Début d'histoire...

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Bonsoir !
Voici le début d'une histoire que j'avais commencé il y a quelques mois.
Je l'ai divisée en trois parties (oui c'est un long début), les prochaines arrivent bientôt.
A votre avis, est-ce que je devrais la continuer ? Pensez-vous qu'elle ne plaira pas ?
Est-ce que vous trouvez l'intrigue
intéressante?
N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

« J'en ai marre ! J'ai mal ! Je suis fatiguée ! » pestait la petite Brune alors qu'elle venait de recevoir une branche de plein fouet.
Un comble puisque c'était pour ELLE que nous étions venues nous perdre dans cet enfer, pensait sa sœur, ruminant de sombres pensées.
Cela faisait des heures que les deux sœurs accompagnées de leur mère tournaient dans cette forêt de malheur, et toujours pas de passage !

Elles avançaient toujours plus, alors que ladite génitrice leur expliquait que cette place était le seul moyen de communiquer avec le royaume d'Hadès, pays du surnaturel, et, pour les amateurs, de l'effrayant.
Mais alors qu'elle continuait ses longues et indigestes explications, Brune glissa sur le rocher glissant qu'elle essayer d'escalader. Puis elle trébucha sur une racine... pour finir sa route au milieu des champignons.
Soudain, un cliquetis parvint à nos oreilles. Puis un deuxième. Et voici que sans le vouloir, elle se retrouva à actionner les mécanisme de la voie qui devait enfin les conduire dans cet endroit, pour le moins effrayant aux yeux d'Athénaïs.

Le sol s'ouvrît sous leurs pieds, et soudain, un vent d'une force surnaturelle se mit à s'échapper du passage enfin dévoilé.
Elles furent aspirées dans les profondeurs de la Terre.

Après avoir été ballotées en tous sens dans ce tourbillon majestueux, durant quelques secondes qui parurent pourtant à Athénaïs une éternité, elles arrivèrent dans une pièce sombre et simple, avec au milieu de celle- ci, une trappe renfermant un escalier.

Elles durent se mettre à trois pour desceller cette lourde porte souterraine, et à bout de souffle, elles découvrirent enfin le long escalier en colimaçon menant dans les tréfonds des ténèbres.

Le descendant précautionneusement en file indienne, la petite famille arriva dans une salle bondée de monde à l'accoutrement incongru, tous plus bizarres et extravagants les uns que les autres.

Les murs étaient, eux, couverts d'inscriptions incompréhensibles et de dessins funestes ou sataniques. Au centre avait lieu le plus grand attroupement, et, en se rapprochant doucement, Athénaïs pu constater qu'une personne (sûrement Hadès) se tenait au centre.
Recoupant avec ses propres souvenirs, elle ne pu que faire le rapport avec l'homme qui hantait ses rêves la nuit -lorsqu'elle ne faisait pas ses cauchemars récurrents-  et dont le visage lui apparaissait comme flou à chaque fois qu'elle se réveillait.

Il était donc vêtu à la romaine. Son corps était uniquement recouvert par une toge d'un blanc immaculée, contrastant ainsi violemment avec ses longs cheveux lisses et brillants, couleur aile de corbeau.
Sa musculature, qui transparaissait derrière le tissu au liseré bordeaux était impressionnante, et on aurait pu croire que ce haut personnage avait été taillé dans le roc par Michel-Ange lui même. Son visage angélique était composé d'un nez droit et fin, d'une bouche pleine aux lèvres charnues sur lesquelles se dessinait une légère moue dédaigneuse, de deux oreilles délicates, et de deux yeux surmontés de sourcils finement dessinés.
Mais ce furent bien ses yeux, ornementés de longs cils fins, qui étonnèrent le plus notre jeune héroïne.
Comme les siens, ils étaient vairons; mais tandis que les iris de la jeune femme étaient argentées et verts, les siens étaient violets et mordorés, lui conférant un aspect aussi mystérieux qu'énigmatique.

Puis, soudain, alors qu'Athenaïs se  surprenait à le dévorer du regard, ses yeux croisèrent les siens. Tandis que ses pupilles avaient l'air de vouloir fouiller les tréfonds de l'esprit de la petite femme, elle fut envahie d'une avalanche de sentiments contraires. Comme hypnotisée, elle se rapprochait de plus en plus de lui.
Soudain, une douleur fulgurante la transperça, et s'arrêtant dans son ascension vers le centre de la pièce, elle fut obligée de fermer les yeux durant de longues secondes.

Mais étrangement, alors qu'elle les gardait scellés, elle eut l'impression que plusieurs s'opérèrent en elle, et elle se rendit soudainement compte qu'elle commençait à pouvoir distinguer la pièce, non pas par le prisme de ses yeux, mais par celui de son cerveau, qui reconstituait ce qu'il « voyait » de la pièce qui revêtait alors une toute autre apparence.
Les inscriptions recouvrant les murs revêtaient alors un sens différent, comme si les lettres se mélangeaient afin de former d'autres mots dans une langue qui était jusqu'alors pour elle inconnue, et qui revêtait maintenant tout son sens.
Pusieurs esprits volaient au-dessus de la foule dans une danse dont eux seuls connaissaient le rythme. Enfin, elle pouvait voir sur le sol une multitude d'os et de squelettes qui le jonchaient, et qui, alors qu'elle reculait petit à petit, émettaient de sinistres craquements que la jeune femme était la seule à entendre.

Continuant de reculer, elle cru voir les démons qui peuplaient ses cauchemars, et desquels elle avait hérité des marques présentes quasiment sur chaque parcelle de son corps - excepté mon visage, heureusement sauf afin de conserver les apparences.
Prise d'une soudaine peur panique, elle rouvrit les yeux d'un coup, étouffant un cri de frayeur.

 Prise d'une soudaine peur panique, elle rouvrit les yeux d'un coup, étouffant un cri de frayeur

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