Chapitre 2

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MAJ

Stefanio se demandait encore pourquoi il avait invité cette fille, une parfaite inconnue et de surcroît pas du tout son style de femme habituelle. Il aimait les blondes pulpeuses, élancées aux allures de mannequin, qui avait de l'assurance et de la classe. Il repensa à sa morne matinée, il venait de rompre avec sa dernière conquête Brittany, elle était devenue trop envahissante et n'arrêtait pas avec ses allusions au mariage. Ils étaient ensemble depuis presque 6 mois, un record !

Ce matin-là, après une réunion interminable, il avait rendez-vous avec une journaliste et pensa déjà au calvaire que ça allait être. Cependant, il fut tellement étonné en voyant arrivée cette superbe fille mal fagotée dans une espèce de tailleur informe. Elle était d'une beauté à coupé le souffle. Cette fille dans sa tenue de petite souris, l'attirait irrémédiablement et il comptait bien assouvir son désir d'elle.
Il passa le reste de sa journée à penser à elle et son entrejambe en témoignait encore. Il était bientôt 18h30 quand il arriva dans un quartier résidentiel de Brooklyn. Il demanda au chauffeur d'attendre un moment, car il était sûr qu'elle ne serait pas encore prête. Un peu avant 19h, il sonna à l'interphone de l'immeuble, la voix rauque d'une femme lui demanda son identité et finalement lui ouvra la porte. Quelques minutes plus tard, arriver sur le palier, il trouva l'appartement et sonna à la porte. Celle-ci ouvrit presque immédiatement et il resta bouche bée. Elle était magnifique.
Bonsoir, je suis prête on peut y aller lui dit-elle en fuyant son regard.
Vous êtes magnifique, cette robe vous va à ravir, répliqua-t-il en lui saisissant le menton pour la regarder les yeux.
Il ne put s'empêcher de la caresser du regard, elle portait une robe moulante bicolore noir et verte toute simple qui mettait en valeur ses formes généreuses. Sa robe s'arrêtait au niveau des genoux, ses escarpins noirs mettaient en valeur ses jambes galbées. Elle portait ses cheveux noirs lâchés légèrement ondulés. Il remarqua qu'elle rougissait sous son regard inquisiteur.
J'espère que ce n'est pas trop simple, je ne savais pas où on allait, expliqua-t-elle en fuyant son regard.
Vous êtes parfaite, dit-il en lui tendant la main pour l'aider à descendre les 3 étages les séparant de la rue vue que l'immeuble n'avait pas d'ascenseur.
Arrivé au rez-de-chaussée, il lui ouvrit la porte d'entrer. Sur le trottoir, une voiture de luxe noire était garée. Un chauffeur en livrée fit le tour de la voiture pour venir leur ouvrir la portière. Elle s'assit la première puis il s'installa à côté d'elle. Quelques secondes plus tard, la voiture démarra.
On est arrivé, elle leva les yeux sur la façade de l'hôtel 5 étoiles et resta stupéfaite.

