Le ventre noué, elle avança doucement vers eux, vers lui. Toujours ce sourire aussi faux accroché à son visage, elle salua chacun, puis, rapidement, se recula et les écouta parler. Elle écouta sa mère parler à celle qu'elle connaissait depuis de longues années maintenant, elle pouvait voir dans leurs regards qu'elles étaient heureuses de se retrouver après de longs mois sans se voir. Tous les ans, depuis quelques temps maintenant, la famille Bréhos avait le privilège, si l'on puisse dire, d'être invité dans la petite maison de Corse où habitait la meilleure amie de la mère de Rachel et Charlotte. Ce n'était pas une villa ou quoi que ce soit, mais une jolie maison avec tout se qu'il fallait, et même une piscine.
Rachel observait le paysage. L'herbe était aussi jaunis qu'il y a un an, le soleil brillait toujours autant, rien n'avait changé. Pas même lui. Il avait toujours ses cheveux en batailles et son sourire en coin. Un peu plus mature, peut-être, mais cela restait encore à voir. Elle s'empêchait de le regarder, "Il ne te mérite pas, il ne te mérite pas", se répétait-elle sans cesse, en se mordant la lèvre. Ce n'était pas la permière fois qu'ils se rencontraient, vous l'aurez deviné. Et, malheureusement pour Rachel, ce n'était pas la dernière. Elle pouvait sentir ses yeux l'observer, la dévisager, mais s'interdisait de lui adresser un regard.
-"Rachel, Charlotte, vous avez tellement grandi !" s'écria Juliette. "Bon, je ne vous fais plus visiter la maison, vous la connaissez déjà par coeur, je suppose."
Les deux soeurs hochèrent la tête et prirent chacune leur valise, avant de monter dans leurs chambres respectives. La chambre de Rachel était une petite chambre toute blanche; le parquet était blanc, le papier-peint, le lit, les tables de chevets étaient blanches. La seule couleur présente dans cette pièce était le rose très pâle des draps et des fleurs des tais d'oreillers. La jeune fille ouvrit sa valise et sortit doucement chaque vêtements qu'elle avait emmener. Elle mit tous cela dans la petite commode, blanche, évidement, qui se trouvait juste à côté de la porte. Elle sortis ensuite d'un petit sac un carnet noir, avec des mots de toutes sortes écrient dessus. Elle regardait furtivement autour d'elle, histoire de vérifier que personne ne pouvait la voir, puis, se baissa et mit son carnet juste entre le mur et la commode blanche. "Ici, personne ne le verra. Du moins, j'espère." se dit-elle. Elle se releva ensuite rapidement, et arrangea ses cheveux devant le mirroir qui se trouvait juste au dessus de l'armoire.
Soudain, Charlotte ouvra la porte de sa chambre:
-"Dépèche-toi, on va mangé !".
Rachel regarda une dernière fois son reflet dans la glace, avant de sortir de la pièce, en se disant : "Bon, ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Ne lui parle pas, ne le regarde pas et tout ira bien, j'en suis sur."
Quelques minutes plus tard, tout le monde était à table. Rachel, comme depuis le début de son arrivé, ne parlait pas et observait, encore, les environs. Juliette ne manqua pas de lui faire remarquer:
-"Hé, que se passe-t-il Rachel ? On ne t'entend pas ! Tu as perdu ta langue ou quoi ?"
Oh pitié, pas cette expression ridicule ! Rachel rougit mais lui tira tout de même la langue, comme pour lui prouver qu'elle était encore bien la. Nathan sourit à cette réponse et continua sa discussion avec la personne assise à sa droite, entre autre ; Charlotte. Rachel rageait sans savoir vraiment pourquoi. Elle devait être heureuse, elle savait que Charlotte aimait Nathan. Charlotte de lui avait jamais dit, mais Rachel le savait, le voyait, l'avais deviné depuis longtemps. Et elle avait toujours eu peur du rapprochement entre ces deux là, toujours peur que Nathan tombe amoureux de sa soeur. Toujours eu peur qu'il finisse par l'oublier, qu'il la replace. Mais se qu'elle ne savait pas, c'est qu'il ne pourrait jamais la remplacer.
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Viens, allons briller ensemble.
Ficção AdolescenteC'est en vacances qu'ils se sont rencontrés. Mettons les choses au clair, ce n'est qu'une histoire d'ados, un amour de vacances. Mais, il n'y a rien de plus beau qu'un amour innocent, pas vrai ? Enfin, "innocent", pas si sur que ça, pour tout vous d...