Lou

U(n jour triompheront les fleurs)

Hélas on ne peut rester indéfiniment,
Dans un parc, bien qu'il soit charmant
Alors, Lou rentre chez elle à présent,
Et son bonheur s'envole au vent.

En parlant de vent, la brise se lève,
Des cerisiers, des fleurs s'enlèvent
Et viennent inonder la chevelure de Lou,
De beauté, d'un bonheur si doux.

C'est là qu'elle comprit,
Que la joie se devait portable,
Que si elle voulait être épanouie,
Il fallait qu'elle soit capable

De faire pousser des fleurs dans son cœur,
D'amener avec elle le bonheur !
Alors elle se promet d'être heureuse partout,
Même si ça paraît fou.

Arrivée chez elle,
Lou sourit.
Elle regarde vers le ciel,
Oui, à nouveau elle vit.

Mais les fleurs flétrissent,
Si on ne les arrose point,
Et les joies se tarissent,
Si on ne les entretient.

Alors parfois Lou redevient amère,
Parfois elle perd cette joie chère
À son cœur,
Parfois, elle en revient au malheur.

Un jour triompheront les fleurs,
Entier, elle retrouvera le bonheur.
Il faudra juste que Lou les rende éternelles,
Ces roses fictionnelles.

Alors, elle installe des tuyaux,
Dans le jardin, de son imaginaire !
Elle l'arrose de vie, de beau,
Et ainsi, commence une nouvelle ère :

Il lui fut étonnamment facile de remonter la pente,
Entourée de lilas, tulipes et amarantes !
Et tandis que ses problèmes se meurent,
Grâce aux fleurs elle a retrouvé le bonheur.

Cette histoire n'est pas très réaliste,
Et ne rendra pas la vie, à ceux qui l'ont perdue.
Mais au moins je suis optimiste,
Qu'importe si cette histoire, est un peu tordue.

Avant de partir,
Je veux que vous compreniez,
Ce que j'ai à vous dire,
S'il vous plaît, écoutez :

Le bonheur est partout,
Si vous regardez un peu
Et chacun le peut
Même si ça paraît fou.

Si un jour vient un obstacle,
Dans votre quotidien,
Ne vous sauveront pas les miracles,
Mais bien les petits riens.