Elle passait devant cet hôtel tous les jours pour aller travailler et jamais elle n'aurait pensé y entrer un jour. Leur restaurant était réputé pour être l'un des meilleurs au monde selon un célèbre un guide. Lui prenant la main, il l'aida à sortir de la voiture. Un portier en livrée leur tint la porte. Dès leur entrée, le maître d'hôtel vint à leur rencontre et les accompagna à leur table située à l'écart des autres.
L'atmosphère était terriblement romantique avec ses lumières tamisées, au plafond, un immense lustre en cristal brillait de mille feux. Plusieurs femmes richement vêtues admiraient ouvertement Stefanio et elle les comprenait parfaitement. Il était tout simplement sublime avec ses cheveux bruns parfaitement coupés, ses yeux marron si intenses et sa mâchoire carrée. Sous son coutume bleu anthracite et sa chemise blanc au col ouvert, on devinait son corps de bronze, ferme et muscler. Il avait un corps d'athlète pas tout en muscles comme les bodybuildeurs, mais tout en finesse. Il dominait l'assemblée avec sa haute taille.
Elle était plongée dans un intense brouillard de féliciter à telle point qu'elle ne se rappela même plus le moment où elle s'assit à table et ce qu'elle commanda. Elle avait juste répondu oui à la proposition de Stefanio sans réellement l'entendre.
Le restaurant vous plaît ? Demanda-t-il d'une voix envoûtante. On y sert les meilleures huîtres de la ville vous devriez goûter, dit-il en lui prenant la main par-dessus la table et caressant lentement sa paume.
D'accord dit-elle d'une voix tremblotante.
Le repas fut un délice qu'elle fut incapable de savourer, car elle était terriblement nerveuse face à cet homme si séduisant. Le chef lui-même avait apporté le dessert concocté par ses soins et leur avait demandé si le repas leur avait plu. Finalement, le moment qu'elle redoutait le plus arriva, Stefanio demanda l'addition, elle ne chercha Stefanio demanda l'addition, elle ne chercha même pas à demander à payer sa part vu la réputation du restaurant. Il se leva et lui tendit la main.
Voulez-vous monter boire un dernier verre dans ma suite ?
Les joues d'Amy s'empourprèrent sous le regard de braise de Stefanio.
C'était le moment de refuser de dire non, de rentrer chez elle et de passer la nuit à fantasmer sur lui, pensa-t-elle. Mais elle en fut incapable.
Bien sûr répondit-elle avec toute l'assurance dont elle était capable.
En êtes-vous sûre ? En la regardant droit dans les yeux.
Oui tout à fait sûre, répliqua-t-elle en s'efforçant de sourire.
Il lui prit la main et l'entraîna vers l'ascenseur situé dans le hall de l'hôtel. Elle se mit à douter et s'il la rejetait, elle devait lui dire avant d'arriver dans sa suite. Les portes s'ouvrirent et il y entra, elle le suivit, il inséra une clé sur le tableau de commande et appuya sur le dernier bouton. Un penthouse privé. Elle aurait du s'en douter, un homme comme lui ne pouvait avoir que ce qu'il y a de mieux. Les portes se fermèrent et elle se retrouva dans ses bras, ses mains sur ses hanches, une cuisse ferme pressée entre ses jambes.
Je vais vous embrasser.
Et sans lui laisser le temps de réagir, il l'embrassa. C'était un baiser impérieux, sauvage et elle y répondit. Entrouvrant la bouche, il en profita pour y introduire sa langue. Il pressa son corps contre le sien, pétrit ses fesses avec ses mains et elle sentit son érection contre son ventre. Elle sut qu'elle ne pourrait plus faire marche arrière.

