Chapitre 6

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Je me réveillais d'un étrange rêve. Plutôt un cauchemar je dirais. Mon dessin avait bougé de place, ma mère a dû passer pour voir comment j'allais. Une grosse fatigue et les retombés me tombèrent dessus. Les crises étaient revenues; j'allais gérer ça comme à chaque fois. Je me levais, me préparais pour les cours et descendis en bas voir mes parents. Mon père était parti, il ne restait plus que ma mère.

Mère : Bien dormi, chérie ?

Moi : Bof... Dis, c'est toi qui est venue dans ma chambre hier soir ?

Mère : Pas du tout Sana. Personne n'est venue dans ta chambre hier soir à ce que je sache. Ni ton père, ni moi.

Encore plus étrange, il me semblait avoir vu une personne, c'était peut être dans mon rêve. Je mange une pomme, ma mère me regardait avec un regard inquiet.

Moi : Qu'est ce qu'il y a, maman ?

Mère : Depuis quand Sana ?

La question que je voulais à tout prix ne pas aborder.

Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles maman, dis-je en croquant dans ma pomme et en évitant son regard.

Mère : Oksana! Pas avec moi.

Ok, là elle rigolait pas. Je soufflais et la regardais.

Moi : Maman, s'il te plaît, ne commences pas. Ce n'est rien, juste le stress des cours je présume.

Mère : En es tu sure ? Car pour ma part, je ne suis pas si sure moi.

Moi : Il n'y a rien, maman, vraiment. Tu te fais des films.

Mère : Je ne rigole pas avec la santé de ma fille, Oksana.

Elle avait raison mais je m'étais faite une promesse à moi-même. C'est ce que j'allais absolument faire à l'immédiat devant ma mère.

Moi : Laisses moi gérer, s'il te plaît. J'en ai pleinement le contrôle.

Mère : D'accord, ne viens pas pleurer dès que tu auras fait une nouvelle crise. Tu veux faire la grande, alors fais le jusqu'au bout cette fois ci.

Plus dure ? On a pas. On a toujours besoin d'une mère mais, plus tard, comment on fera quand on sera plus grand et seul face à nous même ? Face au monde en lui-même ? Je bu un verre de jus d'orange, jetais ma pomme à la poubelle et partis au lycée sous le regard dégoûté de ma génitrice.

Je prenais enfin l'air de ce « beau » monde. Et si ma vie n'est qu'une cause perdue ? Je suis une battante et je l'ai toujours été. C'est pas à cause d'un garçon que je vais me noyer dans ma vie. JAMAIS!

Je marchais tranquillement dans les rues de ma ville, écouteurs encrés dans mes oreilles comme toujours. Je n'avais pas eu de nouvelle de Laucsa, ni même de Mattew. Je me dis que je les verrais peut-être au lycée, mais une mauvaise impression me submergea.
Arrivée devant, personne. Le soleil se changea en un temps pluvieux et gris. Tout cela ne pouvait pas être vrai, j'étais peut-être encore dans mon cauchemar; impossible. Les goutes de pluie se transforma en goutes de sang. J'avais du sang partout sur moi, partout parterre, partout sur terre. Je pense halluciner, je voulus crier mais rien ne sorti de ma bouche. Au bout de la rue se trouva Keenan, un couteau à la ceinture de son jean et une arme dans sa main droite. Je regardais ailleurs, Laucsa. Je courus vers elle, à peine l'ai je touché qu'elle tomba à terre, une balle dans la tête. Je regardais mes mains choquée, elles étaient toutes les deux remplies de sang, ce n'était pas moi, je n'aurais pas pu faire ça à ma meilleure amie, jamais. C'est impossible. Quelqu'un me tapota l'épaule, je me retournais lentement. Mattew était piqué là, devant moi. Il était défiguré, du sang coulait de son visage.

EXTHORN CITYWhere stories live. Discover now