Je devais avoir entre dix ou onze ans quand je l'ai vue pour la première fois, mon père était ministre et l'on vivait dans un quartier très huppé, peu de gens sortaient jouer donc j'avais des amis qu'à l'école. Elle allait et revenait entre l'école et sa maison, on était d'ailleurs dans la même classe.
J'étais une personne très turbulente, mais surtout troublant, j'étais le genre à faire vivre la misère à ma mère même si je l'aimais d'amour, j'ai toujours eut ce besoin d'avoir tout ce que je voulais, et cela, depuis petit mon père était peu présent, mais il nous donne le maximum, donc j'avais des conversations très ouvertes avec lui mon frère jumeau étant mort à la naissance, je suis fils unique ma mère ne pouvais plus avoir d'enfants même si elle en voulait ainsi mon père a décidé d'adopter une fille claire comme nous qui ne sentirai jamais qu'elle n'est pas de note sang et c'est ma protégée Rania, je suis plus âgée qu'elle de cinq ans, elle est d'une pudeur et d'une douceur waouh, je veux une femme comme elle est sa façon de parler de discuter, elle est comme ma mère je dirait
Je disais, j'avais onze ans lorsque je l'ai vue, je me rappelle un jour à l'école, c'était le moment pour moi de montrer que j'étais un homme même si avec ma bande que je dirige d'ailleurs, on était au top, mais il faut toujours se surpasser.
Ma future petite amie comme je disais à mes amis, ah les gosses, j'étais trop insouciant de la vie si j'étais resté à ma place, je ne serai pas aussi obsédée par elle.
Je me rappelle cette fille blondinette là Aïcha ah les filles de l'école Mariste, elle avait essayé de l'humilier ma chérie même si ce n'est pas encore officiel de son côté, mais elle le sera un jour quand on veux que on peut, c'est ce que me répète mon père.
Je m'étais approché du cercle qui s'était formée autour d'elle
Moi : il se passe quoi Aïcha
Elle : ah Ilan c'est toi
Je pense que si j'avais été plus grand, elle serait déjà dans mon lit, mais ça, c'est fait bien sûr à mes 15 ans d'ailleurs j'ai été son premier, mais bon deux trois mois de relation, je ne voulais plus rien de sérieux avec cette fille hante ma pensée et la première fois que je l'ai abordée était ce jour-là
Moi : oui, c'est moi, tu fais quoi a cette fille
Elle : rien qu'elle ne mérite ibra
Moi : ne m'appelle plus ibra, je veux que tu lui fiches la paix Aïcha
Elle : pourquoi tu l'aimes elle
Moi : on est trop petit pour parler d'amour Aïcha
J'avais alors pris la main de la fille et je l'ai amené dans l'autre cour, elle ne disait rien jusqu'à ce que l'on arrive.
Elle : comment tu t'appelles
Moi : tu ne me connais pas
Ça m'énervait qu'elle n'entende pas parler de moi
Moi : tu peux m'appeler illan
Elle : moi, c'est Marietou Seye mais appelle-moi Maria merci de m'avoir aidé
Moi : c'était un plaisir Maria ont vis dans le même quartier
Elle : ah bon, je vis avec mon père et ma belle-mère
Moi : et ta maman
Elle : elle est au ciel, elle me protège de là
Moi : donc si je deviens ton ami, elle sera aussi mon ange
Elle : peut-être tu as été le mien aujourd'hui
Moi : quoique ce n'est pas faux
Elle: ainsi on partage
J'ai vécu la plus belle amitié de ma vie avec cette femme jusqu'à mes seize ans tout se passais bien même si je n'avais toujours pas officialisé avec elle son sourire les rire moqueries tout ce que l'on a vécu, je lui ai parlé de toute ma vie et mes parents l'adore, j'ai chassé tous les mecs qui était un peu proche d'elle je voulais même pas qu'elle ait des amies filles. Jeanne Marietou coly m'avait envoûté et même si je faisais des conneries par-ci par-là jamais, je lui en parlais, je ne voulais pas qu'elle me trouve pire que je ne le sois elle me répétait tout le temps illan TAIME trop tout avoir, je ne suis pas ta femme, tu me surprotèges trop
Je m'en foutais tant qu'elle m'appartient, le reste n'a pas de sens
Sa belle-mère lui a fait vivre l'enfer je ne vous parle pas de cendrillons, c'est trop doux cette femme est pire que la mère D'Elisabeth bennet sa façon de parler tout me dégoûte te chez elle et le père de Maria est encore plus bête, car au lieu de la protéger, il l'a laissé à la merci de cette mégère.
Je ne savais même pas si je l'aimais, mais je voulais l'embrasser là toucher, mais c'est moi-même qui lui ait dit que les garçons était mauvais, c'est moi qui lui ai appris à se battre moi-même qui lui ait dit de jamais accepter Des bisous.
Imaginez même ses serviettes lorsqu'elle a vu ses règles, on est allé les chercher ensemble mon père me demandait si je n'étais pas fou je n'en sais rien, mais j'ai fait des efforts pour la première fois de ma vie mes amis était trop aveugle pour comprendre seul Razack comprenais ce que je ressentais.
Rien n'est jamais parfait, un soir en revenant d'une soirée, j'ai appris qu'elle avait fait un énorme accident avec son père et de toute notre vie à changer, je n'ai pas pu la voir avant un mois tellement son état était grave.
Je n'oublierai jamais la première fois que je suis entré dans cette chambre et qu'elle m'a dit
Maria : qui es-tu
Cette question hante mes nuits jusqu'à aujourd'hui
J'ai essayé de lui parler, mais elle m'a repoussée.
J'ai fait des recherches avec ma famille
Le médecin disait que ça s'arrangerait elle se rappelle cette mégère qui lui sert de belle-mère de son père sa vie avant mais aucun souvenir de moi, j'ai attendu encore et encore sauf que je ne pouvais plus rien faire, j'ai eut mon bac et ma famille à déménager au États-Unis
Aujourd'hui, j'ai 27 ans c'est-à-dire 10 ans plus tard et je suis rentré sur dakar il y a 4 ans, j'ai repris la boîte de mon grand-père et aujourd'hui, devinez quoi, elle est mon avocate le seul truc qui me rend malade c'est qu'elle est mariée, mais on va y remédier même si je dois faire en sorte que son mari la trompe qu'elle doit souffrir, je la réconforterai comme je faisais qui sait
Bisousss
