« La poésie est cette musique que tout homme porte en soi. » - William Shakespeare
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Voici un recueil de pensées sans prétention mais empli d'émotions, renfermant des poèmes en vers ou en prose.
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Je le tue, il meurt Il me tue, je meurs Tuer ou être tué ? Tuer pour être tué ? Tuer pour mourir Sans coups férir, Ou tuer pour survivre ? Car c'est bien de la vie que l'humain est ivre.
Peut-on seulement ôter la vie donnée À un enfant qui ne nous a rien fait, À un adulte qui nous a blessé, Ou au pire ennemi qui nous a torturé ?
Peut-on seulement rendre justice par la mort Et rétablir la vie par le tort ? Si la faucheuse suffisait à faire revenir La personne décédée, Depuis longtemps on le saurait ! Et enfin finie serait cette quête sans devenir.
Mais inconstant est notre esprit Blessé par ton absence, Blessé par sa présence. Ô mon cœur, toujours tu me fuies !
Et si le meurtre était le seul fil Qui te maintenait en vie Et si le meurtre était le seul frère Qui embrassait ton cœur tel un lierre. Amour si pressé Qu'il en devient oppressant, Liens si serrés Qu'ils en deviennent étouffants.
Mais comment se libérer De la seule personne qui nous aurait toujours aimée, Qui nous aurait toujours enveloppé D'un amour sans intérêt, sans passion, sans regret ? Un amour à sens unique Au profit d'un seul être amnésique.
L'un après l'autre Heures après heures Défaire les liens pour tisser le bonheur, Oui, retrouver cet amour qui est le nôtre.
À présent, ne le laisse plus s'échapper Non jamais ! Cet amour extrême, Celui-là même qui te tient encore sur pied Oui, toujours ! Ce bonheur suprême, Qui ne se rend visible que dans l'obscurité La plus sombre, les ténèbres les plus épais.
Retourne à la lumière, Reviens à la vie Ma belle héritière, Mon enfant infini. Suis ton cœur plutôt que ton esprit Et ne devient pas rancoeur alors même que le Malin rit.
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