Comment ?

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Comment peux-tu ressentir
Ce plaisir malsain, cet odieux désir ?
Comment peux-tu aimer
Me voir trébucher, encore et à jamais ?
Comment peux-tu supporter
Mon visage ensanglanté implorant d'arrêter ?
Comment ? Comment peux-tu être aussi insensible
À mon trouble, à ma douleur, à ma peine terrible ?

Lumière ! J'étouffe, je tombe...
Je me noie dans cette chambre sombre.
De l'air, j'asphyxie sous vos yeux dépités,
Je m'évanouis pour fuir cette captivité...
J'écoute mon cœur, délaisse mon esprit,
J'y mets toute mon âme, pour rester en vie.
Adieu, adieu mon amour, je pars.
Je cours, je fugue, loin de cette agitation, ce cauchemar.

Mais je t'en pris, souviens-toi
De nous, de moi, de toi.
Oui, ne nous oublie pas,
Ne tombe pas.
Ne laisse pas mourir ces moments
Trop précieux pour s'envoler si lâchement.

Ma fille,
Mon amour, ma vie;
Ma sœur,
Mon enfant, mon cœur;
Je t'aime, tu le sais ?
Je te le dis, et je te le redirais
Jusqu'à ce que tu l'entendes,
Jusqu'à ce que tu me demandes
De te le répéter, de te le redonner
Cet amour inépuisable,
Ce bonheur inoubliable.

Ne te perds pas en chemin,
Et laisse toi dominer
Par l'amour, ce confident secret,
Cette faiblesse cachée du Malin.
Oui, aime !
Oui, haine !
Joue avec tes sentiments
Et tu n'éprouveras pas le ressentiment.
Joue, joue, mais ne laisse pas, je t'en prie
Te contrôler facilement pas autrui.

Joue, joue, mais ne laisse pas, je t'en prieTe contrôler facilement pas autrui

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