYA : (surprise de la réaction de sa mère) Ce n'est pas la question mais tu pourrais te couper en le ramassant.

LEILA : (se redressant avec un gros morceau de verre dans sa main droite, énervée) Et bien si tu es plus intelligente que moi, je te laisse le ramasser ! (balançant le bout de verre dans l'évier de colère)

SORAYA : (abasourdie par l'attitude de sa mère) Tu es sûr que ça va ?

LEILA : (regardant Soraya ramassée le verre bout par bout avec un torchon) Pourquoi ça n'irait pas, tu préférerais peut-être me voir pleurer ? J'en ai marre de pleurer pour ses deux-là. Ils veulent partir et bien qu'ils partent, c'est bon. J'ai beau faire tout pour qu'ils s'entendent rien ne marche, un rien prend des proportions incroyables. Ils en ont rien à foutre du bébé l'un comme l'autre ni le fait que leur dispute m'affecte aussi. Quand ils en auront marre et bien là, on verra.

REMY : (s'approchant avec hésitations vers la cuisine) Te mettre en colère non plus n'est pas bon tu sais.

LEILA : Et bien va leur dire ! Moi j'en ai marre d'être au milieu d'eux à jouer l'arbitre. Je dois penser (touchant son ventre) à lui en priorité pour le moment même si peu de gens s'en souci. (au bord des larmes)

SORAYA : (posant un autre bout de verre sur le comptoir tout en se relevant) Maman ! (avançant vers sa mère pour la prendre dans ses bras) Dis pas ça, tu sais que c'est faux.

Leïla accepta le câlin que lui offrait sa fille, rejoint par Rémy.

SORAYA : (toujours sa mère dans ses bras) ça va s'arrangeait avec Samuel et Noor, je te le promets. Quand le bébé sera là, ils seront tellement gaga de lui qu'ils ne penseront plus à se disputer.

LEILA : (souriant malgré elle) J'en doute fort mais c'est gentil de vouloir me réconforter ma chérie.

REMY : (voulant détendre l'atmosphère) C'est pas le tout mais moi j'ai faim !