xiii: cercle infini

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Cette roue qui tourne, ces journées interminables, lentes. Cassé par le bruit sourd du néant et des blessures pourtant à vif, toujours dans l'attente désespéré de pouvoir enfin être cicatrisés. Je suis fatigué, fatigué d'un monde qui n'est pas le mien, fatigué de devoir me lever le matin et d'affronter ces lumières aveuglantes, ces sons et ces odeurs.
Comme un cercle infini largué dans les cieux sans fin. Une énièmes défaites dans ces victoires tant espérée. Celle de trop, la crise de trop. On se demande pourquoi ? Est-ce égoïste ? Cela est sans doute pour vous injuste et égoïste, mais pour une fois je veux vivre pour moi. Laissez moi faire un dernier choix, mon choix. Laissez moi pleurer dans la pénombre de mon écran encore éclairé par les musiques tristes. Par les messages d'espoirs et de haine, d'encouragement et de défaite. Par les recherches suppliantes et les textes oraux cinglant. Dans les fonds noirs et les crises d'angoisses incessante j'écris les plus belles couleurs que mon âme peut encore percevoir. Elle reflète les noms et les passions d'un ancien temps, d'une hobby soudaine ou même éternelle. D'une croyance, d'un espoir. Mais la vérité reporte toujours le pas, cette boucle infini remporte elle-même la réalité, aspirée par le néant de cette existence. De cette routine tournant encore et encore jusqu'à disparaître.
e l l e  a  d i s p a r u t  p o u r  l' é t e r n i t é  .

OcéanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant