Amour et côté obscur (Poe Dameron x Reader) (Terminée)

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Quand le soleil se lève, je sais qu'il est temps pour moi de partir. Je me pince les lèvres avant de prendre mon blaster et de me diriger vers le hangar à vaisseaux. J'ai eu l'occasion d'en repérer quelques-uns depuis notre arrivée et ils fonctionnaient à merveille. Je mets mon blaster dans son étui sur ma cuisse alors que je monte doucement dans le vaisseau. Je soupire en m'installant, enfilant le casque sur ma tête alors que mes doigts tremblants hésitent à allumer le moteur. Que faire ? Est-ce que vraiment c'est Y/N Solo qui m'a proposé ce rendez-vous ou est-ce que c'est Y/N Ren ? Allais-je à la mort en me rendant sur Naboo ? Des bips me sortent de mes pensées. En me penchant sur le côté, je m'aperçois que BB-8 est devant le vaisseau, me demandant ce que je fais à cette heure-ci debout et prêt à partir. J'y vais probablement pour sauver celle que j'aime BB-8.

- Je vais partir quelques heures pour Naboo BB-8. Je te promets de revenir mais en attendant, dis juste à Rey et Finn que c'est une affaire que je veux régler tout seul. Je n'ai pas besoin d'eux. Je vais savoir me débrouiller fis je alors que mon droïde me dit d'être prudent et de lui revenir car je l'ai abandonné trop de fois. BB-8, je reviendrais. Je te le promets.

Mon droïde accepte de me laisser partir alors que je quitte ce petit système où nous étions réfugiés, complètement l'opposé du Premier Ordre qui fouillent là où il n'y a personne. J'enclenche difficilement la vitesse lumière dès qu'elle est prête, me dirigeant vers le système de Naboo sans réellement savoir si le Premier Ordre se trouve dans les environs ce qui m'étonnerait fortement. J'espère que non auquel cas je ferais immédiatement demi-tour. J'arrive dans le système de Naboo à peine quelques minutes plus tard alors que j'aurais mis des jours sans vitesse lumière. Je regarde partout autour de moi avant de constater l'absence de vaisseaux amiraux dans le système. Ce n'est pas un piège alors. Je soupire en me dirigeant vers cette petite planète qu'est Naboo tout en me demandant comment est-ce que Y/N va me retrouver. Elle m'avait juste indiqué de la retrouver sur Naboo mais sans me donner plus de précisions. Je décide alors de me poser dans une petite forêt parfaitement isolée de toute civilisation, ne voulant pas qu'un informateur du Premier Ordre soit dans les parages et annonce au Premier Ordre que je suis là. Je n'ai pas spécialement envie de retrouver les cellules du Premier Ordre, d'autant plus que là, je sais parfaitement que je me ferais tuer sans attendre. Je sors de mon vaisseau et commence à marcher dans cette immense forêt marécageuse, ma main sur mon blaster, prêt à tirer. Qu'est-ce que j'ai accepté de retrouver Y/N dans un endroit pareil moi aussi. Le Général en moi est déçu de mon comportement alors que l'homme amoureux est prêt à tout, vraiment tout, pour retrouver sa bien aimée qu'il n'a pas revu réellement depuis sa fuite du vaisseau amiral. Certes je l'avais « vu » à travers ce phénomène appelé rêve lucide mais ce n'était pas la même chose que de la voir en vrai. Je sors de mes pensées, effaçant le sourire niais qui se dessinait sur mon visage, en entendant des pas se diriger dans ma direction. Je regarde partout autour de moi en sortant mon blaster de son étui, me demandant qui cela pouvait bien être. Je reste prudent, attentif au moindre bruit, quand je sens quelqu'un arrivé derrière moi. Je me tourne et pointe mon arme sur cette personne toute de blanc vêtue.

- Qui es-tu ? demandais-je froidement.

Elle retire sa capuche et immédiatement, je baisse mon arme, me sentant un peu honteux. J'étais tellement habituée à voir Y/N vêtue de noir que la voir en blanc m'avait déstabilisé. Je range mon arme alors que je tente de rester le plus neutre possible même si à l'intérieur de moi, il y a un chamboulement de sentiments. Je finis par enfin relever la tête pour voir les yeux de ma belle Y/N. J'espère que je ne suis pas face à Y/N Ren mais face à ma Y/N Solo. Et quand je la vois si calme, si apaisée, je me dis que je suis bien en face de la jeune femme que j'aime. Sans plus rien contrôler, je ne peux pas m'empêcher de me mordiller la lèvre inférieure en la regardant attentivement. Y/N tu m'as tellement manqué. Je ne cesse de me répéter cette phrase jusqu'à m'en déchirer le cerveau et le cœur.