J'ai envie de vous tout de suite.
Sa voix était si rauque qu'il ne se reconnaissait plus. Jamais une femme ne l'avait autant excité, il voulait être en elle maintenant. À cet instant, la porte de la cabine s'ouvrit. Il lui prit la main et l'entraîna dans sa suite. Il eu du mal à ouvrir cette fichue porte mais une fois à l'intérieur il claqua la porte la souleva et la plaqua contre le mur. Elle enroula ses jambes autour de sa taille.
S'il te plaît prends-moi, murmura-t-elle d'une voix presque inaudible.
Ses lèvres étaient rouges et gonflées de ses baisers, ses cheveux étaient décoiffés et quelques mèches collaient à son front moite, sa respiration était saccadée.
Jamais elle n'avait ressenti autant de sensations différentes. Elle le voulait en elle. Toujours dos au mur, les jambes enroulés autour de la taille de Stefanio, sa culotte de dentelle était mouillée de désir. Elle sentit ses mains passés sous sa robe et pressa son bassin sur main et d'un coup il arracha sa culotte et la laissa tombé sur le sol. Ses doigts jouant avec son clitoris gorgé de plaisir, doucement, il enfonça un doigt dans sa chaire moite et gonflée. Elle se mit à gémir et onduler des hanches. Il enleva sa main et elle faillit pleurer de désespoir. Il la souleva et l'allongea sur le tapis moelleux du salon. Stefanio, je t'en supplie.
Il fit passer sa robe au-dessus de sa tête. Elle était magnifique ses cheveux noirs étaient étalé autour de sa tête, ses lèvres rougies par le plaisir, elle ne portait plus qu'un soutient gorge noir en dentelle. Il l'embrassa, dégrafa son soutien-gorge et prit un sein dans sa main titilla de sa langue son téton déjà durci, de l'autre main caressa son autre sein. Il traça un sillon de baiser entre ses seins, jusqu'au creux de son intimité. Elle se cambra, elle sentit son souffle chaud sur ses boucles intimes puis sa langue, et sa bouche experte, il lui aspira goulûment ses lèvres. Elle était sur le point de jouir dans sa bouche.
Ne te retiens pas, jouis pour moi Amy.
Sa façon de prononcer son prénom eu raison d'elle, une slave de plaisir la submergea. Elle tremblait encore quand Stefanio enleva sa chemise et fit glisser la fermeture éclair de son pantalon. Elle ne s'était pas trompé son corps était digne d'une statue grecque, tous en muscle, mais sans excès.
Je n'en peux plus Amy, je te veux maintenant, dit-il la respiration entrecoupée et la voix suppliante.
Je suis à toi Stefanio, je t'en supplie.
Tendrement, il l'embrassa, et lui murmura des mots doux en espagnol dont elle ne compris pas le sens. Il la pénétra d'un coup de reins puissant comme si sa vie en dépendant. Un cri de douleur échappa à Amy, mais tout de suite une chaleur intense l'envahit. Mais déjà, Stefania s'immobilisa, son corps se tendit et ses traits se durcirent. Il allait se retirer.
Non, Stefanio s'il te plaît, continue. Ce n'est rien, supplia-t-elle en lui caressant les cheveux.
Tu as mal ?
Non tout va bien ne t'arrête pas.
Cette fois il la pénétra avec plus de douceur, ses va et vient étaient lents. Amy crut mourir de plaisir. Elle ne voulait pas de douceur, elle voulait de la passion. Elle ondula des hanches plus vite et imposa sa cadence à Stefanio. Il accéléra le rythme, ses coups de reins se fit plus rapide et plus exigent. Son corps se tendit, mais cette fois de jouissance. Son orgasme fut plus puissant que le premier, elle tremblait et Stefanio jouit en elle. Il se laissa tomber sur elle. Leurs corps ruisselants s'épousaient à la perfection.
C'était magique Stefanio, dit-elle en lui caressant tendrement les cheveux.
Elle était comblée.
Tu m'as menti, répliqua-t-il d'un ton tranchant.
Il se leva et la laissa par terre. S'il était en colère, c'était surtout contre lui-même. Comment avait-il pu tomber dans le piège de cette aventurière. Pour lui, la virginité était un don, c'est pour cela s'assurait toujours que ses maîtresses étaient toutes expérimentées. Mais il ne se laisserait pas piégé.
Stefanio...
Une vague de froid l'avait envahie.
Non, tu m'as menti. Comment ai-je pu être aussi bête ! Tu m'as piégé, tu m'as séduite querida, mais si c'est pour l'argent que tu l'as fait sache que je n'épouserais jamais une femme capable de vendre sa virginité. Je me suis laissé berné par ton air ingénue, mais ça n'arrivera plus jamais tu m'entends, jamais.
Il la regardait avec mépris. Il n'y avait plus aucune trace de passion dans ses yeux. Ses traits étaient figés. Elle était dévastée, elle lui avait tout donnée et il l'avait repoussé. Elle n'avait jamais été aussi humiliée de toute sa vie même quand son premier petit ami l'avait quittée parce qu'elle ne voulait pas coucher avec lui. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle n'allait pas lui faire ce plaisir. Dans un sursaut de pudeur, elle se couvrit les seins et chercha ses sous-vêtements. Jamais elle n'aurait dû monté dans sa suite tout était de sa faute, elleaurait dû lui en parler maintenant elle ressemblait à une arriviste sans scrupule.

Stefanio regardait Amy essayer d'agrafer son soutien-gorge, elle avait les larmes aux yeux, mais c'était sûrement de la comédie. Malgré toute sa colère, il la désirait encore. Il ne s'était jamais senti aussi bien avec une femme. En elle, il se sentait apaisé comme s'il était chez lui. Sa décision fut prise : il ne voulait plus jamais la revoir.
— Je vais me doucher et quand je reviendrais je veux que tu sois partie et je ne veux plus jamais te revoir. Si tu es encore là, j'appelle la sécurité et je te ferais jeter dehors.
Il prononça ses mots sans même l'a regardé et s'en alla sans un regard en arrière. Puis, elle entendit une porte claquer suivi d'un bruit d'eau alors elle laissa couler ses larmes. Aveuglée, elle enfila sa robe mis ses escarpins à la hâte, elle chercha sa culotte, mais ne la trouvait pas, elle aurait continué à chercher si l'eau ne s'était pas brusquement arrêté, elle le croyait capable d'appeler la securité. Elle récupéra son sac et sortie de la suite et de sa vie. aurait dû lui dire.

Voilà, chapitre modifié avec un peu de retard. N'hésitez pas à me donner vos avis :)

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