Lou

O(ublier d'oublier pour retrouver le bohneur)

Chaque récit à son héros,
Mais pour celui-ci, c'est faux.
Lou n'est pas le personnage principal :
Elle est juste le nom, donné à la morale.

Lou c'est ni un esprit ni un physique,
Ni une salope ni une fille chic.
C'est juste un morceau d'histoire,
Et d'émotions, que je vous donne à voir.

Lou est une fille, elle aurait pu être un garçon,
Car après tout peu importe genre et nom
Donné à la morale,
Tant qu'elle triomphe au final !

Ici Lou est jeune, encore une enfant,
A un copain, des amies, vit avec ses parents.
Une vie plutôt tranquille, assez banale en somme
Si paisible, qu'on croirait que le Karma chôme !

Mais sa vie sereine, ne va pas durer,
C'est dommage mais en vérité,
C'était facile à voir :
Les gens heureux n'ont pas d'histoires !

Alors peu à peu, ses amies lui tournent le dos.
Je ne sais pourquoi, pour être mauvais peut en faut
Mais bien plus pour aimer,
Avec douceur et sincérité !

Au collège, Lou est seule maintenant,
Ailleurs, elle n'a que son copain, ses parents.
Son aimé hélas commence à s'éloigner,
Il la traite et l'insulte comme si elle le gênait.

Et tout ça lui pèse tant, elle n'est pas aidée.
Étrange pour Lou, habituée à espérer.
Hélas l'espoir est un couard qui disparaît,
Quand viennent les jours noirs et les mauvaises idées.

La tristesse la submerge, elle dort moins bien le soir,
Ce qui lui arrive est horrible, et elle ne veut croire
Que c'est vraiment arrivé,
Que c'est la faute de ceux qu'elle a aimés.

Elle essaye en dernier recours de tout oublier :
Mauvaise idée, elle ne risque pas d'y arriver :
Elle devrait plutôt se souvenir des moments heureux pour réchauffer son cœur,
Oublier d'oublier pour trouver le bonheur.

Un jour alors qu'elle se promène dans la rue,
Elle revoit ce vieux parc, aux cerisiers en fleurs !
Douce et sereine, cette image lui a plu,
Alors elle s'approche de ce lieu enchanteur.

De délicates fleurs en parterres,
Encadrent les bancs.
Ici flotte dans l'air,
Une odeur de printemps.

Des souvenirs lui reviennent,
Ceux d'un jour d'hiver,
Reliques d'un monde sans peine,
Reliques d'un monde sans vert.

Les fleurs n'étaient pas encore là,
En cette journée-là !

C'est ce jour qu'il lui avait demandé,
Si elle le voulait, si elle l'aimait.
Et son cœur s'était réchauffé,
Par l'amour, en cette journée glacée.

Bien que cette histoire soit finie,
Cela lui mit le baume au cœur,
De revoir ici
Cet ancien bonheur !

Une autre image lui revient,
Un autre petit rien,
Ici, un jour d'été,
Où il fait chaud et on veut s'amuser !

Elle était avec ses amies,
Ensemble réunies,
Elles jouaient à chat,
Jeu bien innocent, que voilà !

Les branches jaunes et séchées,
Des cerisiers,
Les accompagnaient,
En ce jour d'été.

Ce parc en avait
Des histoires,
Des déboires,
À raconter.

Fleurs jolies,
Bancs décrépis,
Elle est bien ici.
Une charmante vie.

Elle se sent heureuse et à sa place
Que grand bien lui fasse.
Mais pourtant rien n'avait changé,
Était-ce la beauté, des cerisiers ?